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Lorsque je me suis réveillé, la dernière lune avait quitté le ciel et, quelque part, un oiseau chantait pour saluer le lever du soleil. L'araignée bavarde de mon cauchemar s'était évaporée avec le jour. Je me sentais bien, je n'avais plus mal nulle part. J'ai quitté mon abri et ôté ma chemise : la boursouflure rosâtre qui marquait mon épaule droite, là où la mèche du fouet de Barthélémy l'avait entaillée, avait entièrement disparu. La peau était lisse, noire et luisante. Très intrigué, je me suis entièrement déshabillé: mon corps ne portait plus la moindre trace, hormis, sur un genou, la cicatrice d'une chute ancienne. Peut-être cette guérison expresse était-elle due à l'oxémie ?
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