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Extrait

Extrait ajouté par pmpr 2013-03-11T01:23:06+01:00

Il en tomba d’abord des parcelles poilues, d’un gris sombre souillé de rouge, d'aspect humide...

La tête suivit et Caitlin se mit à hurler.

Ce fut d’un pas assez guilleret qu’il pénétra dans l’ascenseur. Alors que la cabine commençait à s’élever, des souvenirs de la promenade lui revinrent à

la mémoire. Il revoyait notamment la texture soyeuse des cheveux de Caitlin

éclairés par le soleil et songeait qu’il avait toujours eu un faible pour les femmes qui portaient de la soie — quand il entendit soudain, au-dessus de lui, les hurlements de bête blessée de Caitlin.

Durant d’interminables secondes, il éprouva ce qu'on devait ressentir en regardant l'amour de sa vie mourir sans pouvoir lui porter secours, puis l'ascenseur parvint enfin au dernier étage et les portes de la cabine s’ouvrirent. Mac bondit dans le vestibule en criant le nom de Caitlin, ouvrir la porte d’entrée qui n’était pas verrouillée et se rua dans l’appartement.

Il lui fallut quelques instants éprouvants pour repérer la jeune femme —

recroquevillée dans un coin du séjour, la tête sur les genoux et les mains crispées sur la nuque, comme si elle était en train de recevoir des coups.

Jadis, quand il était encore flic, il avait vu un homme brûler vif dans sa voiture, et ses cris n’étaient guère différents de ceux qu’il entendait maintenant. La terreur pure qu’ils exprimaient lui déchirait l’âme.

Se raidissant en prévision d’une agression, il inspecta rapidement le séjour du regard. Personne d’autre ne se trouvait dans la pièce. En trois enjambées il fut auprès de Caitlin. Il la redressa et la serra dans ses bras. Puis il l'examina de la tête aux pieds à la recherche d’éventuelles blessures mais ne vit que la peur qui altérait son visage.

— Caitie ! Caitie... que s’est-il passé ?

Dès que Caitlin entendit la voix de Mac, ses yeux se révulsèrent.

— Ah non, pas ça ! Il faut que vous restiez lucide ! s’exclama-t-il en la secouant pour lui faire reprendre ses esprits.

Si un danger les guettait, il devait savoir d’où il risquait de surgir.

Caitlin gémit, encore près de s’évanouir. Elle tremblait si fort que Mac était oblige de la soutenir. Ses hurlements s’étaient transformés en gros sanglots convulsifs.

Mac sentait 1’affolement le gagner. Quelque chose avait manifestement effrayé la jeune femme et il en ignorait toujours la nature aussi bien que la localisation.

— Caitie, parlez-moi. Je ne peux pas vous aider si vous ne parlez pas.

Elle tendit le doigt puis se couvrit le visage, incapable de regarder plus longtemps dans la direction quelle venait de lui indiquer.

Mac pivota vivement sur lui-même et ne vit d'abord rien susceptible de l'alarmer. Il parcourut ainsi la pièce des yeux à deux reprises avant de ramener son attention sur la table basse. Il contempla alors un long moment ce qui s’y trouvait avant de comprendre de quoi il s’agissait.

— Le sale fils de pute, grommela-t-il enfin avant de guider Caitlin jusqu'à

un fauteuil près de la fenêtre. Asseyez-vous là. Je reviens de suite.

Il traversa la pièce et s’arrêta devant la table en prenant garde de ne pas toucher ce qui gisait sur son plateau.

— C’est arrivé par le courrier ? s’enquit-il.

— Il n’y a pas de cachet de la poste, répondit-elle.

Les entrailles de Mac se nouèrent. Cela signifiait qu'il était venu jusqu'ici ou du moins qu’il avait réussi à pénétrer dans l'immeuble, et à atteindre le vestibule.

S’étant accroupi, il jeta un coup d’œil à l’intérieur du colis sans y mettre les doigts et aperçut une tache blanche à l'intérieur. Se redressant, il enleva manteau et gants, les jeta sur l’autre fauteuil, ouvrit son couteau s'accroupir de nouveau devant la table basse. Tout en veillant à ne rien déranger d’autre, il extirpa peu à peu la feuille de papier qui se trouvait au fond du paquet et la déposa à côté de celui-ci.

Elle ne comportait qu’une seule phrase.

« La prochaine fois, ce sera toi. »

Il regarda le rat.

Il avait été coupé en morceaux.

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