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Liste des extraits

Extrait ajouté par x-Key 2012-02-06T13:56:51+01:00

S’envolent les colombes

Se posent les colombes

Prépare-moi la terre, que je me repose

Car je t’aime jusqu’à l’épuisement

Ton matin est un fruit offert aux chansons

Et ce soir est d’or

Nous nous appartenons lorsque l’ombre rejoint son ombre dans le marbre

Je ressemble à moi-même lorsque je me suspends

Au cou qui ne s’abandonne qu’aux étreintes des nuages

Tu es l’air se dénudant devant moi comme les larmes du raisin

L’origine de l’espèce des vagues quand elles s’agrippent au rivage

Et s’expatrient

Je t’aime, toi le commencement de mon âme, toi la fin

S’envolent les colombes

Se posent les colombes

Mon aimé et moi sommes deux voix en une seule lèvre

Moi, j’appartiens à mon aimé et mon aimé est à son étoile errante

Nous entrons dans le rêve mais il s’attarde pour se dérober à notre vue

Et quand mon aimé s’endort je me réveille pour protéger la rêve de ce qu’il voit

J’éloigne de lui les nuits qui ont passé avant notre rencontre

De mes propres mains je choisis nos jours

Comme il m’a choisi la rose de la table

Dors, ô mon aimé

Que la voix des murs monte à mes genoux

Dors, mon aimé

Que je descende en toi et sauve ton rêve d’une épine envieuse

Dors, mon aimé

Sur toi les tresses de ma chevelure. Sur toi la paix

(...)

J’ai vu le pont

L’Andalousie de l’amour et du sixième sens

Sur une larme désespérée

Elle lui a remis son cœur

Et a dit : l’amour me coûte ce que je n’aime pas

Il me coûte mon amour

Puis la lune s’est endormie

Sur une bague qui se brisait

Et les colombes se sont envolées

L’obscurité s’est posée

Sur le pont et les amants

S’envolent les colombes

S’envolent les colombes

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Extrait ajouté par x-Key 2012-02-06T13:56:43+01:00

Pour la première fois, il voit la mer, de l’intérieur

Notre bateau transporte la terre ferme, lui cherchant des havres.

Nous défendions le devoir des mots et le talon d’Achille.

Nous poursuivions ce périple vers le commencement. Qui arrêtera la mer pour que nous trouvions le commencement sur son rivage ?

Le romancier d’entre nous tirait le bateau en arrière, voulant retourner à la voix de Beyrouth : ne partez pas ! Il écrivait un nouveau chapitre sur les miracle, et son meurtrier.

Et, quand il eut fini de le rédiger, les héros de son histoire se sont mis à jouer.

Ils ont pissé sur lui, pissé sur Babel

Pour qu’il voie la mer, de l’intérieur,

Et porte le fardeau de la parole sur ses épaules.

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Extrait ajouté par x-Key 2012-02-06T13:56:33+01:00

Quand les martyrs vont dormir, je me réveille et je monte la garde pour éloigner d’eux les amateurs d’éloges funèbres.

Je leur souhaite " bonne patrie ", de nuages et d’arbres, de mirages et d’eau.

Je les félicite d’avoir échappé à l’accident de l’impossible, à la plus-value de la boucherie.

Je vole du temps afin qu’ils me volent au temps. Sommes-nous tous des martyrs ?

Et je murmure : ô mes amis, laissez un seul mur pour les cordes à linge, une nuit pour les chansons.

Je suspendrai vos noms où bon vous semble, mais dormez un peu, dormez sur l’échelle de la vigne acide.

Que je protège vos rêves des poignards de vos gardiens et du revirement du Livre contre les prophètes.

Soyez l’hymne de celui qui n’a pas d’hymne lorsque vous irez dormir ce soir.

Je vous souhaite " bonne patrie " montée sur un coursier au galop

Et je murmure : ô mes amis, vous ne serez pas comme nous : corde d’une obscure potence !

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Extrait ajouté par x-Key 2012-02-06T13:55:30+01:00

Le dernier train s’est arrêté au dernier quai. Et personne

Pour sauver les roses. Nulle colombe pour se poser sur une femme en chair de parole.

Le temps s’est achevé. Le poème ne peut guère plus que ce que l’écume a pu.

Ne crois pas nos trains, ô amour, n’attends personne dans la cohue.

Le dernier train s’est arrêté au dernier quai, et personne

Ne peut retourner aux narcisses retranchés dans les miroirs de la pénombre

Où laisserai-je ma dernière description de ce qui m’est advenu comme corps ?

Est fini ce qui est fini. Où est ce qui est fini ? Où viderai-je ce qui m’est advenu comme pays ?

Ne crois pas nos trains, ô amour, les dernières colombes se sont envolées, envolées

Le dernier train s’est arrêté au dernier quai … et personne.

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Extrait ajouté par x-Key 2012-02-06T13:55:24+01:00

L’aéroport d’Athènes nous répartit dans les aéroports. Le combattant a dit : où combattrai-je ? Une femme enceinte lui a crié : où t’offrirai-je ton enfant ? Le fonctionnaire a dit : où ferai-je des affaires ? L’intellectuel a rétorqué : c’est ton affaire. Les douaniers ont demandé : d’où êtes-vous ? Nous avons répondu : de la mer. Ils ont demandé : où allez-vous ? Nous avons répondu : à la mer. Ils ont demandé : votre adresse ? Une femme de notre groupe a répondu : mon village, c’est mon baluchon. A l’aéroport d’Athènes, nous avons attendu des années. Un jeune homme a épousé une jeune fille et ils n’ont pas trouvé de chambre pour consommer rapidement le mariage. Il s’est demandé : où vais-je la déflorer ? Nous avons ri et lui avons dit : cette question n’a pas lieu d’être, jeune homme. L’analyste a dit : ils meurent pour ne pas mourir. Ils meurent par hasard. L’homme de lettres a dit : notre camp va sûrement tomber. Que veulent-ils de nous ? Chaque jour, l’aéroport d’Athènes changeait d’habitants. Et nous, nous sommes restés comme des bancs sur les bancs, à attendre la mer, pour combien d’années, ô aéroport d’Athènes ?

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