Extraits

Polly me manque aussi, mais j'avoue qu'être séparée de ma mère n'est pas une mauvaise chose. Je l'aime, et je sais qu'elle m'aime, mais elle passe son temps à contrôler ma vie. Pour une fois, je me sens indépendante.

Moose et Midge étaient garés au premier rang, avec Kevin Keller à l'arrière. Ils riaient et jetaient du pop-corn contre l'écran à chaque réplique niaise (c'est-à-dire toutes les quatre secondes).

Rebecca avait donc remarqué mon intérêt, même si elle ne me l'avait pas fait savoir. Elle avait remarqué non seulement que je voulais écrire, mais aussi que je passais ma vie avec un roman de Toni Morrison sous le bras.

C'était illégal, mais tout le monde s'en fichait. Le shérif Keller et mon père étaient amis. Et puis, j'étais prudent sur la route. Archie Andrews, citoyen exemplaire.

Il faisait chaud et le trajet était long, mais je me suis dirigé vers le chantier à pied. Si ce Serpent m'avait dit la vérité, mon père n'était plus en position de me donner des ordres. J'étais furieux.

Aux dires de tous, Veronica Lodge est une beauté fatale. Une jeune femme brillante, sûre d'elle, aux cheveux noirs et à la langue bien pendue, élève sophistiquée de la Spence Academy.

J'ai pensé à Géraldine, à ses lunettes en forme de coeur, à son regard quand elle s'est arrêtée au bord de la route, puis sur la banquette arrière, plus tard.

Il était midi quand Dilton Doiley et sa troupe étaient passés à vélo devant le chantier, leurs drapeaux orange attachés à leurs sac à dos, dansant dans le vent, leurs porte-bagages chargés de matériel.

Le Whyte Wyrm était un bar du quartier sud. Je le connaissais bien. J'étais même déjà entré à l'intérieur. Ce n'était pas le genre de choses dont j'aimais me vanter, mais je connaissais le passé de mon père avec les Serpents.

Certes, ma soeur Jellybean était cachée à nos pieds pour qu'on évite de payer son entrée, mais cette sortie restait exceptionnelle pour ma famille.