Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
715 005
Membres
1 014 685

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-27T08:52:30+02:00

"Oui, mais il faut parier. (...) Puisqu'il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre: le vrai et le bien, et deux choses à engager la raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude; et votre nature a deux choses à fuir, l'erreur et la misère. Votre raison n'est pas plus blessée, puisqu'il faut nécessairement choisir, en choisissant l'un que l'autre. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude? Pesons le gain et la perte en prenant croix que Dieu est. Estimons des deux cas: si vous gagnez, vous gagnez tout, si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagez donc qu'il est sans hésiter.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-27T08:30:47+02:00

Le rapport entre malheur et vérité d'un côté, bonheur et illusion de l'autre, soulève le problème de l'injustice. En effet, souffrir de la vérité est en soi injuste. De plus, la comparaison entre le bonheur, fût-il faux, de celui qui vit dans l'illusion de soi et le malheur de celui qui accepte l'humaine condition, fait grossir le sentiment d'injustice. Il est injuste que le libertin soit récompensé, en quelque sorte, et que le chrétien soit puni.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-27T08:26:05+02:00

Le paraître compense le manque d'être. La comédie humaine et ses déguisements compensent la vraie compétence. Pourtant, non seulement l'imagination est la partie forte de notre être, mais en outre, à l'extérieur, le monde se réduit au monde que l'on voit:

"L'imagination dispose de tout; elle fait la beauté, la justice, et le bonheur, qui est le tout du monde".

Elle ne fabrique pas seulement les humains, mais aussi les ouvrages et les actions, leur décor et leur fonctionnement, les lois.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-27T08:22:18+02:00

Pour Pascal, l'imagination s'exerce dans une dimension fondamentalement sociale: elle relève de l'image sociale, celle que nous donnons à voir aux autres, celle par laquelle les autres se montrent à moi, la vitrine au travers de laquelle je vois les autres. Bien évidemment, l'image que je forme et montre est liée à la bonne image ou à une mauvaise image que j'ai de moi-même, à la dévalorisation de l'ego ou à sa survalorisation. L'imagination tient donc de la réputation, de l'art de l'apparaître. (...) La société est un ensemble de rapports hypocrites où chacun parait selon ses humeurs et ses intérêts individuels.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-27T08:16:26+02:00

Le point de départ de la réflexion pascalienne sur les puissances trompeuses est la question de la vérité. Nous sommes incapables de vérité et ce pour plusieurs raisons. D'abord, la vérité nous l'avons dit, est insupportable (nous sommes des êtres misérables). De plus, au plan psychologique, nous contrebalançons l'idée de notre misère par une réaction d'orgueil exacerbée en nous imaginant être, par le développement de soi, ce que nous ne sommes pas (des dieux). Enfin, au plan chrétien, nous sommes de toute façon, originellement des pêcheurs. Il est humain de ne pas pouvoir faire face à cette corruption ontologique (liée à notre être). Et prétendre pouvoir le faire pourrait être vanité. Nous nous sommes formé des facultés en quelque sorte compensatoires, altérant le jugement de notre raison et douées d'une puissance qui souvent dépasse cette dernière. C'est ce que Pascal appelle "les puissances trompeuses". L'imagination en est une. A côté d'elle, l'appel du divertissement et l'irrésistible vanité. Mais, en deçà de ces artifices, d'autres puissances trompeuses sont plus évidentes: les sens, la mémoire, la coutume.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-22T07:20:07+02:00

"Notre nature est dans le mouvement; le repos entier est la mort. " Si, quand on philosophe , on est plutôt immobile, si "philosopher c'est apprendre à mourir", pour reprendre le mot de Montaigne (...) alors il faut bien reconnaître que l'absence de mouvement est vécue, à tort ou à raison, comme une forme anticipatrice de la mort. Nous comprenons aussi pourquoi notre tendance naturelle est le mouvement. Reste à savoir de quel mouvement il s'agit. En toute logique, les mouvements auxquels nous cédons le plus facilement sont ceux qui nous détournent, nous divertissent de la pensée de la mort.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-22T07:14:57+02:00

L'amour-propre est un inévitable effet de la conscience de soi et du monde, que Pascal définit ainsi : "La nature de l'amour-propre et de ce moi humain est de n'aimer que soi, et de ne considérer que soi."

La nature de l'homme est de penser. Conscient, il se pense petit. Inconscient, pour compenser, il se pense faussement grand : ainsi apparait le sentiment de l'amour-propre. Mais s'aimer ainsi n'empêche pas la misère. L'amour-propre est un cache misère :

"Il veut être grand, et il se voit petit. Il veut être heureux, et il se voit misérable. Il veut être parfait; et il se voit plein d'imperfections. Il veut être l'objet de l'amour et de l'estime des hommes, et il voit que se défauts ne méritent que leur aversion et leur mépris."

Afficher en entier
Extrait ajouté par Angelique-69 2023-08-22T07:08:55+02:00

Pourrais-je alors me réfugier en moi-même? Mais qu'est-ce que je constate alors? Un mouvement irrésistible vers un autre infini, l'infiniment petit, qui est tout aussi vertigineux. Je suis comme un insecte microscopique, un ciron, un acarien dans du fromage, un corps faits de parties, elles-mêmes faites de parties, elles-mêmes encore faites de parties. Le sécable jusqu'au terme de la désagrégation. Je suis un insecte décomposable jusqu'au néant. Je suis l'homme qui rétrécit, jusqu'à l'invisible.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode