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Extrait ajouté par Cywen 2014-05-25T17:25:12+02:00

Il m’appelle sans arrêt « crétin »- ça et « enfoiré » . Le truc, c’est de pratiquer un petit ajustement linguistique en essayant de penser que ce sont des termes d’affection, tout comme, dans un couple, on se dit « mon chou » ou « mon lapin ».

Tone travaille chez Currys, une grosse boîte d’électronique et il arrive à se faire de petits extras en piquant du matériel Hi Fi, telle la grosse radiocassette que nous sommes en train d’écouter.

Tone se définit comme un « métalliste ».

Il s’habille en « métalliste ».

Denim bleu clair à tous les étages, longue chevelure blonde gominée coiffée en arrière, genre Viking efféminé.

Ses cheveux sont bien le seul élément efféminé de sa personne.

C’est un type brutal, pétri de violence.

Une soirée réussie en compagnie de Tone, c’est d’arriver à rentrer chez soi sans qu’il vous ait enfoncé la tête dans une cuvette de chiotte avant de tirer la chasse.

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Extrait ajouté par nini84 2014-09-15T11:25:58+02:00

-Pssst...

Penchée en avant sur son bureau, elle tente de me faire passer ce qu'elle tient dans son poing fermé. Vérifiant que Patrick ne regarde pas, je tends le bras derrière moi et elle me passe un morceau de papier plié. Patrick lève les yeux et je me hâte de transformer le mouvement en un étirement las, bras au dessus de la tête. Quand tout danger est écarté, je déplie le papier. Il dit "Ta beauté étrange, surnaturelle m'intrigue. Quand, oh, quand sentirai-je tes lèvres sur les miennes...?

Ou plutôt " Hé, bûcheur, aide-moi! Je suis très COONne et complètement bourrée. Sauve moi d'une humiliation totale. Quelles sont les réponses aux question, 6, 11, 18 et 22? ... Merci d'avance, vieux. La mongolienne derrière toi. PS: si tu cafardes, je te tue.

Elle me demande de partager ma culture générale avec elle; si ce n'est pas de la drague, je ne sais pas ce que c'est.

lepetitmondedeceline.blogspot.fr

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Extrait ajouté par Cywen 2014-05-25T17:29:20+02:00

J'aime Spencer et Tone -surtout Spencer-, et je pense que c'est réciproque, sauf que ce mot "aimer",nous ne l'utilisons jamais, du moins quand nous sommes sobres. Je ne peux pourtant m'empêcher de penser à mon dix huitième anniversaire : mes copains m'avaient attaché, nu, à la jetée de Southend et m'avaient fait avaler de force des laxatifs ; j'en déduis que leur amour s'exprime sous une forme qui défie les conventions.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-05-15T18:10:16+02:00

Une fois encore je grimpe l'allée de gravier en direction de mon logis. En fin de compte, tout s'est bien passé, à mon sens tout au moins.

Elle m'a invité dans sa chaumière, une preuve que, maintenant, elle me trouve "intéressant", ce qui n'était pas mon idée de départ ("sexy" aurait mieux répondu à mes attentes).

Ce changement d'éclairage s'agissant de ma petite personne me met un peu mal à l'aise, mais tout de même...

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Extrait ajouté par Palmyre 2018-11-05T14:45:51+01:00

Rebecca Epstein se tient les côtes. Nous sommes à Richmond Hill. Etendue sur mon futon, elle rit avec un plaisir sadique en martelant le sol de ses Doc Martens.

"Ce n'est pas si drôle , Rebecca, dis-je.

-Och, si c'est très drôle, crois-moi."

J'abandonne et me lève pour changer le disque.

"Excuses-moi, Jackson, mais l'idée de ces gens cachés dans l'abri de jardin en attendant ton départ..."

Le fou rire la reprend de plus belle. Je vais dans la chambre de Josh chercher un supplément de bière maison.

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Extrait ajouté par Galou-22 2015-05-15T13:15:30+02:00

Tandis que Tone et moi nous chamaillons, Spence se penche sur l'appareil et, nonchalamment, éjecte The Best of Zep qu'il envoie à la mer.

