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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-30T14:27:39+02:00

Reese à Mase (point de vue de Mase)

“— Chaque pas que j’ai fait dans ma vie m’a menée à toi, murmura-t-elle. Je suis arrivée ici aujourd’hui, et je ne regrette rien. Pour toutes les mauvaises choses qui me sont arrivées, j’ai été récompensée en retour par quelque chose de magnifique. Grâce à toi ça en valait la peine. Tu es un don du ciel. J’ai survécu au pire. Ma récompense est que Dieu t’ait placé sur mon chemin.

Je ne me souciai plus de retenir mes larmes.

Je sanglotai dans ses bras.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-30T13:17:09+02:00

“— Mase ?

De nouveau sa voix m’appelait, et j’inspirai profondément, mettant de côté la bouffée de haine et de vengeance que m’inspirait cet inconnu. Pour l’instant, Reese avait besoin de moi. Elle n’avait pas besoin que je pète un plomb. Elle me faisait confiance.

— Oui, bébé.

— Moi aussi, je le déteste.

Cette affirmation faillit avoir raison de moi.

— Je vais tout effacer. Je le jure devant Dieu, Reese. Un jour, tu n’auras plus comme souvenir que moi et ce que nous vivons ensemble. Je te le jure.

Elle tourna la tête et déposa un baiser sur ma poitrine avant de se pelotonner tout contre moi.

— Je te crois.

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-30T13:11:31+02:00

“Je jetai un œil au judas et retins un cri de surprise.

Comme dans un rêve, il venait de se matérialiser devant ma porte d’entrée. Ses cheveux tirés en arrière laissaient paraître son air déterminé, la mâchoire serrée. Il était là. Le choc céda le pas à l’inquiétude. J’ouvris aussitôt le verrou et la porte en grand.

— Mase, est-ce que tout va bien ?

Il me fixa, fit mine de s’avancer vers moi puis se ravisa.

— Non. Je peux entrer ? demanda-t-il d’une voix tendue.

Je hochai la tête et m’effaçai pour le laisser passer.

— Il y a un problème ?

J’étais nerveuse, je redoutais sa réponse.

Mase pénétra dans l’appartement. Son regard glissa lentement sur mon corps, de haut en bas, puis de bas en haut. Très lentement. Lorsqu’il posa de nouveau les yeux sur mon visage, j’y décelai une lueur qui me fit frissonner.

— C’est encore mieux que ce que j’imaginais. Et crois-moi, bébé, je t’ai imaginée dans cette tenue des tas de fois.

Sa voix donnait l’impression qu’il caressait les mots plus qu’il ne les disait. Son ton grave me fit de nouveau frissonner. J’en restai muette. Son regard m’avait dérobé tous mes mots.

— Je ne veux pas que tu sortes avec Thad, annonça-t-il avec fermeté.

À cette affirmation je sortis de mon étrange torpeur.

— Comment es-tu au courant ? l’interrogeai-je.

Et pourquoi ça te préoccupe ? pensai-je en mon for intérieur.

— Il l’a dit à Grant, répliqua-t-il. Je te laissais du temps. Tu avais l’air nerveuse. Je ne voulais pas te bousculer. Mais si tu dois sortir avec quelqu’un, ce sera moi, Reese. Pas cette espèce de playboy de Thad.

Il avait prononcé ces derniers mots dans un grognement qui me fit sursauter.

— Il ne sait rien sur toi. Il ne saura pas déchiffrer tes expressions pour savoir quand tu aimes ou pas quelque chose. Il ne saura pas s’il te met mal à l’aise ou si tu as besoin d’aide pour lire. Il ne saura pas que tu as deux rires différents. Un vrai, et l’autre qui veut dire que tu es tendue. Il saura que dalle. Moi si.

Mase Manning était-il véritablement en train d’essayer de me persuader de sortir avec lui ?

Pensait-il que j’avais besoin d’arguments de vente pour accepter ?

— Et il fera forcément une boulette, un truc qui te fera du mal, et je le massacrerai. Je ne suis pas un mec violent mais, sans déconner, s’il te fait quoi que ce soit, je péterai un plomb, bébé. À en devenir fou. Alors je vois les choses comme ça : tu vas annuler ta soirée avec lui et faire de nouveaux projets. Avec moi.

— O.K., acquiesçai-je en souriant avant même qu’il n’essaie de me convaincre de plus belle.

Il ouvrit la bouche, puis la referma. Quelque chose de l’ordre du plaisir traversa furtivement son regard et il fit un pas dans ma direction.

— O.K. ? répéta-t-il.

— Oui, O.K., confirmai-je en hochant la tête.

Un sourire souleva le coin de ses lèvres sublimes.

— O.K., tu vas annuler le rencard avec Thad et avoir d’autres projets avec moi ? Tout le week-end ?

Tout le week-end. Il était ici tout le week-end ? J’opinai du chef, incapable de réprimer un large sourire. J’allais passer l’intégralité du week-end avec Mase. Il était venu jusqu’ici pour me voir.

