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Argent

Je tiens à remercier les éditions Recamier pour l’envoi de cet ouvrage « Quand l’abîme te regarde » d’Éric Emeraux, ainsi que l’équipe de Babelio, en particulier Alexandrine, pour cette invitation privilégiée de Masse Critique.

En 1994, le Colonel Michel Rinocci part en mission en Bosnie-Herzégovine avec les chasseurs alpins pour traquer un chef de guerre surnommé Vuk, un barbare responsable d’atrocités durant la guerre en Yougoslavie. Bien que Vuk ait été présumé mort à l’époque, les souvenirs de ces horreurs resurgissent pour Michel, dit Rhino, désormais à la tête de l’OCLCH (Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine), après un cambriolage à Paris en 2021 qui le remet sur les traces de Vuk. L’histoire alterne entre les flashbacks de 1994 et le présent, pour dévoiler les secrets enfouis du passé.

Un autre personnage clé est David Rinocci, le fils de Michel. Élevé seul par son père depuis la mort de sa mère, David ignore tout de cette femme, et le silence de Michel le trouble. Les relations père-fils sont tendues, David reprochant à Michel de ne pas tenir ses engagements.

David se rend à Sarajevo pour présenter des jeux vidéo et rencontre Julie. Cependant, leur séjour en Bosnie tourne mal lorsqu’ils sont repérés par les hommes de Vuk.

Résumer ce livre est difficile tant il est riche en éléments et en intrigues parfois déroutantes. Avec ses 640 pages, ce roman est long et il est facile de s’y perdre parmi les nombreux personnages et lieux. Ce livre comporte également beaucoup d’acronymes qui peuvent aussi vous perdre par moment. Mais l’auteur a pensé à tout avec les petites annotations en bas de page.

Je salue néanmoins le travail de l’auteur, Éric Emeraux, ancien chef de l’OCLCH, dont l’expérience et les compétences se reflètent clairement dans ce roman. L’histoire est captivante et bien construite, mais sa longueur et sa complexité peuvent rendre la lecture ardue. Pour bien suivre l’intrigue, il faut s’imprégner des personnages, des lieux et des situations, sous peine de perdre le fil de l’histoire. J’ai moi-même dû prendre des notes pour m’y retrouver.

Éric Emeraux démontre une grande maîtrise de son sujet. Son roman, richement documenté et détaillé, ne manque de rien et maintient un suspense insoutenable.

N’oubliez pas : « Quand l’abîme te regarde, tourne-toi vers la lumière ! »

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Commentaire ajouté par Matatoune 2024-05-27T16:31:01+02:00

« Il n’y a pas de guerre sans crimes de guerre » montre le premier thriller d’Éric Emeraux. Au moment où la Russie envahit l’Ukraine, le colonel Michel Granier-Rinocci dit Rhino découvre un charnier en Bosnie-Herzégovine. II est directeur de l’Office Central de Lutte contre les Crimes contre l’Humanité et les crimes de haine, en fait l’acronyme OCLCH.

À 55 ans, son héros porte des rides d’amertume, qui saillent de plus en plus, tant il devient difficile pour lui de côtoyer les horreurs des crimes les plus graves. Heureusement, il revient de trois semaines de vacances. Mais déjà ses supérieurs le mettent sur la touche pour sa trop grande liberté d’action.

Éric Emeraux entraîne son lecteur dans un domaine souvent secret et méconnu, celui de la section de gendarmerie s’occupant des crimes de guerre, notamment ceux des Balkans, qualifiés de crimes contre l’humain. Il crée un personnage, Rhino. « Comme le rhinocéros, il vit en solitaire la nuit et adore la boue, qui est sa plus grande protection contre les nuisibles. »

À partir d’un braquage, Rhino et son équipe remontent la piste d’un dangereux criminel de guerre et trafiquant notoire, Mirko Nikolić, dit Vuk, qu’il croyait pourtant mort. La poursuite s’avère difficile et contraint le gendarme à revoir ses certitudes. Il n’en réchappera pas sans dommages intimes importants.

Les crimes de guerre, notre actualité !