"Hé!", crie Tone en lui lançant dessus sa canette de Skol tout en lui courant après sur la jetée. Il vaut mieux rester en dehors de leurs bagarres. Tone, sans doute possédé par l'esprit d'Odin ou je ne sais qui, tend à perdre le contrôle de soi et si je m'en mêle, je finirai étendu par terre, Spencer assis sur mes bras maintenus au-dessus de ma tête tandis que Tony me pétera à la figure. Je me tiens donc peinard et bois ma bière tout en regardant Tone essayer de balancer les jambes de Spencer par-dessus la rambarde.

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Extrait ajouté par Galou-22 2015-05-15T12:49:22+02:00

On écoute maintenant "Staiway to Heaven".

"Faut-il vraiment qu'on se farcisse cette connerie hippie, Tone ? demande Spencer.

- Cette "connerie", c'est les Zep, Spence.

- Je sais Tone. C'est bien pour ça que je voudrais que tu arrêtes cette saloperie de cassette.

- Mais les Zep règnent, Spence. Ils sont sans rivaux.

- C'est toi qui le dis.

- Pas seulement moi : c'est un groupe important ils ont une influence incroyable.

- Tu te rends compte qu'ils parlent de lopettes, Tony ? C'est gênant, tout de même.

- Pas de "lopettes", de lutins...

- D'elfes plutôt, dis-je.

- Ce n'est pas seulement les lutins et les elfes, c'est Tolkien. C'est de la littérature, imbécile."

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Extrait ajouté par Cywen 2014-05-25T17:28:51+02:00

Ne vous trompez pas : "Solitaire" est un gros mot. Dites aux gens que vous avez un problème d'alcool ou un dérèglement du comportement alimentaire, ou simplement que votre père est mort quand vous étiez gosse, et vous voyez une lueur d'intérêt s'allumer dans leurs yeux : ce pathos, telle une pièce de théâtre, est pour eux un enjeu fascinant car ils peuvent s'impliquer, discuter, analyser, et, pourquoi pas, se mêler de guérir. Mais dites à quelqu'un que vous vous sentez seul. Il vous semblera compatissant, mais regardez attentivement, et vous verrez une main se tordre dans son dos vers la poignée de la porte, comme si son propriétaire, trouvant la solitude contagieuse, s'apprêtait à se ruer dehors. Parce que la solitude est un phénomène banal, humiliant, évident, terne et laid.

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Extrait ajouté par Cywen 2014-05-25T17:28:19+02:00

« Et toi Brian ? Un peu d’action dans ta vie ?

- Pas vraiment. »

Cette réponse me semblant un peu faible, j’ajoute avec nonchalence :

« Il y a une fille, Alice, qui m’a invité demain dans sa ferme à la campagne, donc…

- Sa ferme ? demande Spencer. Elle fait quoi ? Elle trait les vaches ?

- Mais non, dans son cottage, tu vois, chez ses parents.

- Tu la sautes alors ? demande Tone.

- C’est platonique.

- Qu’est-ce que ça veut dire « platonique » ?, demande Spence, qui le sait fort bien.

- ça veut dire qu’elle se laisse pas sauter, résume Tone.

- Je ne la saute pas parce que je ne le souhaite pas.

Pas encore en tout cas.

Si je le voulais, je le ferais.

- Une de tes expériences récentes prouve que ta volonté n’y peut rien… »

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Extrait ajouté par Cywen 2014-05-25T17:27:48+02:00

Tous les jeunes se font du mouron. C'est normal, inévitable. Grandir, c'est ça. A seize ans, ma plus grande inquiétude dans la vie, c'était de ne plus rien réussir d'aussi brillant, d'aussi noble, d'aussi pur, d'aussi tangible que mon triomphe au certificat de fin d'études secondaires. Évidemment, c'est du passé. Du haut de ma dix-neuvième année, je veux croire que je suis beaucoup plus cool et beaucoup plus sage.

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