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Liste des extraits

Elle hésite, vibrante, semblable au chevreuil qui vient de flairer l’approche du loup.

« Ne t'en fais pas, petite. Je ne te ferai pas de mal. j‘ai des filles qui ont presque ton âge. »

Ces mots n’ont pas l’effet escompté. Certes, la gamine ne décampe pas; mais la voici qui se penche pour ramasser des pierres. Le premier projectile, lancé sans précision, se perd dans le fossé. Le deuxième, mieux ajusté, ricoche contre le poteau un peu au-dessus de ma tête.

« Eh ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu vas offenser les Gardiennes ! »

Je me crois astucieux en jouant sur sa piété plutôt qu’en lui reprochant de frapper un prisonnier. En me touchant dans les côtes, un troisième caillou a tôt fait de me détromper. Ce n’est guère qu’une pichenette, mais le coup est cuisant pour mon amour-propre. Me faire caillasser par une morveuse ! J’en oublie toute mesure et je me rue en avant, tirant inutilement sur mes chaînes.

« Putain ! Sale petite teigne je vais te décoller la tête des épaules ! »

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J'ai trop l'habitude de la guerre : dès qu'un raid rassemble plusieurs héros, à plus forte raisons plusieurs nobles de peuples différents, cela cafouille à coup sûr. Aucun plan ne fonctionne : il y a toujours un imbécile qui a compris de travers, un réfractaire qui n'aime pas qu'on lui donne des ordre un frondeur qui veut jouer au plus fin. Le plus important pour un bon chef de guerre, ce n'est pas de tramer des stratagèmes ; c'est de savoir les oublier et de faire avec le désordre comme il vient.

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C'est la fin du voyage. Autour de moi, plus que du plaisir ou du soulagement, c'est presque de la déception que je devine chez les Eduens. Leur tâche est presque finie. Alors qu'ils vont pouvoir se démettre de ma surveillance, se réjouir d'être arrivés à bon port, soulager leurs muscles las, boire et manger tout leur saoul, je les sens presque déroutés. Je les comprends, j'ai vécu plusieurs fois la même situation. Quand le périple s'étire, long et incertain, la destination n'a d'attraits que tant qu'on n'y a pas encore touché. Même une terre aimée demeure vaguement étrangère si l'on y retourne après une longue absence.

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Le seigneur de Neriomagos ne revient me hanter que pour mieux m'abandonner. J'ai le sentiment que la barque va sombrer sous le poids de son absence.

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Je vivais dans une griserie permanente, comme si, du matin au soir et du soir au matin, je n'en finissais pas de boire à la coupe d'Intaranon. J'en perdais l'appétit, le sommeil et le sens commun. L'été fleurissait dans toutes les veines de mon corps et mes sens s'ouvraient à la beauté cachée des jours. J'étouffais d'un trop plein d'existence et tout était vide en l'absence de Spoiler(cliquez pour révéler)Caturigia. Qui était-elle ? Qui était-elle pour avoir ainsi renversée le héros solide que je m'efforçais de construire ? Une fois arrachés les voiles des faux-semblants, des mariages arrangés, des rancunes et des malentendus, nous nous sommes livrés à visage découvert. Dans sa délicatesse, dans sa fierté, dans l'océan changeant de ses yeux rayonnait un mystère qui donnait équilibre à l'univers. Tout se mettait à danser autour d'elle. Approcher d'elle, allumer son désir, être à la fois le don et le contre-don, c'était tellement vrai que cela excédait l'impossible. Lorsque je la serrais dans mes bras, lorsque je sentais son souffle sur mon visage et dans mon cou, lorsque la chaleur de ses cuisses m'enveloppait, alors tout tombait à sa place, le ciel, les mers et les montagnes, et je me sentais enfin restauré dans toute ma majesté. Nu, oublieux, triomphant et vaincu, je devenais vraiment roi du monde.

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Les trois jeunes filles me considèrent un instant avec une consternation très étudiée.

« On m'avait bien rapporté que tu n'étais pas très malin...

- Il faut croire qu'on ne m'avait pas menti.

- Car, vraiment, tu ne m'as pas reconnue ?

- Je suis Prittuse, dit la brune.

- Je suis Prittuse, répète la blonde.

- Je suis Prittuse », assure la rousse.

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