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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:23:47+02:00

L'Anniversaire, Jean-Christophe Malevil

J’écarte les draps ; il fait chaud. Le soleil a déjà commencé son ascension vers des cieux plus cléments ; je souris, je la regarde. Faire couler du café… Ensuite, nous verrons bien. La chambre reste silencieuse, bientôt 9 heures. La lumière a déjà envahi la cuisine et la salle de séjour ; machinalement je jette un coup d’œil aux dalles…

Tout ce bazar… cela me fait sourire encore… Je pense à la soirée d’hier. Au repas. Les bougies, l’ambiance rouge sombre pour son anniversaire. Les fleurs, ses préférées… Je ramasse le pot, mets un peu d’ordre sur le plan de travail. Les fleurs sont belles, des lys pour la plupart… Toute cette vaisselle un peu partout… mais cela en valait la peine. Quelle belle soirée…

Tiens, la porte de la cuisine qui donne sur le jardinet, derrière la maison, est ouverte. Je pensais pourtant l’avoir refermée hier soir avant que l’on aille se coucher… Je la referme… Je me sers un grand verre d’eau fraiche. Impossible de mettre la main sur ce café de malheur. L’eau a du mal à s’écouler paisiblement dans le siphon. C’est quoi qui bouche ce truc ? Ah oui… j’enlèverai ça après. Je vais prendre une douche.

Fait du bien… La tringle ne tient plus. Faudrait que je me lave les dents ; cela attendra, y’a rien ici. Pas de brosse de rechange. Merde ! Je viens de marcher sur un bout de verre. Pas de chance… Je soigne mon pied. L’heure tourne. Le téléphone sonne, son travail peut-être ? Ne pas s’en faire, on s’est bien amusés.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:23:08+02:00

La Faim justifie les moyens, Jean-Baptiste Seigneuric

L'orage encore lointain menace, mais Jeanne est sereine. Appliquée, elle frotte machinalement la lame tranchante. Elle essuie tant bien que mal le sang sur ses mains après les avoir rincées dans l’eau déjà fortement imprégnée. Elle essore le torchon, il a dû être blanc un jour… il n’y a pas si longtemps, dans une cuisine luxueuse qu’elle n’a pas connu, une cuisine qui n’existe plus. Lorsqu’elle a terminé, elle pose précautionneusement le couteau sur le banc, contre elle. Le couteau de Paul : c’est son dernier allié, tout ce qui lui reste. Elle regarde ensuite le ciel, essayant d’évaluer le moment de la journée et le temps qui lui reste avant la nuit : les quelques heures de calme avant l'abîme. Si l’orage se confirme, ce sera sans doute plus difficile, mais inutile d'évoquer par avance des choses qu’on n’ose imaginer. C’est déjà suffisamment compliqué comme ça.

La jeune femme se demande où elle a bien pu trouver cette sagesse. Il lui a fallu passer par tout cela avant : effroi… terreur… dégoût… renonciation… résignation, et détermination enfin. La détermination, dernière fidélité à la vie, avec cet ultime caprice de dire non à la fatalité, cette envie d’être certaine d’avoir tout tenté, jusqu’au bout, même si cette nuit risque d’être la dernière, même si la raison est débordée depuis trop longtemps. Elle a passé les frontières de l’impensable, au-delà d’un reflet d’où l’on ne peut plus rien rapporter, ni expliquer… et encore moins justifier.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:22:53+02:00

Un Ticket pour l'Enfer, Audrey Hourdin

Lorsqu’il ouvrit avec difficulté les paupières, il ne savait pas où il se trouvait. Il faisait trop sombre pour distinguer quoi que ce soit, et vu la dureté du sol, il n’était vraisemblablement pas allongé dans un lit moelleux et douillet. Il laissa ses yeux s’habituer à l’obscurité ambiante et glacée qui régnait, mais ne reconnu pas plus le lieu peu accueillant où il gisait, à demi-mort de froid. L’odeur nauséabonde, lui donna la nausée, et il lutta pour ne pas déverser ses tripes en flots de gerbes sur le sol.

Il tenta alors de se redresser mais fut stoppé dans son élan par une question plutôt saugrenue : « Qui suis-je ? » Ces mots résonnèrent dans son esprit engourdit. Réflexe totalement stupide, il posa la main sur sa tête, comme si ce geste désespéré allait lui faire revenir sa mémoire défaillante.