Me voir moi !

Mase parcourut la distance qui nous séparait et prit mon visage entre ses mains. Mon corps se raidit avant de se détendre presque aussitôt. Son parfum arriva jusqu’à moi, me réconfortant.

— Je vais t’embrasser, Reese. Je ne peux pas me retenir plus longtemps, souffla-t-il dans un murmure avant que la douceur de ses lèvres n’effleure les miennes.

Il déposa délicatement des baisers doux aux coins de ma bouche avant de faire glisser sa langue sur ma lèvre inférieure comme pour me demander de l’ouvrir. Je savais qu’il fallait ouvrir la bouche, mais ça me semblait si intime. Je n’étais pas sûre d’être prête à ça. Ou de réussir à le faire correctement.

— Je t’en prie, ouvre tes lèvres pour moi, supplia-t-il tout contre moi.

Je me rendis compte que j’aurais pu faire tout ce qu’il me demandait. J’entrouvris les lèvres et retins ma respiration lorsque sa langue se glissa à l’intérieur pour effleurer la mienne et l’inviter à jouer. Il avait un goût de menthe poivrée. Un gémissement sourd résonna dans sa poitrine et une de ses mains se posa sur le creux de mes reins pour m’attirer contre lui, tandis que son autre main se glissait dans mes cheveux pour envelopper ma nuque. Sa manière de me tenir était différente. Il faisait attention à moi.

Sa langue continua à taquiner la mienne et je me prêtai au jeu en explorant le parfum mentholé de sa bouche. Lorsque ma langue s’aventura sur sa lèvre inférieure, il serra le poing contre le bas de mon dos. Il inspira rapidement et son corps trembla.

Alors je recommençai.

Cette fois-ci, un gémissement de satisfaction sortit de sa gorge. Puis il interrompit notre baiser pour poser son front contre le mien.

— Je savais que tu serais délicieuse. Mais nom de Dieu, bébé, tu as le goût du paradis.

Ma poitrine se gonfla et je souris. Je n’avais pas fait de faux pas. Il avait apprécié cet instant autant que moi.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-30T12:46:07+02:00

“Elle émit un petit rire, puis se couvrit la bouche pour réprimer un sanglot. Je ne savais pas trop si je devais la réconforter ou attendre que ça passe, quand elle se leva d’un bond pour se jeter dans mes bras. Ses bras encerclèrent mon cou et elle se plaqua contre moi. Un nuage suave au parfum de cannelle engloutit tous mes sens.

— Merci… je ne sais pas comment… ce n’est pas suffisant. Je ne trouve pas les mots. Mais… merci, murmura-t-elle, débordée par un nouveau sanglot en s’accrochant à moi.

J’enroulai délicatement mes bras autour d’elle en essayant de ne pas penser à la sensation incroyable de ses seins contre mon torse. Elle était émue, elle me remerciait : je n’allais pas profiter de la situation.

— Je t’en prie. Je suis content que tu sois prête à le faire. Tu es destinée à de grandes choses, Reese. Tu avais juste besoin d’un coup de pouce.

Elle recula pour me regarder et me gratifier d’un sourire larmoyant avant d’enfouir son front contre ma poitrine.

— Tu es incroyable. Je ne sais pas pourquoi tu veux m’aider ni ce que j’ai fait pour mériter ça. Je t’ai réveillé en chantant, et j’ai conscience de chanter mal, et probablement très fort. J’ai cassé ton miroir et laissé tout un bazar que je n’ai toujours pas nettoyé, et j’ai mis du sang partout sur toi. Je ne vois pas ce qui t’a incité à faire tout ça pour moi. Mais merci.

Elle avait déballé tous ses sentiments dans un souffle, lovée contre ma poitrine.

Le sourire aux lèvres, je posai une main sur ses cheveux. Je réfrénai l’envie de le faire depuis que j’avais constaté qu’ils étaient dénoués. C’est bien ce que je pensais : ils étaient soyeux.

— Tu as cassé le miroir de ma sœur, et je me moque pas mal de Nan. En plus, elle a les moyens de le remplacer. Tu n’as pas mis de sang sur moi, seulement par terre, et j’ai tout nettoyé. C’est de l’histoire ancienne. À part ça, oui, tu chantes atrocement mal. Mais il y a quelque chose chez toi, Reese, qui me donne envie de dissiper l’air perdu que je lis dans tes yeux.

Je la sentis se raidir dans mes bras, puis elle desserra son étreinte, recula pour me scruter, avant de se détacher de mon cou et de s’écarter de quelques centimètres. Un sourire dansait sur ses lèvres.

— Je chante comme une casserole, hein ? (Elle éclata de rire.) J’étais tellement mal quand je me suis retournée et que je t’ai vu. (Elle secoua la tête.) Je cuisine mieux que je ne chante. Promis. Je peux te faire à dîner ce soir ? J’ai envie de faire quelque chose pour toi.

