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Extrait

Extrait ajouté par Folize 2019-03-31T11:14:50+02:00

Et là, je saisis soudain l’une de ses mains pour faire tourner Bethany sur elle-même avant de presser mon torse contre son dos, mon bras encerclant sa taille. Ainsi, elle avait une idée précise de ce qui se collait si fort contre ses fesses : ma queue très dure, pour elle. S’il y avait encore eu le moindre doute dans son esprit, il s’envolait à cette seconde. Elle eut du mal à trouver son air et sa réaction provoqua un truc indescriptible en moi. Je me penchai vers elle.

Ma bouche caressa sa mâchoire.

Je la sentis une nouvelle fois frissonner, puis mes lèvres effleurèrent son oreille.

— Tu sais pourquoi je ne t’ai pas recontactée ? lâchai-je d’une voix méconnaissable. Tu sens pourquoi ? Tu sens pourquoi j’ai voulu m’éloigner de toi, Bethany ?

Elle poussa un petit gémissement, presque désespéré, comme si elle l’avait retenu depuis des lustres.

— Cruz… haleta-t-elle.

— Je n’arrête pas de penser à toi ! grondai-je. Tu provoques des choses interdites en moi ; je n’arrête pas de me branler en t’imaginant dans mon lit ! À en devenir dingue ! Et te savoir avec un autre mec me rend fou… me rendait fou.

Ma déclaration manquait à coup sûr de tout romantisme, mais ces paroles avaient enfin jailli du fin fond de mes tripes. J’eus l’impression qu’un poids énorme se soulevait d’un endroit dont je ne connaissais même pas l’existence. Une place qui semblait avoir accumulé au fil des années des choses dont je n’avais pas eu vraiment conscience. La dernière note du slow vibra dans ma poitrine avant que la chanson ne finisse.

Ayant atteint les limites de ma résistance, je me dégageai presque brutalement pour lui saisir la main. Je l’entraînai vers la droite et m’engouffrai dans un couloir sombre qui menait aux toilettes. Je les dépassai pour atteindre une porte métallique au fond, et poussai Bethany contre le mur. Le dos collé à la paroi, elle leva la tête en respirant comme si elle venait de courir un cent mètres. Je n’étais pas mieux. Sans la quitter du regard, je posai lentement ma main gauche à plat, à côté de son visage, en me penchant tout aussi lentement sur elle, mêlant mon souffle au sien. Ses yeux brillaient d’une intensité qui devait rivaliser avec la mienne.

— Quand je te disais que c’était compliqué, lâchai-je d’une voix éraillée. Je n’arrive plus à te regarder, Bethany, comme la petite sœur de mon meilleur pote…

Il n’y avait plus de retour en arrière possible. Dans le hall, on n’entendait plus que nos respirations lourdes et difficiles. La température environnante semblait avoir atteint un degré insupportable qui n’avait rien à envier aux chaleurs étouffantes pouvant s’abattre sur New York.

— Cruz, pose-moi la question, lança-t-elle tout à coup d’une voix enrouée elle aussi.

Désarçonné un court instant, je restai immobile, mon corps noué de partout, submergé par un désir bouillant. Le fil sur lequel je me tenais en équilibre s’effilochait à une allure démentielle. J’allais tomber et faire une chute vertigineuse. Quand elle plaça ses mains sur mes pectoraux pour les caresser, je crus que mes yeux allaient faire un tour complet dans leurs orbites. Un grognement s’échappa de ma bouche.

— Bethany…

— Pose-moi la question, répéta-t-elle, le souffle haletant.

Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu avais cassé avec ton mec ?

Une lumière se fit dans mon esprit maltraité par cette brutale envie de me jeter sur la petite nana devant moi. J’inspirai comme si j’étais sur le point de jouer ma vie, avant de lâcher la fameuse question à laquelle il me fallait une réponse :

— Pourquoi tu as rompu avec ton mec ?

Ma voix saturée résonna bizarrement à mes oreilles. Bethany me regarda droit dans les yeux en inspirant à son tour, comme si elle prenait également une décision capitale.

Tout allait définitivement basculer.

— Parce que c’est toi, Cruz, et que ça a toujours été toi. Et que ce sera toujours toi ! C’est toi que je veux. C’est toi que j’ai toujours voulu.

Est-ce que l’univers peut stopper sa trajectoire ? Oui, j’en avais la preuve. Chaque cellule de mon corps se figea alors que mon cerveau enregistrait le moindre mot et ses implications. Est-ce que de tels mots pouvaient foutre la trouille à un mec comme moi, tellement épris de liberté ? S’ils avaient été dits par toute autre nana, j’aurais déjà été à mille lieues d’ici. De la bouche de Bethany ? Une joie puissante me submergea et se mêla à un sentiment possessif si violent que mes yeux, un véritable brasier, s’accrochèrent aux siens, encore plus intensément.

Je la vis trembler.

À cette seconde, il se passa plusieurs choses dans un ralenti où chaque geste prit une intensité particulière.

Ma main se leva lentement pour plonger dans ses cheveux. Là où était sa place. Sur elle.

Mon bras glissa autour de sa taille pour la ramener contre moi. Là, où était la place de Bethany.

Et mes lèvres s’écrasèrent sur les siennes.

Là où elles crevaient d’envie d’être.

Lorsque ses bras s’accrochèrent très étroitement autour de ma nuque et que sa bouche s’ouvrit avec la même urgence, ce fut si puissant que les tremblements de nos corps se mêlèrent. Putain, jamais je n’avais tremblé ainsi pour une nana ! Un frémissement si violent qu’il m’arracha un gémissement qui se fondit avec le sien. Quand nos langues avides se touchèrent… je découvris pour la toute première fois qu’une langue pouvait me faire trembler deux fois plus, comme un junkie en manque. Lors d’un simple baiser.

Mais quel putain de baiser !

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