Commentaires

Je vous avoue que j'ai pris énormément de temps à me lancer dans la lecture de ce livre car je ne m'attendais pas spécialement à l'apprécier. Cependant, poussé par les divers échos positifs, je me suis lancée dans sa lecture. J'ai mis pas mal de temps à totalement m'immerger dans l'histoire, mais une fois que ce fut fait, je n'ai pu m'en décrocher. Le récit de Malaka m'a totalement transporté dans l'histoire de sa mère, Salina, qui m'a émue de plein de manières possibles. Laurent Gaudé est parvenu à nous retranscrire toute la douleur que Salina a éprouvée au cours de ses trois exils. En bref, ce livre m'a étonné et m'a fait voyager au-delà de ma chambre. Je le recommande de tout cœur.

Ma fille en 1ere devait l'etudier elle me l'a conseillé et j'ai aimé ce roman .

On l'a aimé toutes les 2 d'ailleurs enfin un livre qui a redonné gout a la lecture à ma file

Enfin, Laurent Gaudé renoue avec ce qu'il sait faire de mieux, et laisse son imagination nous emporter dans le dépaysement. Un roman assez court et intemporel qui nous emmène dans les petits villages africains en compagnie de Salinas (et de ses fils) paria parmi les siens et en quête de rédemption et de vengeance. Un roman imprégné de la magie de la tradition orale des contes africains.

Un livre dans la continuité des autres romans de Laurent Gaudé (particulièrement "La mort du roi Tsongor" selon moi). Le personnage de Salina m'a touché et le récit m'a passionné.

C est un livre qui raconte l'histoire d'une femme pas son fils. Ce récit est fort et puissant.

Je voulais le lire déjà bien avant de recevoir cette édition au lycée (parmi les spécimens de la rentrée prochaine), ayant eu la chance de rencontrer l'auteur qui présentait son livre, lors d'une soirée dans une librairie de ma région.

L'on est très proche des thèmes soulevés déjà dans "La mort du roi Tsongor", en termes de lieux, d'actions et de portée philosophique. Mais c'est Salina racontée par son fils, à travers sa légende en guise d'oraison funèbre, qui m'a davantage touchée. J'ai été plus qu'émue par ce conte profondément humaniste, touchant à l'intime et l'universel, qui véhicule tant de sentiments mêlés : sacrifice, humiliation, abandon, honneur, vengeance, colère, cruauté, pardon, résilience, paix...

Bref, une nouvelle fois (mon 7e livre) littéralement happée par l'écriture Laurent Gaudé !

J'ai beaucoup aimé ce texte, mais pas de la même manière tout le livre. Pour moi il est en deux parties :

*une partie douce, poétique, un peu onirique, que j'ai aimée tranquillement, appréciant de retrouver la belle plume de Laurent Gaudé, ses personnages humains et tout en finesse, son univers plein de mystères qu'il ne dévoile pas entièrement.

*une partie intense, pleine d'émotion, de rage et de larmes, de vengeance et de haine que j'ai aimée passionnément !

Histoire magnifique d'un homme qui raconte la vie de sa mère, les épreuves et rencoeurs qu'elle a subi. La plume est magnifique, on croirait une tragédie grecques, tient en haleine.

Je ne connaissais pas cet auteur, ce livre est une belle découverte.

J'ai passé un moment de lecture poignant avec Salina, le récit est riche en émotion, en surprises, il est surprenant.

Si vous croisiez cette petite pépite, prenez le temps de le lire.

Difficile de rester indifférent.e face à ce roman à l'écriture impeccable : Laurent Gaudé propose un voyage dans une Afrique mythologique à travers le portrait d'une femme blessée par la vie. Le roman a beau être court, l'univers n'en est pas moins riche, et fournit au dernier fils de l'héroïne l'occasion de raconter celle que fut Salina. La narration a ici un enjeu : en peignant le portrait le plus juste d'une défunte, le fils doit convaincre le cimetière d'une vie lointaine d'accepter le corps de la mère. Mais c'est aussi l'occasion, pour lui, de se rendre compte qu'il ne pourra jamais complètement connaître sa mère, qu'il ne pourra jamais complètement la dire.

Le concept du roman est plutôt original, la vie de Salina l'est malheureusement moins : comment en effet ne pas s'indigner devant le mariage arrangé, la prédation de Sado, le viol, le rejet par sa communauté de celle qui apporte le malheur, et l'exil. Mais au lieu d'en faire une figure pathétique, l'auteur transforme Salina en une figure vengeresse, sanglante, qui perdra son humanité jusqu'à ce que quelqu'un, enfin, l'accepte et lui tende la main. Ce parti-pris est intéressant, compte tenu du style du livre, mais ne permet pas d'éveiller la compassion pour son personnage. Extrême dans ses actions elle aussi, Salina fait parfois froid dans le dos.

Dans l'ensemble, c'est un très bon roman, qui se lit bien malgré ses thématiques difficiles, et qui fait voyager dans un monde mythique.