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Il attrapa l'ourlet du vêtement de latex et le souleva, impatient de pétrir ce petit cul de première classe.
— Qu'est-ce que c'est que ça ?
Il s'écarta pour regarder ce qu'elle portait.
Dans un club où les femmes se livraient au concours du string le plus minuscule, Summer avait choisi l'extrême inverse. Elle portait un sous-vêtement qu'on ne pouvait décrire que comme une grande culotte. En latex, certes, mais solide et montant jusqu'à la taille.
— Tu porte la culotte de ta grand-mère ?
— Oh !
Elle se tortilla sur place, embarrassées, tandis qu'il se retenait de rire malgré sa frustration.
— Ma robe est trop courte. Je ne voulais pas qu'on risque de tout voir par accident.
— Aucun risque avec ça, lui dit-il. Même ma bite ne franchirait pas cette barrière sans des pinces coupantes.
— Hé !
Afficher en entier— Réveille-moi quand le petit-déj sera prêt, marmonna-t-elle dans son oreiller.
Et puis quoi encore ? La petite fille gâtée, habituée à se faire servir sur un plateau d'argent était de retour. Très peu pour lui.
Flynn écarta brusquement les couvertures.
— Allez, hop ! Debout ! Il est l'heure que TU me prépares mon petit-déj.
Afficher en entierSans réfléchir, il tendit une main pour venir tirer légèrement sur ses cheveux humides. Il y avait quelque chose de bizarre dans leur texture ; ils n'étaient pas assez vivants pour sa personnalité. Elle semble s'adoucir une fraction de seconde avant de se raidir d'indignation et d'aboyer :
— Ôtez vos sales pattes de moi !
Flynn s'exécuta. Il avait obtenu sa réponse.
— Je voulais juste vérifier si les rideaux étaient assortis à la moquette..., puisque vous avez eu la bonté de me donner un aperçu de la moquette en descendant cet escalier.
Elle resta bouche bée, outrée, resserrant la serviette autour d'elle.
— Comment osez-vous ?
Flynn éclata de rire.
— Vous me posez cette question après avoir paradé devant un étranger en portant uniquement un petit bout de serviette-éponge ? Vous plaisantez, j'espère.
— Je vous ferai virer, comme les autres.
— Je suis déçu. Je ne pensais pas que vous capituleriez aussi vite. Ce doit être un truc de blonde, je suppose, même quand c'est une fausse.
L'éclat de rage dans ses yeux fit glousser Flynn.
— Vous puez, en plus ! persifla-t-elle.
N'ayant pas eu le temps de se doucher après avoir quitté le bateau, il dut convenir que c'était exact.
— C'est tout ce que vous trouvez à me répondre ? Quel âge avez-vous, cinq ans ?
Un toussotement en provenance du hall l'interrompit.
— Hum. Si vous en avez fini avec les politesses, j'aimerais discuter avec monsieur Grant.
Flynn décocha à la fille un demi-sourire, lui promettant d'autres échanges intéressants, avant de se détourner.
Afficher en entier"En général, quand une femme dit que tout va bien, l'homme en face est plutôt mal barré."
Afficher en entier— Tu ne boiras plus jamais de cocktails, dit-elle à son reflet.
Elle se débarrassa de sa robe, se nettoya le visage, se gargarisa avec un bain de bouche, enfila un peignoir et enveloppa ses cheveux dans une serviette.
— Summer.
Cette fois, l’appel furieux s’accompagna de coups frappés à la porte de la salle de bain. Elle l’ouvrit prudemment. Le visage de Tim O’Sullivan était écarlate.
— Qu’est-ce que tu as fait à ma voiture ?
— Moi ? Rien.
— Ne mens pas. Si tu as pris ma voiture…
Summer rougit à son tour.
— Je n’ai touché à aucune de tes voitures. C’est Natasha qui m’a conduite, hier. Tu peux le lui demander, si tu veux.
Ce qu’il ferait sûrement. Elle était la dernière que son père croirait sur parole. Il se renfrogna.
— Bon sang, j’espérais que ce soit toi.
Elle le considéra avec surprise.
— Si ce n’est pas toi, alors, c’est que des salopards se sont introduits chez nous.
— Calme-toi, papa. Souviens-toi de ce que le médecin t’a dit…
Son père se détourna, se dirigeant déjà vers la porte
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