Une idée lui vint soudain. Peut-être avait-il des papiers d’identité sur lui ? Cette suggestion avait peu de chance de se vérifier, vu qu’il avait visiblement été traîné dans ce local désaffecté, probablement après avoir été assommé et dépouillé par quelque malfrat à la dérive vagabondant dans le coin. Il porta néanmoins la main à sa veste, fouillant fiévreusement les poches. Vides, bien entendu. Mais il ne perdit pas espoir. Il poursuivit alors sa recherche frénétique dans les poches de son jean et sentit brusquement quelque chose de particulièrement ignoble entre ses doigts.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:22:37+02:00

Becky, Johanna Zaïre

Le soleil était au plus haut en ce jour estival. Je pouvais sentir le vent réchauffer mes pommettes et glisser dans mes cheveux châtain clair. Je regardais les gens défiler : des familles, des couples, tous venus ici trouver leur bonheur. Les yeux grands ouverts, analysant leurs faits et gestes, j’espérais m’enfuir, trouver une famille. Ma vie était bien maussade, et je n’avais jamais vraiment eu d’ami, à chaque fois que je rencontrais quelqu’un, il finissait par partir, me laissant seule. A cet instant je me suis perdue dans mes pensées, dans mon passé où, tiraillée de famille en famille, je ne pouvais trouver ma place. « J’aimerais tant trouver une famille aimante. » Soudain, sortant de mes songes, je les vis, devant moi, accroupis pour se mettre à ma hauteur, me regardant avec des yeux remplis de tendresse. Ils parlèrent un moment, puis ils prirent leur décision, celle que j’espérais : ce jour là, ils m’ont adoptée.

Arrivée dans mon nouvel environnement, j’ai rencontré Lili, la fille de ce jeune couple, que je considèrerai comme ma sœur avec le temps. Elle était tellement heureuse à l’idée de ma venue, qu’elle me serra dans ses bras :

— Bonjour Becky, bienvenue dans ta nouvelle maison, et dans ta nouvelle chambre ! s’exclama-t-elle.

J’étais émerveillée, cette chambre était parfaite, premièrement parce que je la partageais avec Lili, et deuxièmement parce que c’était une véritable chambre de princesse. J’étais enfin heureuse, j’avais tout ce dont je rêvais depuis toujours : une famille, une sœur, de la tendresse et de l’amour.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:22:18+02:00

L'Ombre du mal, Florian Bierne

L’expression « le suivre comme son ombre » a toujours troublé mon esprit.

Je me suis toujours interrogé sur le sens de cette expression, son origine. Et voilà qu’aujourd’hui, non sans une pointe d’amusement et de sadisme, je me suis mis à imaginer d’où cette image pouvait bien puiser sa source.

C’est ainsi que m’est venue cette histoire, l’« ombre du mal », que je vais maintenant vous raconter.

Et une chose est sûre, c’est que le personnage de cette nouvelle, le banal et fictif Franck Grévon, ne s’est pas autant amusé que moi à vivre le récit que j’ai créé. Enfin, c’est une question de point de vue, bien sûr. Il vaut toujours mieux être derrière la plume que sous elle. C’est peut-être moins palpitant, certes, mais c’est surtout beaucoup moins dangereux…

C'était un mercredi, tout juste un mois après que Franck Grévon avait commencé son travail de technicien de surface au centre commercial des Trois Tulipes. Même s’il réussissait à berner ses amis – et même parfois sa famille –, lui n’était pas dupe. Il savait très bien qu’il n’était rien de plus qu’un « homme de ménage ». Mais l’expression n’ayant pas été inventée – un problème d’honneur pour les machistes, sans aucun doute –, le terme technicien de surface servait à faire avaler la pilule plus facilement. Pourtant, Franck ne voyait aucunement la différence. On avait beau changer l’appellation, le travail restait le même ! Il devait récurer des toilettes nauséabondes et pleines de petits cadeaux laissés par des personnes qui ne connaissaient visiblement pas la fonction d’un bouton-poussoir, ramasser des mégots encore tièdes par centaines et laver des vitres que des enfants s’amusaient à lécher après son passage… On aurait cru qu’ils le faisaient exprès pour l’énerver ! Et les parents, lorsqu’ils se rendaient compte des bêtises de leur progéniture, s’empressaient de les prendre par la main, les éloignant du lieu du délit en leur disant : « Non Enzo, c’est sale ! » Et à chaque fois, Franck se mordait les lèvres en se retenant de répliquer : « Non madame, elles étaient propres il y a un instant, juste avant que votre imbécile d’enfant vienne la souiller avec sa bave immonde ! »

