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Liste des extraits

« Bonsoir jolie brune

Demain soir, au Victor’s, je veux que tu oublies de porter ta lingerie. À l’heure choisie, je te proposerai de te servir un café. Ce sera le signal et tu accepteras. Tu boiras ce café et après l’avoir bu, tu te rendras aux toilettes pour prendre un selfie de ta chatte nue sous ta jupe, cliché que tu m’enverras sitôt pris. Je te mets au défi, Elsa. Ne me déçois pas.

Ton Alexandre »

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Elsa

Combien de fois nous nous sommes frôlés pendant les derniers services ? C’était un supplice, mon petit chat. Sentir tes gros roploplos tous durs contre mon dos pendant que tu cherches à attraper un verre sur l’étagère. Je suis sûr que tu l’as fait exprès. Petite garce. Tu veux me rendre fou. Et puis ce sillage, ton parfum mêlé à ta transpiration. Ça m’a mis la bite en feu, ça. Au bar, j’étais comme un lion en cage. Peux-tu t’imaginer ce que c’est pour un mâle en rut d’avoir le désir qui piétine ? Je te regardais virevolter en salle, les nichons expressifs dans ton décolleté. Il m’a fallu tirer plusieurs fois sur ma tige pour la remettre en place. Démoniaque Elsa ! J’ai senti bien des choses lors de nos furtifs effleurements. Comme tes odeurs intimes. Quand je bande, j’ai l’odorat particulièrement sensible. Et j’aime l’odeur de la chatte. Il me semble que la tienne à un merveilleux parfum d’épices. Depuis, je demeure obsédé par cette vision : fourrer mon groin dans ton tréfonds et m’astiquer la pine en grognant comme une bête immonde. Méfie-toi, le jour où mon désir aura atteint son paroxysme, il t’explosera au visage. Les autres sont des sots. Je sais très bien que c’est moi que tu vises à travers eux.

Ton dévoué,

Alexandre »

À la lecture des mots d’Alexandre, Elsa a les joues en feu et le cœur qui bat la chamade. Sa main s’est réfugiée dans sa culotte, et bientôt, ses doigts explorent un sexe trempé. De jouer avec le désir, la voilà vaincue. Elle s’imagine aux pieds d’Alexandre, le suppliant de ses grands yeux bleus pour qu’il lui donne sa bite à bouffer. « Méfie-toi, le jour où mon désir aura atteint son paroxysme, il t’explosera au visage. » Elsa termine la lecture de la lettre, ravagée par le manque. Il faut qu’elle se branle, qu’elle se ramone, le ventre contre le canapé. Mais ses doigts sont bien trop courts pour une telle faim. Ce qu’il lui faudrait c’est une bonne pilonnade. Elle parvient néanmoins à jouir en s’abîmant dans un flot de visions perverses.

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Mon Elsa, mon petit lapin lubrique

Je vous ai vue regarder amoureusement ma braguette pendant que je passais le balai. Mais comment vous en vouloir ? C’est moi qui ai commencé. Et c’est bien normal que vous cherchiez à savoir si ce qu’il y a dans mon pantalon a bien de quoi vous rendre heureuse. Sur ce point, je vous rassure, vous serez satisfaite, au-delà de vos espérances même. Voici donc pour vous faire patienter ce modeste poème. Permettez que je vous offre, cette Ode à ma bite :

Ah, ma bite !

Comme tu sembles ne jamais devoir faillir,

Quand tu te dresses, fière, comme en son plus beau printemps.

Et j’aime absolument, ma tige, que tu t’éveilles à cette divine issue : aimer la fiévreuse chatte.

Ah, ma bite, puisses-tu toujours accaparer les vilaines pensées de celle à laquelle je te destine.

