Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 960
Membres
1 014 571

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:55+02:00

J'ai commencé dans la pauvreté totale et j'en suis arrivé là; vous autres,vous commencez ici et nous allons bien voir jusqu'où vous irez.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:42+02:00

Vivre sa vie, pour lui, c'était la peindre.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:28+02:00

Salvatierra voulait donner l'impression qu'une créature,une fois entrée dans sa peinture ne pouvait traverser l'espace peint,avancer sur la toile et réapparaître.Personne n'est à l'abri.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:23+02:00

J'ai senti qu'il me parlait avec son tableau et qu'il franchissait enfin le siilence immense qui existait entre nous deux.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:17+02:00

Ce qui arrive aux gens pendant leur temps de vie leur appartient;il ne faut pas le déterrer.Ce n'est pas pour rien que c'est oublié.Il faut vivre sa vie et laisser les morts tranquilles.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:08+02:00

C’était quoi, ce tissage de vies, de gens, d’animaux, de jours, de nuits, de catastrophes ? Que signifiait-il ? C’était quoi la vie de mon père ? Pourquoi avait-il eu besoin de se lancer dans un travail pareil ? Que nous était-il arrivé, à Luis et à moi, qui nous retrouvions avec des vies tellement grises dans la grande ville, comme si Salvatierra avait accaparé toute la couleur disponible ? Nous avions l’air plus vivants dans la lumière de sa peinture, sur les portraits qu’il avait faits de nous à dix ans, en train de manger des poires vertes, qu’aujourd’hui avec nos vies d’études de notaire et de contrats de location. C’était comme si la peinture nous avait tous dévorés, nous deux, Estela, maman. Toute l’époque lumineuse du village avait été absorbée par sa toile. Il y avait quelque chose de surhumain dans l’œuvre de Salvatierra, c’était trop. Moi, j’ai toujours eu du mal à entreprendre la moindre tâche, y compris la plus simple, comme de me lever le matin. J’ai cru que je devais tout faire en grand, en géant, comme mon père, ou ne rien faire du tout. Et j’avoue que j’ai souvent choisi de ne rien faire, d’où ce sentiment que j’ai toujours eu de n’être personne.

Afficher en entier
Extrait ajouté par coued 2013-10-25T11:04:04+02:00

Il y a longtemps, j’ai lu cette phrase : « La page est le seul lieu de l’univers que Dieu m’ait laissé en blanc. » Je ne me rappelle pas où je l’ai lue. Elle m’a frappé parce que c’est ce que j’ai éprouvé avec mon père. Je n’ai jamais été très croyant car je trouvais écrasante l’idée d’ajouter un père spirituel au père biologique que j’avais déjà. Pour moi, cette phrase devenait : « La page est le seul lieu de l’univers que papa m’ait laissé en blanc. » Chacun occupe les lieux que son père lui laisse en blanc. Salavatierra avait occupé une marge éloignée des attentes de mon grand-père, qui le voulait éleveur de bétail. Il s’est emparé de la représentation, de l’image. A moi, il m’est resté les mots que le silence de Salavatierra avait rendus disponibles.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode