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Liste des extraits

  La divine extrémité des arbres me remue toujours

— m'emporte — et me tord  dans notre profondeur.

              III, 98 (VI, 102) [1903] Poèmes et PPA

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Psaume : Dixit Dominus Domino meo (le Seigneur dit à mon Seigneur)

Je m'incline devant 'ce que je suis' ; 'ce que je veux' s'incline avec amertume devant 'ce que je suis'.

Ce qui me repousse, ce qui me blesse, ce qui se dérobe sous mes pas, ce n'est que 'ce que je suis'.

Ce qui me pousse et me retient loin de 'ce que je veux', cela est 'ce que je suis'.

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Astres aigus — pointes de jour, nombreuses, per- dues.

              III, 98 (VI, 69) [1903] Poèmes et PPA

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Un printemps si léger que je crois me survivre.

               IV, 97 [1906-1907] Poèmes et PPA

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Il avait créé dans son esprit …

Il avait créé dans son esprit un point tellement lumineux, un foyer ardent d’attention où il se consumait tout entier si énergiquement que tout objet, idée, qui venait là, brûlait instantanément et se réduisait à ses éléments volatils.

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Nuit. Une immense Chose/objet/obscure et silen- cieuse; Et dans elle, — des myriades faibles, un duvet de lueur, et des bruits légers.

   Travail de tous ces insectes ? qui percent, vrillent, scient, usent la nuit.

   Une nuit, un nocturne — mais  vraiment étouffé

— et avec des millions de nuances noyées et distinctes

— la lueur stellaire — venant de  partout  si univer- selle. Le calme grossier, le silence général, le vacarme uniforme des bestioles.  Le vent tacite, la suspension des feuilles qui sur moi fait un si grand effet, l'eau. —

   Psychologie de la nuit.

   Aggravations. Sommeil

   les bords fondants de la nuit.

   Éclairs — immenses

   changements blêmes.

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L'Homme de Verre.

« Si droite est ma vision, si profonde ma sensation, si pure, si maladivement pure ma connaissance et si déliée, — si nette ma représentation ; et ma science si achevée que je me vois et me pénètre depuis l'extré- mité du monde jusqu'à ma parole silencieuse, et dès l'informe chose jusqu'au désir se soulevant, le long de fibres et dans les centres, je me réponds, je me reflète, je frémis à l'infini des miroirs — je suis de Verre. ».

                                   III, 440 [1903]

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Matutina - Psaume

Malheureux qui n'a rien à donner.

Mais mille fois plus malheureux qui n'a personne pour partager avec soi ce qu'il a. Quis me sustinebit ? - Quis me audiet ? *

Ma fontaine tarit et son eau devient amère si la colombe et la soif n'y viennent pas.

L'abondance devient le mal insupportable. L'eau qui jaillit de l'esprit et de l'âme se ressaisit elle-même, se change en une boue empoisonnée. Malheureux qui allait donner, qui était fait pour être obtenu, et pour répandre sa substance.

Sa richesse l'éveille. Sa lumière intérieure perce la nuit de son corps ; elle dissipe son sommeil. Ses fruits triomphent de ses racines. Ses puissances triomphent de ses faiblesses, et bien avant le jour, il est envahi d'un soleil. Il se dresse armé de sa vie, et tandis que les questions et les choses reparaissent autour de lui, il leur jette aussitôt le défi clair et joyeux de sa pensée. Mais personne n'est là. Il retombe au milieu de ses forces.

- C'est peut-être le malheur de Dieu et pourquoi il nous en veut tant. Comme nous crions : Seigneur, Seigneur, - Il crie d'une voix inintelligible : Humains, esprits ! ... écoutez-moi, comprenez-moi ! - mangez-moi, voici mon fils, voici mon sang. Mais personne n'en veut, et tout le monde a raison.

* qui me soutiendra ? qui m'entendra ?

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 Et puis…  il y a un moment — où tout ce qui est le plus certain — les bases mêmes de l'être vacillent

— palpitent — comme —

   comme un décor de toile qui va s'enlever

   comme un voilier qui sent le vent et bouge autour de son ancre et puis la connaissance devenue tremblante et

                        l'encens de la vanité —

                                analyser cela.

                     I, 339 (II, 212)[1898-1899]

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 La mer est en extase sous mes yeux. Toute cha- touillée de petits soleils.

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