Votre dévoué,

Alexandre »

N’importe quoi. Elsa choisit d’ignorer Alexandre pour un temps. Cela lui fera les pieds à l’apprenti poète. Et puis elle se sent d’humeur à butiner. William puis Clément ou Xavier, la jeune femme vole de l’un à l’autre au gré de sa fantaisie, et les garçons le lui rendent bien. Si furieusement attirante, Elsa n’a jamais été aussi jolie. Finalement, elle préfère s’amuser à allumer les autres plutôt que de céder aux avances d’un comédien trop confiant. Stimulés par les parades amoureuses d’Elsa, les serveurs sont aux taquets pour le service difficile des soirs de fin de semaine. Le Victor’s fait cette semaine-là un superbe chiffre d’affaires. Seul, Alexandre n’est pas à la fête, car cette situation a vraiment de quoi lui filer le bourdon.

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« Mon petit lapin en sucre

Vous êtes une effroyable menteuse. Je vous ai vue remettre du rouge à lèvres toutes les demi-heures et donner à William ces ordres méchants qu’il réclame. Un frappé du bocal, celui-là. Et puis je sais que vous portez des jarretelles sous vos jupes-tailleurs. N’est-ce pas indécent pour une serveuse du Victor’s ?

À votre appréciation,

Alexandre »

« Cher Alexandre

J’ai relu votre dernier billet, hier soir, tout en me peignant les ongles des pieds. Enfin, maîtrisez-vous ! Quant à William, je voulais en avoir le cœur net. Je vous le confirme, c’est un soumis dans l’âme. Je trouve cela fascinant qu’il accomplisse sa véritable nature en choisissant d’exercer ce métier difficile et ingrat. Vous avez raison, on se met trop facilement des barrières dans la tête. Choisissons d’être !

Votre dévouée,

Elsa »

Le vendredi suivant, Alexandre continue d’ignorer sa correspondante. Il ne lui adresse pas un mot fût-ce un « bonsoir Elsa ! » ou « Elsa, peux-tu s’il te plaît me passer le terminal de paiement ? ». Si cette posture sert les intentions perfides du jeune homme, en revanche, elle rend Elsa folle de rage.

« Alexandre

Évidemment. Le coup du double jeu. Remarquez, de la part d’un comédien, il fallait bien s’y attendre. Mais vos façons m’amusent. Par contre, si je puis me permettre, je trouve que vous surjouez la courtoisie avec nos clients. Votre sourire est bien trop mécanique, on n’y croit pas une seule seconde. Vous vous moquez du monde, Alexandre. Je crois qu’au fond, vous méprisez les gens. À commencer par nos clientes. Pourquoi les ignorez-vous comme cela ? Je suis sûre que vous savez qu’elles rêveraient de pouvoir vous ramener chez elles. Méfiez-vous, Alexandre, un jour, votre nonchalance vous perdra.

Affectueusement,

Elsa »

« Ma très chère Elsa

Puisque nous sommes au théâtre, permettez-moi de vous donner la réplique. Je me suis farci la cliente de la 23 dans les toilettes pour hommes, hier soir. Vous savez, la mignonne petite blonde qui ne cessait d’inviter ses amis au rosé. Une sacrée garce, cette fille-là ! J’étais parti me rafraîchir dans les toilettes clients quand elle a surgi, éméchée, souriante et provocante. Rendez-vous compte ! Elle s’est jetée sur moi, me renversant contre le lavabo. Cette fille avait la langue avide et la main directe. Elle voulait se faire sauter dans les toilettes. Cela m’a perturbé. J’aurais aimé que ce soit vous.

Baisers coupables,

Alexandre »

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« Alexandre

Merci pour vos mots doux et vos flatteries. Même si mes pieds souffrent à chaque service (d’imposer les talons aux serveuses me paraît scandaleux, ne trouvez-vous pas ?), vous semblez bien ne douter de rien en matière de séduction. Méfiez-vous, car avec une telle audace, je pourrais bien tomber amoureuse. Ainsi, je me demande ce qui dans mon comportement a bien pu vous faire croire que j’étais prête à accepter vos avances. Surtout, je me demande comment vous avez eu mon adresse ? Je suis malheureusement une fille pleine de principes et conjuguer travail et plaisir ne fera jamais partie de mes habitudes.