Bref, ce fameux jour – ce fameux mercredi – se déroula à peu près normalement. Les seules contrariétés de la journée s’étaient réduites à un excrément tenace dans les toilettes du premier étage, qui avait tant fait sué Franck à grands coups de brosses et un enfant qui avait vomi devant le magasin de chaussures « Chauss’ World ». En clair, rien de bien extraordinaire.

Du moins, jusqu’à cet incident…

Une demi-heure avant la débauche – il devait être un peu moins de 19 h 30 –, Franck se dirigea vers les toilettes du troisième étage situées à côté de la salle de jeux d’arcade qui venait juste de fermer. Autant dire que celles-ci étaient les plus sales de toutes, car les enfants étaient bien plus souvent passionnés par les jeux vidéo ultraviolents que par le fait de bien viser l’intérieur de la lunette des W.C. D’ailleurs, avait pensé Franck avec une ironie inspirée par son dégoût des êtres nuisibles et bruyants qu’étaient les enfants, probablement que si l’on faisait un jeu avec des gains à la clé pour ceux qui urinaient le plus proprement, ces toilettes n’auraient peut-être pas besoin d’être nettoyées deux fois par jour !

Enfin, quoi qu’il en soit, Franck était un homme qui aimait l’aventure, alors il se gardait toujours le meilleur pour la fin. Mais cette fois-ci, il ne s’était pas imaginé à quel point son goût pour l’aventure allait lui coûter cher !

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:21:53+02:00

Le Petit Peuple, Sullivan Lord

Toutes les choses que Brian m’avait révélées, tous ces secrets d’alcôves si jalousement gardées, m’empêchaient de retrouver le sommeil. Et mes prières n’y changeaient rien. Désormais, il ne se passait plus une nuit sans que je n'aperçoive la défroque du Grand Cornu, les contours d'étranges paysages irréels ou les sinistres silhouettes chuchotantes du Conseil. Je devais en avoir le cœur net. Y avait-il un seul soupçon de vérité dans toutes ces légendes et ces racontars que propageait notre Confrérie ? Je me relevai, quittant mes draps trempés de sueur, puis décidai de partir à la recherche de preuves tangibles.

Une fois lavé et habillé, je vérifiai mes éléments. Par mégarde, un journal local avait levé une partie du voile dans les années trente. Un peu à la manière d’un antique tourne disque, je repassais à nouveau cette coupure de presse jaunie de l'Ardennais dans mes mains. Ce vieux quotidien qu'une amie avait retrouvé dans son grenier, m'intéressait au plus haut point. Aussi, me l’avait-elle fait parvenir à l’abbaye sous pli discret. L'article en question traitait de l'existence fondée ou non, du Petit Peuple, ces êtres étranges qui la nuit venue, débarquaient dans les maisonnées pour y semer le trouble. D'après mes connaissances occultes, ce phénomène, tout comme d'autres évènements soi-disant anodins, se rattachait d'emblée à cette fin du monde que prophétisait la Confrérie de Cérinthe.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:21:43+02:00

Vésanie sanguinaire, Élodie Morgen

Une main ensanglantée plongée dans la poitrine béante de sa fille bâillonnée, Jehan se demandait pourquoi il avait commis cet acte atroce. Même si les raisons de son geste étaient devenues limpides dans son esprit au fil des jours, il ne pouvait s’empêcher de s’interroger : pourquoi avoir privé sa descendante d’une existence aussi longue que la sienne ? N’avait-elle pas le droit de faire ses propres expériences ? De choisir la vie qu’elle souhaitait mener ?