Jamais je n’avais été aussi énervé d’avoir de nouveaux chevaux en pension. J’aimais bien l’argent, et j’avais besoin de chevaux pour faire tourner le ranch. Mais merde, sur le moment je m’en serais bien passé.

— Il faut que j’y aille, répondis-je.

La lueur dans son regard s’estompa un court instant.

— C’est vrai. Tu dois rentrer au Texas. J’avais oublié.

Je hochai la tête.

— Il faut que je file à l’aéroport.

Je me relevai et elle recula pour mettre de l’espace entre nous. Je ne voulais pas qu’elle s’éloigne et qu’elle emporte avec elle son parfum de cannelle sucrée.

— Le Dr Munroe a ton numéro, mais voici ses coordonnées. Appelle-le. Il attend ton appel. Il t’appellera uniquement si toi tu ne le fais pas.

Elle prit le morceau de papier et acquiesça :

— Je le ferai aujourd’hui.

— Tant mieux.

Il fallait que je parte. Pourtant je restai planté là à la dévorer des yeux.

— Merci encore. Vraiment. Je risque de le répéter un milliard de fois.

Ses yeux brillaient de larmes retenues.

— Ce n’est pas la peine. Mais j’aimerais que tu m’appelles après l’avoir vu. Je suis curieux de savoir comment les choses vont se passer. Tiens-moi au courant.

Elle me sourit.

— Oui, ça je peux le faire.

Je lui lançai un dernier regard puis regagnai la porte. Il fallait que je sorte d’ici avant de serrer de nouveau sa chevelure tout contre moi pour inspirer son parfum de cannelle et me perdre dans ses boucles soyeuses.

— Sois prudent, lança-t-elle dans mon sillage.”

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Extrait ajouté par Bookwhisperer 2021-08-30T12:23:05+02:00

— Tu es tellement… gentil. Pourquoi es-tu si gentil ? Je fais le ménage chez tes sœurs. Tu ne me connais pas vraiment. Mais tu me tiens la portière ouverte, tu ne te comportes pas comme si j’étais une idiote, et tu… tu veux m’aider ? (Elle avait prononcé ces mots dans un sanglot étranglé.) Personne ne peut m’aider. On ne peut pas réparer ce qui ne tourne pas rond. Et mon cerveau ne tourne pas rond.

— Arrête de dire ça.

J’en avais assez de l’entendre se dénigrer. J’avais vu l’intelligence qui brillait dans ses yeux.

— Ton cerveau va très bien.

Une émotion indéfinissable traversa le regard de Reese, et un mince sourire s’attarda sur ses lèvres tandis qu’elle reniflait.

— Tu es vraiment un homme bon, Mase Manning. Habituellement, je n’aime pas les hommes. Ils… ils me mettent mal à l’aise. Mais toi, tu es différent.

Mes propres émotions étaient trop à vif pour encaisser ça. Je ne pouvais pas me permettre de me demander pourquoi elle se méfiait des hommes. Le regard égaré qu’elle avait eu en confessant ça envoyait un signal d’alarme infaillible. Elle avait d’autres secrets – j’en aurais mis ma main à couper.

Les choses étaient simples : les filles comme Reese connaissaient bien les hommes. Elles les manipulaient depuis la puberté. Ils ne leur faisaient pas peur. Elles les dominaient. À moins que… non. Hors de question de laisser mes pensées aller sur ce terrain. Mais, bon sang, pourvu que j’aie tout faux.

— Je dois partir dans deux jours. Je rentre au Texas. J’ai des affaires à gérer. Mais je vais t’aider. Une fois que je serai parti, tu pourras m’appeler, je serai là pour t’écouter. Tu peux compter sur mon amitié. Mais tu dois me promettre que tu suivras ce que je mettrai en place. Que tu me feras confiance pour te mettre entre de bonnes mains. Je ne laisserai personne te faire du mal. Et tu me trouveras toujours au bout du fil.

Je n’avais pas la moindre foutue idée de ce que j’allais pouvoir faire en l’espace de deux jours, mais j’avais des contacts. J’étais le fils de Kiro Manning, et parfois ça avait ses avantages. Je ne m’en servais jamais pour mon propre bénéfice, mais j’en ferais bon usage pour aider Reese.

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Extrait ajouté par Ivynea 2021-07-07T19:17:34+02:00

Deux jours après avoir raccompagné Reese, je me posais encore des questions sur elle. Je m'inquiétais pour sa main, du fait qu'elle allait partout à pied. Ce n'était pas faute d'essayer de me débarrasser de ce sentiment. Après tout, je n'étais pas responsable d'elle.

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Extrait ajouté par Marlene2303 2017-03-27T20:50:38+02:00

Le son de sa voix le soir avant de m’endormir était réconfortant. Je sombrais toujours dans le sommeil avec une facilité déconcertante après lui avoir parlé. Il soldait systématiquement nos conversations d’un « bonne nuit, fais de beaux rêves ». Comme si mon corps lui obéissait, c’est exactement ce que je faisais. Je passais d’excellentes nuits, et je rêvais de lui. Ces rêves étaient doux.

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