Elsa »

« Elsa

L’habitude n’est-elle pas une bien triste chose pour une si jolie fille ? Tomber amoureuse, pourquoi pas ? Et puis je vous ai vue rouler ce truc entre vos seins, hier soir. Je vais vous faire un très grand compliment. J’aime beaucoup ce que vous dégagez, ce rien de vulgarité, cette féminité parfaitement assumée. Vous possédez tout à la fois un côté très professionnel et une façon sexy en diable de vous mouvoir. Un peu comme si vous dansiez… hummm… En bref, vous avez un charme fou, et je suis sûr que vous excitez tous les autres mecs du Victor’s. Et puis franchement, ce métier est tellement ennuyeux, rendons-nous la vie plus excitante !

Baisers café,

Alexandre

P.-S. : Pour votre adresse, je sais regarder là où il faut ;-) »

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Depuis quelques semaines, Elsa est serveuse en extra au Victor’s, un restaurant gastronomique de la rive droite. Un soir, elle trouve dans sa boîte une lettre manuscrite. D’emblée, cette lettre l’intrigue. Elle ne reconnaît pas cette écriture. Sitôt la porte claquée derrière elle, Elsa va s’affaler sur son canapé, envoie ses talons valser et décachette la mystérieuse lettre. Elle tient bientôt entre ses mains un feuillet qu’elle reconnaît non sans stupeur. Il provient d’un des blocs de commande qu’elle utilise au Victor’s.

TABLE N°

COUVERTS

« J’ai une plastique de rêve.

Je pourrais m’habiller avec un sac, ça m’irait.

Je donne des palpitations à la gent masculine dès que j’apparais, qui suis-je ? »

Le billet se termine par un mot tronqué, façon jeu du pendu :

E_ _ A

Il n’y a pas de signature.

Elsa éclate de rire avant de réaliser que l’impertinente missive, l’amène au-devant de bien des problèmes. Et si le destinataire se révèle être son boss ?

Au Victor’s, l’équipe est entièrement masculine. Elsa ne peut le nier, elle aime ça, jouer la reine des abeilles. Ça lui plaît les compliments, les petites attentions, l’humour potache. La présence d’Elsa au service des soirs de fin de semaine semble stimuler les garçons, installer entre eux une joyeuse concurrence. N’importe lequel d’entre eux pourrait être l’auteur de ce billet.

Mais la semaine suivante, en fouillant son tablier pour y chercher son limonadier, Elsa trouve un autre feuillet de commande.

« Quel métier de chien, celui que nous faisons ! Elsa, vous me faites fantasmer. Je rêve de pouvoir un jour masser vos jolis pieds, de les embrasser, de lécher vos orteils malmenés par le service. En auriez-vous envie ?

Alexandre »

À la lecture du nom, Elsa s’embrase. Alexandre est un beau mâle d’une trentaine d’années qui travaille systématiquement avec elle les soirs de fin de semaine. Elle l’a tout de suite remarqué avec ses beaux cheveux souples, ses yeux verts et son beau cul moulé dans son jean. Il est l’homme à la moto et au blouson en cuir qui débarque à dix-sept heures sur son engin vrombissant. Il arrive au bar, avec cette attitude nonchalante légendaire et se fait couler un café avant de plonger le nez dans son smartphone, sûrement pour y régler ses affaires en cours, juste avant de se mettre au nettoyage et à la mise en place de la salle. Alexandre est aussi comédien. Elsa trouve qu’il a un faux air de Marlon Brando. Souvent la scène de la plaquette de beurre dans Le Dernier Tango, lui revient à l’esprit quand elle l’observe en faisant mine d’essuyer les verres.

En post-scriptum de son billet doux, Alexandre a laissé son adresse mail et son numéro de téléphone. Elsa a donc le choix pour le mode de réponse, seule façon d’établir le dialogue avec son admirateur, puisqu’en dehors de ses brûlants messages, Alexandre semble vouloir ignorer totalement la jeune femme. Ce soir-là, Elsa finit son service éminemment perturbée et ne peut s’empêcher d’observer le beau serveur pendant qu’il s’affaire dans son rang. Après tout, elle n’est qu’extra au Victor’s. Le lendemain, elle décide de lui écrire sa réponse et de lui envoyer par email.

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