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Sur la quatrième marche de l'escalier menant aux étages se tenait une femme à l'âge indéfini, le regard ferme de celle qui n'a rien à se reprocher. L'inspecteur principal émergea du sous-sol en moins de temps qu'il n'en fallut à l'inconnue pour sortir de l'immeuble.
Afficher en entierAntonio sembla se réveiller de sa torpeur, Mariella vit ses yeux briller dans le noir : pas de doute, ce garçon savait des choses.
Afficher en entierMercredi 26 décembre, 5 heures du matin. Un morceau de la troisième victime fut retrouvé le lendemain de noël devant le kiosque à journaux.
Afficher en entier- J'ai fait un an de médecine après mon droit. J'ai mis longtemps à trouver ma voie.
- L'avez-vous trouvée dans la police ?
- Je crois. En tout cas, j'ai moins de doute qu'avant.
Afficher en entierSeulement, voilà, les femmes demandent toujours des explications, c'est leur soif. Les mots, ça ne leur suffit jamais, et si on leur en donne un petit peu, elles en redemandent. On finit toujours, alors, par en lâcher un de trop.
Afficher en entierLe lendemain de bonne heure, D’Innocenzo avait reçu l’appel du chef, le vicequestore Cacciolli, qui supervisait l’affaire de Testaccio. Le Dr Cacciolli, qui avait lui-même reçu l’appel du substitut du procureur, le juge Lauretti, lui annonça sans façon qu’il allait mettre sur l’enquête l’inspecteur principal De Luca, aux ordres du commissaire bien évidemment. « Elle est jeune, elle est futée, tu verras, ça te changera de Genovese et de Casentini ! Lauretti ne jure que par elle ! » avait-il ajouté de ce ton qui n’attend pas de réplique. D’Innocenzo n’avait pas fait de commentaires, mais il n’en pensait pas moins. Il n’aimait pas les changements, et ceux décidés par ses supérieurs encore moins que les autres.
Il avait ses habitudes, les inspecteurs Genovese et Casentini le connaissaient, savaient à chaque instant ce qu’il attendait d’eux, ils n’avaient pas besoin d’explications. Ce ne serait pas la même chose avec un nouveau, qui de plus serait une nouvelle !
« Encore une femme, pensa-t-il en pénétrant dans le café de Franco Rinaldi, elles sont partout en cette fin de siècle, et ce n’est pas le sang qui les arrête. On dit même, dans la police, qu’elles ont plus de couilles que les hommes ! » Peut-être bien, il n’était pas contre les femmes, lui, quoiqu’on raconte sur son compte. Seulement, voilà, les femmes demandent toujours des explications, c’est leur soif. Les mots, ça ne leur suffit jamais, et si on leur en donne un petit peu, elles en redemandent. On finit toujours, alors, par en lâcher un de trop.
Les femmes, il ne savait pas travailler avec, le commissaire.
Afficher en entierLUNDI 27 DÉCEMBRE soir
Tandis que la voiture tentait l' équilibre sur le chemin cahoteux, elle maudissait tous les saints du calendrier présents à son souvenir, coupables de ne jamais intervenir dans les affaires du monde.
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