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Voici une jolie dystopie que nous présente Alexandra CECCARELLI avec une hypothèse possible des multiples futurs (dont peu sont réjouissants, il faut le reconnaître) qui pourraient nous attendre : l’humanité sous cloche, où l’air est payant, dans un monde si pollué qu’il faut un masque pour sortir.

Les personnages sont bien campés, leur évolution psychologique, parfois contrainte par les circonstances, fait d’eux des héros ou des lâches. Personne n’est parfait, chacun a ses petits défauts.

Les références au film Total Recall sont claires mais l’auteure a réussi à bâtir une histoire originale qui nous tient en haleine. À quand la suite, Alexandra CECCARELLI ?

Je n’ai pas envie de révéler les surprises de ce roman… Ce serait gâcher votre plaisir… Alors si je parle de mon ressenti, une fois que j’ai fini la lecture de ce tome 2, je ferai ces remarques. La première, c’est qu’Alexandra Ceccarelli a su s’emparer avec brio de sujets d’actualité tels la raréfaction de l’oxygène ( la teneur en oxygène a baissé de plus de 2 % dans l’océan or c’est l’océan et l’arbre qui en produisent en majorité et qui permettent de réguler l’air que nous respirons ) la nécessité de limiter les naissances : le « un enfant par couple » , la sélection des embryons « en tout bien, tout honneur, pour la bonne cause » ( l’eugénisme donc ) le problème de la déforestation ou la régénération des forêts, les magouilles politiciennes … et les traiter, l’air de rien, en background d’une intrigue riche en rebondissements, en suspens. La seconde, c’est que cette science fiction fait une belle part à la psychologie des personnages : leur ressenti, leur douleur… C’est certainement ce qui a contribué à ce que je m’identifie à eux et que je me sente (notamment) menacée constamment par ce possible manque d’oxygène, à tout moment… Enfin la dernière remarque, c’est que le texte est impeccable : l’écriture est fluide, certains passages sont poétiques… ce qui fait que, ne manquant pas d’oxygène, je l’ai dévoré tout comme le premier…