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Extrait ajouté par Dorfenor 2018-07-16T17:46:01+02:00

-Natalène ? Qu'est-ce que ça veut dire, " arluk " ?

- " Arluk " ou " arlouk " ?

- Arluk

- Samedi. Pourquoi ?

- Et " Kraté arluk trim " ?

- " Je viendrai samedi soir ". D'où sortez-vous ça ?

Tristan descendit et lui tendit la feuille.

- C'était sur l'oreiller, dit-il. Celui de la chambre bleue.

Elle prit le petit papier, d'une main encore pleine d'eau savonneuse, et le regarda avec stupéfaction.

- C'est malin, dit-elle nerveusement. Ah, c'est malin...

Du doigt, elle effleura l'étroite déchirure, au centre du message.

- Il n'y avait pas de couteau ?

- Si.

- Où est-il ?

Il remonta pour chercher l'objet, et quand il l'eut le lança à Natalène, du palier. Il tomba devant la jeune fille, sur le tapis. Elle le ramassa et le tourna entre ses doigts.

- C'est le couteau de Vanik, dit-elle.

- Vous êtes sûre ?

- Putain, si je suis sûre...

Il s'assit sur le palier, où il était resté, et de là-haut regarda Natalène poser le couteau sur la table.

- Tout ça est très romantique, dit-il. Un couteau de seigneur dans un oreiller, une jeune fille jurant comme un charretier, l'imbécile de service, votre serviteur, madame...

- Y a pas de quoi rire, dit Natalène. Qu'est-ce qui lui prend, à cet ahuri ?

Tristan ne pouvait vraiment pas la renseigner sur ce point. Il prit une cigarette dans sa poche et l'alluma.

- Il connaît cette maison, dit-il.

- Ce n'est plus tellement étonnant, on y vient assez souvent... Mais c'est dingue ! Qu'est-ce qu'il veut ? Pourquoi n'est-il pas allé à Blajan, ou n'a-t-il pas écrit, s'il veut quelque chose ?

Tristan s'était penché, pour prendre sur le guéridon du palier un bougeoir en guise de cendrier.

- Je vous le demande, dit-il.

Natalène retourna à son évier, pour laver la dernière assiette et le plat de la salade. Elle avait laissé le couteau sur la table. Il brillait sous la lampe.

- C'est un très beau couteau, dit Tristan. Est-ce qu'il ne pourrait pas être à quelqu'un d'autre ?

- Non, c'est le sien. Celui des duels.

Elle s'essuyait les mains, perplexe, mais manifestement si peu inquiète que Tristan se détendit.

- Qu'allez-vous faire ? demanda-t-il.

- Attendre, répondit-elle. Et quoi d'autre ? Il viendra le rechercher samedi, son foutu couteau, et on verra bien.

- Croyez-vous qu'il ait quelque chose à vous dire de la part du Copte ?

- Non.

- Pourquoi ?

- Parce que le Copte ne me fera jamais rien dire.

- L'année dernière, vous aviez su qu'il voulait vous voir aller à Lodival.

- Mais l'année dernière, il ne savait pas où j'étais. Maintenant ils le savent tous, forcément, que je suis retournée à Blajan. Et lui aussi le sait. Il ne me fera jamais rien dire. Jamais.

- Natalène, dit Tristan. Natalène. Je sais si peu de chose. Je voudrais tellement pouvoir vous aider et je sais si peu de chose.

Elle rit, soudain.

- Pour ce couteau en tout cas je n'en sais pas plus long que vous ! Sauf que ça n'a rien d'inquiétant, mais vous n'avez pas l'air décidé à me croire...

- Pourquoi n'est-ce pas inquiétant ?

- Parce que c'est celui de Vanik et que Vanik... je ne pourrai jamais vous faire comprendre ça.

- Essayez ?

- C'est un sauvage, Vanik. Mais quand même on a grandi ensemble. Et puis...

Elle renonça, et baissa la tête.

- Je ne peux pas, dit-elle. Il ne me fera jamais de mal, je veux dire rien de ce qui lui semblerait, à lui, pouvoir me faire du mal...

- Il vous battait.

- Ah, ça c'est autre chose, ça fait partie de la vie comme la pluie et le vent... Vous voyez, je ne peux pas.

- Mais vous n'êtes pas inquiète.

- Pas le moins du monde. Intriguée. Fâchée, parce que ce ne sont pas des façons, putain, un si bel oreiller... mais pas inquiète.

Elle rejoignit Tristan sur son perchoir et s'assit à côté de lui.

- Il est brutal, dit-elle, mais il n'y a pas en lui l'ombre d'une trace de méchanceté : tante Marie est cent fois plus méchante que lui. Il est orgueilleux, mais sans mépris. C'est un monstre d'ignorance, au point qu'on pourrait l'exhiber dans les foires, mais ce n'est pas une brute.

- Ca vient, sourit Tristan. Je vais finir par comprendre.

- Vous devriez pouvoir comprendre, vous qui connaissez Philippe. Ça ne leur ferait plaisir ni à l'un ni à l'autre, mais on pourrait pourtant leur trouver des ressemblances. Cette violence qui n'a rien de bas, par exemple, et qui ne les empêche pas d'aimer les fleurs et les enfants. Le fait qu'on s'en remettrait plus volontiers à eux qu'à Xavier, qui ne ferait pas de mal à une mouche, le pauvret...

- Bon, dit Tristan. Je crois que j'ai compris.

- Vous l'avez vu plusieurs fois, et vous étiez partagé vous aussi.

- C'est vrai.

- Ce couteau, je ne comprends pas. Mais de toute façon, ce n'est pas pour me l'enfoncer dans les tripes ! Il y a forcément une explication.

- Ok, dit Tristan. Alors attendons-la.

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Extrait ajouté par Palmyre 2017-12-03T11:49:31+01:00

Il la raccompagna très tard devant la grande grille dorée de son hôtel particulier. Et quand elle eut disparu il recula un peu sur la route déserte, pour essayer d’apercevoir les toits. Comment diable Philippe avait-il pu hisser un tableau jusque là-haut?

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