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Mon clapier comporte une porte-fenêtre qui s'ouvre sur un balcon minuscule, d'où l'on peut voir toute la partie supérieure de la Tour Eiffel. Chaque soir, son scintillement balaie mes murs, pendant cinq minutes, toutes les heures de la tombée de la nuit à une heure du matin. Ces moments sont magiques pour moi, ils me réconcilient avec le monde. Je crois aux fées, aux légendes, je crois que tout s'arrange pendant ces quelques instants.
Afficher en entierJ'aime les livres. J'aime leur forme, leur odeur, leur texture, et l'idée qu'ils renferment des mots qui ne parlent que s'ils y sont invités.
Afficher en entierUn seul regard et voilà que se mêle à ma salive la saveur de sa bouche, la saveur de sa peau, la saveur de lui.
Afficher en entierQuel sentiment terrible que le doute ! Peut-être le pire de tous, le plus sournois. Celui qui réduit toutes les options à l'état de mauvais choix.
Afficher en entierLe phénomène ne dure qu'une fraction de seconde, mais sur ma peau une empreinte sensorielle aussi étrange qu'inédite.
Afficher en entierDes roses. Rouges. Un simulacre de geste d'amour pour un simulacre de repentir.
Afficher en entierQuand la nuit tombe, les villes chuchotent des confidences qui se répandent à travers les rues, comme un murmure que l'on devine sans l'entendre.
Afficher en entierUn frisson me parcourt la nuque, qui se raidit. C'est comme une main qui enserrerait mes cervicales pour m'empêcher de me détourner. Accompagnée d'une vois inamicale qui murmurerait à mon oreille : "Regarde... Regarde ce que tu as provoqué..."
Afficher en entierJ'envisage de chercher un arbre auquel me pendre dès que j'aurai une minute.
Afficher en entierLe réveil devient le moment le plus éprouvant de ma journée. C'est le point de passage entre brouillard et clarté où toutes les vérités me rattrapent en me heurtant de plein fouet. L'intervalle où la légèreté de l'oubli s'incline devant le poids du rappel, qui m'écrase jusqu'à me broyer le corps et l'âme.
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