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Livre que j'ai du lire pour l'un de mes cours (il y a quelques années déjà)

Ce n'est pas le meilleur livre que j'ai lu pour mes cours, mais il est loin d'être l'un des plus ennuyeux.

Ce roman frappe, c’est le moins qu’on puisse dire. Les propos sont crus, de même que les mots utilisés. Les phrases sont longues, voire suffocantes. En revanche, c’est ce qui en fait une œuvre intéressante. Les sujets abordés étant le sexe et l’érotisme, il est tout l’opposé d’un roman érotique. Il s’agit d’une critique de la société sur les perversions, écrite avec une plume acerbe. « (…) mais qui croyez-vous que je sois, je suis la fille d’un père comme n’importe quel père, et que faites-vous ici dans cette chambre à me jeter du sperme au visage alors que vous ne voudriez pas que votre fille en reçoive à son tour (…) » (p.108) Prendre note que ce n'est pas un livre qu'on peut lire rapidement!

Ce livre a été une grande claque en pleine tête.

L'auteur a une manière d'exprimer sa vision de la vie, de la femme, de son père, et de la mort, qui vous emporte avec elle dans son introspection, et vous donne de quoi réfléchir même une fois le livre refermé.

À lire, ne serait-ce que pour l'expérience.

Un roman sympathique mais qui est parfois un peu décousu, l'autrice nous embarque dans son univers un peu difficilement.

Il ne faut pas souhaiter de ce livre un récit linéaire sur la vie d’une putain, puisqu’il s’agit plutôt d’une introspection profonde dans les pensées d’une femme tourmentée. Le style d’écriture peut parfois porté à confusion étant donné la longueur des phrases, mais les pensées qu’on y découvre sont tellement tordues, choquantes et déstabilisantes qu’on ne peut qu’être fasciné par la profondeur de ce qu’on y découvre. Ce qui me surprend , c’est surtout la lucidité avec laquelle elle dépeint négativement le monde qui l’entoure en adhérant tout de même aux principes qu’elle critique, et ce, en voulant toujours être la plus belle ou la plus jeune aux yeux des hommes qui croisent son chemin.

Avec Putain, Nelly Arcand nous fait pénétrer dans un univers on-ne-peut plus cru. Bien sûr, le monde de la prostitution nous est décrit sans détour, mais c'est plutôt son regard amer sur sa mère, sur son père, sur les gens et la vie en général (et la mort) qui frappe dans ce récit autobiographique écrit comme pas un autre. La proposition, pourtant très encadrée dans ses idées et dans la répétition de ces thèmes, n'est pas celle d'un récit conventionnel. Séries d'anecdotes, d'idées tressées dans un canevas de barbelés qui balafrent le lecteur qui ne peut sortir indemne d'une telle lecture. Et, malgré les mots qu'elle poignarde sans point ni virgule, il est impossible de ne pas être happé dans cette âpre poésie qui se digère pourtant comme une poignée de clous.

J'avais acheté ce livre parce que le sujet m'intéressait vraiment et qu'il me semblait pouvoir atteindre les coulisses d'un monde que je ne connaissais pas, reflétant une réalité glaçante.

Les livres que je n'ai jamais pu terminer se comptent actuellement sur les doigts d'une main mais celui-ci se rajoute à ma liste. Le style d'écriture m'a un peu dérangée, surtout qu'on a à faire à une succession de sentiments négatifs. J'ai stoppé ma lecture parce qu'il y avait trop de haine, de mal être, sans pouvoir faire une "pause" et digérer ce qui a été dit.

J'ai l'impression que ça lui a fait du bien d'écrire ce livre mais qu'il n'a pas été rédigé pour être lu par d'autres personnes (idées successives sans lien, par exemple). Pour moi, c'est le brouillon d'un très bon récit autobiographique, mais il me manque certaines choses pour continuer cette lecture.

J'ai beaucoup aimé Putain. Aucun dialogue, à vrai dire, même aucun vrai récit, mais une écriture sublime, touchante, belle dans sa simplicité sans pitié. Une réalité cruelle, surtout parce qu'elle est psychologique, y est dépeinte sans vulgarité, sans artifice, parce qu'il aurait été facile de choquer sans bousculer.

La vision de l'auteure sur la femme, l'homme, le sexe, la vie, la mort, est d'un pessimisme qui dérange, qui vient nous chercher très, très loin. Sans partager l'opinion qui est transmise, encore et encore, à travers les pages de ce roman, on arrive à compatir pour la narratrice.

À lire. Vraiment. Parce que même si ce roman s'appelle Putain, même si la prostitution est le seul aspect de la vie de la narratrice qui est exploitée, le vrai sujet du livre demeure la psychologie complexe, fascinante, torturée et désillusionnée d'une femme victime d'une société malade.

Cela ne m'arrive pas souvent, mais je n'ai pas pu terminer ce livre. C'est surtout l'écriture, plus que le sujet qui m'a dérangée.

J'ai eu du mal a terminer ce livre, sans doute parce que c'était une lecture imposée et que j'ai toujours plus de mal quand on m'oblige a lire un livre que si je le choisi, mais surtout, c'est la forme qui m'as dérangé une succession d'éléments sans queue ni tête assez difficile a suivre et si j'ai aimé le contenu, il est triste de s’apercevoir qu'il n'y a aucun optimisme entre ces pages.