Non ! Bien sûr que non. Cet instant de faiblesse ne pouvait pas durer. Il était son père, et lui seul pouvait la guider sur le bon chemin. Il savait mieux que personne ce dont elle avait besoin. Cette conviction lui donna la force de terminer son ouvrage. D’autant qu’il devait encore s’occuper de son fils et de sa femme pour qu’ils rejoignent un monde meilleur avant le lever du jour, car malheureusement, il n’avait pas toute la nuit devant lui ! Il devait agir avant que quelqu’un ne se rende compte de ses machinations s’il ne voulait pas que sa mission finisse en fiasco.

Cessant de cogiter inutilement, il se remit au travail. Ses doigts tremblants rencontrèrent enfin l’organe faiblement palpitant de sa chère Margaux, son petit rayon de soleil. Un masque de terreur prit possession du visage d’ordinaire charmant de l'adolescente de seize ans. Ses longs cheveux blonds, légèrement ondulés, étaient couverts de sang coagulé.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:21:11+02:00

L'Exorcisme selon Saint Marc, Corinne Philippe

Rosy ouvrit péniblement les yeux et tenta de soulever la tête. Elle passa la langue sur sa bouche craquelée de sécheresse sans qu’aucune goutte de salive ne vienne la soulager. Elle se sentait si faible que le moindre mouvement lui demandait un effort titanesque.

Au-dessus d’elle, au bout d’un vieux fil électrique, se balançait une ampoule jaunie et piquetée d’excréments de mouches.

— Où suis-je ? articula-t-elle dans un souffle.

Personne ne lui répondit. Elle en conclut qu’elle devait être seule dans cette chambre aux murs qu’elle devinait épais. Elle souleva un bras qui lui sembla peser une tonne. Des traces de piqûres formaient des cercles violacés sur la blancheur de sa peau. Son regard se porta sur le crucifix accroché au mur qui lui faisait face, puis descendit vers la couverture bleuâtre qui la recouvrait.

Son ventre lui faisait horriblement mal comme si on tiraillait sa chair de l’intérieur.

« Un hôpital, songea-t-elle, je suis peut-être dans un hôpital. »

Elle tourna la tête à droite, puis à gauche et constata que la pièce ne comportait aucune fenêtre. L’unique ouverture sur l’extérieur était une large porte métallique d’un gris rouillé.

Au fur et à mesure que son esprit s’éclaircissait, la panique montait en elle jusqu’à lui serrer la gorge et ne plus laisser passer qu’un petit filet d’air. Elle tentait désespérément de se rappeler, mais les souvenirs refusaient de remonter à la surface. La dernière image nette qu’elle gardait était de se rendre avec sa mère à l’église, et puis plus rien, le noir total. Elle ignorait même depuis combien de temps elle se trouvait là, étendue sur ce vieux lit, dans cette pièce aveugle aux allures de cachot.

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Extrait ajouté par elodie-morgen 2013-10-01T11:20:40+02:00

Battement d'ailes, Davy Artero

Tous les hommes sont faibles.

Ils se veulent puissants, dominants, supérieurs, mais ils ne sont qu'immatures, impulsifs et idiots.

Ce ne sont que des gamins.

Une femme parviendra toujours à les faire plier. Il suffit de les aguicher un tant soit peu pour que le plus inflexible des hommes se comporte comme un enfant, attiré par un jouet, incapable d'avoir des pensées cohérentes tant que l'objet convoité n'est pas acquis.

Je les hais en fait.

Un psychologue dirait que cette aversion est due à mon enfance, que c'est suite à une mauvaise éducation ou à un environnement familial perturbant. Ce dégoût ne peut pas avoir d'autre explication.

Sauf qu’un psy n'est qu'un abruti diplômé qui croit tout savoir sur la nature humaine, mais il se goure.

Je déteste les hommes car je sais ce qu'ils sont, ce qu'ils veulent et comment ils agissent. J'ai été des dizaines de fois blessée par amour avant de me rendre à l'évidence : il ne faut jamais croire un homme ni espérer quoi que ce soit de lui.

C'est après ces expériences malheureuses que j'ai décidé de retourner la situation à mon avantage et enfin y trouver du plaisir.

Un plaisir immense.

À bien y réfléchir, j'ai toujours été attirée par la médecine. Si mes parents avaient eu les moyens, j'aurais certainement poursuivi dans cette voie. Qui sait ce que je serai devenue alors. Sans doute une autre personne, ayant une vision plus positive de l'espèce humaine.

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