Avec les retours en arrière durant la guerre des Balkans, le lecteur est impressionné de confondre Bosnie et Ukraine, Serbes et Russes. Ainsi ce roman policier atypique s’inscrit dans une actualité de façon déstabilisante. La fiction a des accents de vérité. Surtout, dans la seconde partie, où s’emmêle encore l’action de Moscou, la salle du Bataclan avec une maladie congénitale, devenue signifiante.

Le style accumule les faits, les détails et les personnages comme s’il voulait être exhaustif. L’écrit se veut aussi pédagogique. Il explique les différents services, leurs procédures, leurs avancées techniques et les conséquences géopolitiques.

Cette accumulation peut en lasser certains et pourtant la quête des origines du fils de Rhino, aidée de la jeune Julie, devient rapidement le fil conducteur qui permet de suivre les nombreux rebondissements.

Une traque plutôt qu’une enquête,

Éric Emeraux ne propose pas une enquête. La découverte des éléments du braquage avec la recherche des origines induit une traque aux ramifications nombreuses et complexes.

En plaçant adroitement des extraits des journaux tenus par Rhino, il laisse entrevoir la figure humaine d’un héros, cadenassé dans l’étroitesse des ordres à suivre, des enquêtes à mener et des résultats à trouver.

Car, Éric Emeraux poursuit plusieurs objectifs. Témoigner de la bravoure et du courage de ses compagnons comme un hommage à des hommes qui s’oublient au service de la justice et de la France, mais surtout pour le respect de l’humain.

Rendre compte des exactions. La lecture en est éprouvante et incite à abandonner notre naïveté. Pendant les périodes de conflit, il semble que la violence ne connaisse aucune limite. Alors, dans ce dédale de détails, les personnages de David, et son amie Julie, apportent une fraîcheur qui sauve de la noirceur ambiante.

De façon plus concise

Ancrée dans une réflexion plus vaste sur la nature humaine et ses pires dérives, la narration d‘Éric Emeraux se concentre sur la traque d’un criminel de guerre impuni des Balkans, auquel il est intimement mêlé.

Ce roman policier inclut des citations de Rimbaud par David, la danse des prisonniers de Van Gogh et fait référence au roman d’Ivo Andrić, Le Pont sur la Drina.

Malgré tout, Quand l’abîme te regarde, « alors tourne-toi vers la lumière », susurre Rhino à notre oreille parodiant une citation de Nietzche. Alors, comme le rappelle Raymond Aron, cité par Éric Emeraux :« Peut-être la suprême vertu, en notre siècle, serait-elle de regarder en face l’inhumanité sans perdre la foi dans les hommes. » Sous le mode ludique, ce thriller nous y invite parfaitement !

Chronique illustrée ici https://vagabondageautourdesoi.com/2024/05/27/eric-emeraux-quand-labime/

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Commentaire ajouté par IsaH62 2024-05-28T15:27:36+02:00
Argent

L'auteur sait de quoi il parle et on le ressent bien tout au long de la lecture.

Un très bon témoignage à travers ce récit d'un système que je ne connaissais pas vraiment.

On a une présentation assez détaillée sur le fonctionnement des différents services, de leurs collaborations possibles ou simulées, des rouages politiques qui régissent chaque décision (ou pas).

Avec son expérience de terrain Éric Emeraux sait nous présenter les différents enjeux politiques et militaires, les décisions incohérentes qui sont parfois prises, les manipulations et les mensonges d'un service à l'autre.

La lecture demande une certaine attention face au nombre de personnages et de la complexité des interférences entre eux.

Il y a aussi beaucoup d'acronymes, et même s'ils sont expliqués j'en ai vite perdu la définition.

Attention aux âmes sensibles, on est ici dans un récit de guerre et certaines scènes sont assez cruelles.

Elles sont peu nombreuses, mais il y en a.

Malgré tous ces points c'est une lecture prenante, rythmée par de nombreux rebondissements avec un suspense bien présent.

L'histoire est bien construite et a su me captiver jusqu'à la dernière ligne.

Même si elle peut paraître complexe l'auteur maîtrise son sujet (et pour cause !) et sa plume m'a entraînée tout au long de ces 640 pages sans effort.

Un final difficile à prévoir et c'est tant mieux, cela renforce toute l'intensité du récit.

Un final d'ailleurs qui me laisserait presque à penser qu'une suite serait possible.

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