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« Il ne faut pas oublier que ce sont les femmes, dans trois cas sur quatre, qui demandent la séparation… Et pourquoi la demandent-elles? Diverses études montrent que la cause numéro un est le désappointement… Elles ne supportent pas le quotidien sans la romance : je m’ennuie, donc je veux refaire ma vie… ».

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Mais peu importe qui, de l’homme ou de la femme, portait la culotte, les couples traditionnels vivaient dans une telle codépendance économique que la survie de chacun dépendait de l’appartenance à Un couple. De plus, au-delà de la codépendance économique, la majorité de ces couples vivait aussi une codépendance émotionnelle fusionnelle, véritable carcan qui tuait toute initiative personnelle spontanée. Une fois marié, le couple devenait la norme à suivre et tout devait se vivre en couple, qu’il soit à dominance patrifocale ou matrifocale. Il y avait peu de place pour l’homme ou la femme en tant qu’individu. En apparence stables, nous savons aujourd’hui que les couples les plus fusionnels sont les plus susceptibles de violence verbale, économique, psychologique, sexuelle et physique. Nos grands-mères et nos grands-pères supportaient souvent l’inacceptable.

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Ma propre mère se faisait appeler « Madame Jean-Charles Dallaire », prenant aussi le prénom de son mari comme beaucoup de femmes de son temps; elles le gardaient même après le décès du conjoint. Mais que l’on ne s’y trompe pas, le véritable chef de la famille, chez moi comme chez beaucoup de familles au Québec et à travers le monde, c’était elle. Mon père travaillait à l’usine, rapportait son salaire et le confiait à sa femme qui gérait non seulement le budget et l’argent de poche de son mari, mais l’entretien de la maison, l’éducation des enfants, les activités sociales et, probablement, leur vie sexuelle. Et elle réussissait à faire des merveilles avec le maigre salaire gagné à la sueur du front de mon père, lequel s’est tué à l’ouvrage pour les gens qu’il aimait (il est effectivement mort d’une maladie industrielle). Pour joindre les deux bouts, ma mère s’était procuré une machine à coudre et faisait de la couture pour les autres « cheffes » de famille du quartier afin d’arrondir les fins de mois. Dans ce couple, Un plus Un égalait Une.

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Ce livre présente le tome deux de la vie conjugale. Si la vie de couple était aussi facile que nous le laissent entendre nos contes de fée, la thérapie conjugale n’existerait pas. Il n’existerait pas d’Ordre professionnel regroupant des milliers de thérapeutes conjugaux. De nombreux psychologues n’en feraient pas leur principale source de revenus. De plus, il n’y aurait pas un nombre aussi élevé d’avocats pratiquant le droit matrimonial (60 % des avocats dans certains pays). La profession de médiateur7 n’aurait pas été créée à la fin des années 80 pour aider les couples à divorcer sans tout casser. Et — quel paradoxe! — aucun de ces professionnels ne divorcerait. Non, la vie de couple n’est pas facile et personne, absolument personne n’est préparé au mariage. C’est plutôt le mariage lui-même qui nous prépare au mariage, tout comme on apprend à être parent à partir du moment où l’on a des enfants. L’amour et la bonne foi sont loin d’être suffisants; encore faut-il faire d’immenses efforts pour acquérir la conscience et les nombreuses connaissances, attitudes et aptitudes nécessaires à la vie à deux.

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Contrairement à certains auteurs, je n’ai pas écrit ce livre sur la base de ma seule expérience personnelle, quoique j’aie eu à maintes occasions la possibilité, dans mon propre couple, de vérifier la véracité des principes qui y sont présentés. Ce livre n’est pas non plus basé uniquement sur mon expérience professionnelle de thérapeute conjugal, même si de nombreux couples m’ont confirmé l’utilité et la puissance des techniques que je leur ai enseignées en consultation depuis près de trente ans de pratique. Cet ouvrage n’est pas non plus un livre de recettes idéales comme de nombreux autres qui vous promettent qu’en suivant leurs directives à la lettre, vous serez heureux pour le reste de votre vie.

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Nous savons, par exemple, que le risque de suicide est plus faible chez les personnes mariées et qu’il augmente chez les divorcés, les séparés et les veufs. Le taux de suicide serait jusqu’à dix fois plus élevé chez les célibataires malheureux. Les personnes heureuses dans leur couple vivent plus longtemps et en meilleure santé que les personnes malheureuses en ménage ou mal à l’aise dans leur célibat. C’est du moins la conclusion à laquelle arrivent les chercheurs Lois Verbrugge et James House de l’Université du Michigan5. D’après leurs recherches, un mariage malheureux augmente les risques de maladies de 35 % et écourte la vie de quatre ans. Leur hypothèse est que les partenaires malheureux sont plongés dans un état d’irritation physiologique permanent et diffus, c’est-à-dire qu’ils sont dans un état chronique de stress physiologique et psychologique. Cette tension accélère le processus de vieillissement du corps et de l’esprit, lequel se manifeste par des désordres physiques tels les différents problèmes cardiaques, l’hypertension artérielle et des symptômes psychiques tels l’anxiété, la dépression, la violence, l’alcoolisme, les toxicomanies, etc.

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Depuis plus d’une décennie, de nombreuses équipes de chercheurs se sont penchées sur les couples heureux. On les a questionnés, testés, analysés et invités à vivre sous observation, soit dans leur milieu familial, soit dans des laboratoires spécialement conçus à cet effet. On a ainsi compilé de précieuses données sur les couples heureux et découvert certaines caractéristiques qui les différencient des couples malheureux. Il n’existe évidemment pas de formule miracle toute faite ou de trucs infaillibles utilisés de façon systématique par tous les couples qui se disent heureux à long terme. D’ailleurs, quand on demande à ces couples heureux le secret de leur bonheur conjugal, ils ne savent que répondre : ils sont heureux, mais sans trop savoir pourquoi.

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La baisse de la pratique religieuse, la découverte de la pilule contraceptive, la révolution sexuelle des années 70, le relâchement des mœurs, les lois plus permissives sur le divorce, la culture du Moi (le « me, myself and I »)3, la philosophie du « ici et maintenant » et la culture des loisirs à tout prix sont d’autres éléments qui expliquent la fragilité des promesses faites au pied de l’autel ou devant une cour civile. On se sépare aujourd’hui pour des raisons beaucoup plus subjectives (incompatibilité de caractères, désaccord au sujet des priorités de vie, partage non équitable des tâches…) que les raisons traditionnelles objectives et vérifiables en vigueur avant la loi actuelle sur le divorce : violence, non consommation du mariage, alcoolisme ou toxicomanies, refus de pourvoir ou infidélité. On s’engage aussi plus facilement, sachant que l’on peut divorcer plus rapidement, caractéristique de la société de consommation, du «jeter après usage».

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Plusieurs facteurs expliquent l’augmentation croissante de l’échec des mariages contractés avec l’espoir que «l’amour rimera avec toujours». Car ce n’est pas faute d’amour ou de bonne volonté de la part des deux partenaires si les couples divorcent, comme me l’ont prouvé les milliers de couples que j’ai reçus en thérapie conjugale depuis la fin des années 70. Les causes sont variées et relèvent beaucoup plus souvent de la méconnaissance de la psychologie différentielle des sexes, de l’absence de certaines habiletés relationnelles et du refus de faire les efforts nécessaires à l’adaptation à la vie conjugale. J’aurai l’occasion d’y revenir. Pour le moment, analysons rapidement les facteurs corrélés au taux de plus en plus élevé de relations qui se retrouvent dans un cul-de-sac.

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D’après les sociologues, le taux de divorce continue de grimper dans tous les pays pour lesquels l’Organisation mondiale de la santé compilent des statistiques. D’une moyenne de 5% qu’il était en 1890, ce taux est passé à 18 % en 1920 et à 30 % en 1950. Pour les couples mariés durant les années 70, la probabilité de divorce s’élève à près de 50 %. On estime à 67 % la possibilité de divorce des couples mariés depuis 19901. Le taux d’échec des couples reconstitués, contrairement à la croyance populaire, est de 10 % supérieur au premier mariage; de plus, le deuxième divorce survient encore plus rapidement que le premier. Les couples vivant en concubinage ou en union libre présentent un bilan encore plus catastrophique, les liens de ces couples étant plus faciles à défaire et provoquant moins de répercussions légales.

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