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"- Arrête de dire que tu m'aimes, parce que tu ne m'aimes pas.

- Ça ne va pas, Vincent ? Bien sur que je t'aime !

- Non, tu ne m'aimes pas. Si tu m'aimais, tu me tuerais."

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"La Sécurité sociale n'a même pas les moyens de financer les fauteuils électriques, alors qu'elle les troue pour rembourser des cures thermales..."

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Je n'en veux à personne. Nul n'est obligé d'accomplir un acte contraire à ses convictions. Ce que je ne comprends pas, c'est que le geste que j'ai promis de faire puisse être assimilé à un crime au regard de la loi.

Ce n'est pas une histoire d'euthanasie, mais une histoire d'amour.

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"Quelqu'un meurt, c'est comme un silence qui hurle".

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"Sur les conseils du Dr Rigaud, j'ai pris rendez-vous avec une psychologue.

Elle doit avoir dans les vingt-cinq ans.

....

-Eh bien voilà. Suite à un accident de la route, il est muet, aveugle et tétraplégique...

Elle bute sur ce dernier mot, qu'elle me fait répéter et dont elle ne connaît manifestement pas le sens. Je lui explique, puis je lui brosse un tableau assez exhaustif de sa situation.

Au bout d'un moment, elle craque et se met à pleurer. Je la prends dans mes bras pour la consoler.

La pauvre petite... Je ne suis jamais retournée la voir."

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Oh, bien sûr, il y a toujours de bons moments. Ainsi quand nous recevons des visites, que nous partageons dans la joie. Cet air frais s'engouffrant à Berck nous fait le plus grand bien. Vincent peut prendre le temps de parler avec quelqu'un d'autre que moi, ce qui est pour lui un excellent dérivatif. Sans que je m'en mêle, car pour ne pas le gêner ou être indiscrète je le laisse se débrouiller seul avec son interlocuteur, même si pour celui-ci la «conversation» doit se révéler fastidieuse. Et moi j'en profite pour me changer un peu les idées. Cela nous permet à tous les deux de faire le point chacun de son côté.

Il nous arrive également d'éclater de rire, moi bruyamment, lui de l'intérieur. Par exemple, ce jour où, se plaignant d'avoir mal au dos et aux jambes, Vincent réclamait depuis longtemps que l'on vienne modifier sa position. Comme cela tardait, j'ai décidé de prendre les choses en main.

- Je vais te retourner moi-même, tu vas voir, me suis-je un peu vite vantée.

Sauf que voilà. Bien que Vincent eût perdu près de vingt-cinq kilos, je présumais de mes forces. J'eus beau passer mes deux bras autour de sa taille, je n'arrivai à rien. Alors je tentai un mouvement de bascule. Cette fois, je parvins à le soulever et à l'entraîner avec moi. Mais en fait de bascule, nous avons basculé hors du matelas, dans le vide. Et nous sommes tombés par terre, lui dessus, moi dessous, entre le lit et la table de nuit.

Nous ne nous sommes pas fait mal. Au contraire, un énorme fou rire nous a saisis de nous trouver aussi bêtes !

Seulement, peu à peu, je le sens bien, mes belles certitudes vacillent. Il y a bientôt deux ans que je vis pour Vincent, que je me bats pour lui et avec lui. Pas un jour, je crois, je ne l'ai laissé seul. Et chaque fois que je suis allée le voir, j'ai oublié tous mes soucis à sa porte pour mieux m'occuper de lui. J'ai profité du moindre instant que nous avons passé ensemble.

Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait par amour. Et c'est justement cet amour gonflé d'espoir qui m'a portée et permis de tenir. Cependant, si je crois avoir tout donné pour l'aider, il n'en est rien. Je me berce d'illusions. En fait, je n'ai pas cessé de m'aveugler pour me rassurer. Voilà une vérité très dure à avaler... C'est Vincent qui s'est chargé de me l'administrer, un soir où je vitupérais les médecins et leurs diagnostics défaitistes.

- Si je les avais écoutés, tous autant qu'ils sont, ai-je lancé, tu ne serais pas sorti du coma et tu n'aurais jamais été capable de communiquer !

Saisissant la balle au bond, Vincent me l'a renvoyée en pleine figure.

- Ça suffit, maman. Tu sais bien que je suis fichu. Que je ne guérirai jamais. Que je ne reverrai pas. Que je ne marcherai plus. Que je ne pourrai pas reparler. Alors arrête de te faire du cinéma.

Pétrifiée, j'avoue que je n'ai pas su quoi répondre.

Je l'ai déjà dit, je ne crois pas aux miracles. Peut-être ne suis-je pas une bonne chrétienne, ou ma foi n'est-elle pas conforme aux enseignements de l'Eglise, tant pis et peu importe. Je ne me permets pas de juger ou de critiquer ceux qui se rendent à Lourdes, mais je n'admets pas qu'il puisse exister une sorte de loterie divine en matière de guérison. Un miracle aurait-il dû se produire que Vincent n'aurait pas eu son accident. En plus, nous ne l'aurions pas su...

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