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Un philosophe militaire a dit que dans la guerre, tout était simple… mais que la chose la plus simple était difficile.
Clausewitz
Afficher en entierPresque tous les membres de la Marine du Dohlar, à commencer par le duc de Thorast, s’efforçaient de minimiser l’efficacité des canons charisiens ce qui était sans doute inévitable, de son point de vue. Évidemment ! Songea-t-il avec méchanceté. Se figurer que ces armes ne fonctionnent pas est plus simple que de trouver le moyen de s’en protéger dans le cas contraire ! En tout cas, cela ne changeait rien au sort du pauvre bougre qui se retrouvait dans leur ligne de mire.
Afficher en entierComment viendrez-vous à bout de l’Église ? Avec flottes et armées ?
Bien sûr que non. Votre véritable ennemi est un système de croyance, une doctrine, un mode de pensée. On ne tue pas les idées au fil de l’épée. ON ne coule pas une structure religieuse d’une bordée. On les vainc en les forçant à changer. Pour en finir avec le problème de Charis, l’Église doit résoudre une alternative très simple : soit elle refuse de changer, auquel cas elle ne pourra jamais vous battre sur le plan militaire, soit elle accepte la nécessité d’évoluer, d’adopter de nouvelles armes, de nouvelles technologies. Ensuite, elle s’avisera qu’il lui faudra aussi modifier ses croyances. Dès lors, vous aurez gagné Caleyb, car votre véritable ennemi se sera suicidé.
Afficher en entierIl n’existe que deux sortes d’officiers ou de nobles. Les premiers croient que le reste du monde leur doit quelque chose à cause de ce qu’ils sont. Les seconds sentent au contraire qu’ils doivent tout au monde pour la même raison.
Afficher en entierDonner des ordres impossibles à respecter est l’un des meilleurs moyens que je connaisse de saper sa propre autorité.
Afficher en entierQuelques heures plus tard, le prince Hektor, l’amiral de Tartarian, messire Lyndahr Raimynd et le comte de Coris étaient assis dans la petite salle du Conseil, dont la fenêtre donnait sur le mouillage militaire. — Combien cela en fait-il en tout, Mon Prince ? s’enquit le comte de Coris, chef des services secrets de Hektor
Afficher en entierQuoi que puissent penser les roturiers, Tohmas Symmyns et ce qu’il restait de ses amis aristocrates savaient parfaitement où se trouvait leur intérêt. Le père de Symmyns, par exemple, n’était que baron quand Hektor l’avait élevé au rang de grand-duc, un titre spécialement créé pour lui que conserverait son fils tant qu’il garderait la confiance de Hektor.
Afficher en entierNon pas que soient particulièrement bonnes les chances de ce prince héritier-là d’exercer un jour un tel pouvoir… et les dommages subis par la galère à bord de laquelle se tenait Hektor n’y étaient pas étrangers
Afficher en entierIl s’était exprimé d’une voix étrangement distante et ses yeux semblaient rivés sur un détail qu’il était seul à voir. Le flou de ce regard inquiéta messire Taryl Lektor, comte de Tartarian. Une fois confirmé le décès au combat du duc de Flots-Noirs, Tartarian était devenu le chef de la Marine de Corisande, ou du moins de ce qui en tenait lieu au départ, et de ce qu’il en restait. À ce titre, il n’aimait pas beaucoup voir son prince s’abîmer ainsi dans la réflexion. Cela ressemblait trop peu au Hektor résolu et sûr de lui qu’il connaissait. — Père, on peut y aller, maintenant
Afficher en entierLes vies qu’il venait de sauver seraient aussi insignifiantes que des graines de moutarde emportées par un ouragan face aux abominables montagnes de mort qui se profilaient à l’horizon immédiat
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