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Il s’était cru si fort. Pauvre idiot !

Il avait une grande faiblesse. Une faiblesse aux yeux gris et aux boucles argentées.

Et que Dieu lui vienne en aide si elle le comprenait un jour.

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Avant que le sommeil ne l’emporte, il murmura dans l’oreille de Farah la prière qu’il répéterait toutes les nuits jusqu’à la fin de ses jours.

— Je fais de toi mon cœur

« Au lever de la Lune.

« Pour t’aimer et t’honorer

« Toute notre vie durant.

« Que nous renaissions,

« Que nos âmes se rencontrent et se reconnaissent,

« Afin de s’aimer encore

« Et de se souvenir.  

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Sa peur se dissipait, et il comprenait enfin. Elle n’était pas sa faiblesse mais sa force. Elle l’avait toujours été. Maintenant qu’ils étaient réunis, il se sentait capable de conquérir n’importe quoi. Même le passé.

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— Je me disais… puisque tu n’as plus de famille à aimer, tu n’as qu’à m’aimer, moi.

Il évitait de croiser son regard, observant le bandage immaculé autour de sa main qui faisait paraître ses doigts encore plus crasseux.

— Enfin… si tu veux, ajouta-t-il.

Farah enfouit le visage dans son cou et soupira. Ses longs cils effleuraient sa peau à chaque battement de paupières.

— Bien sûr, je t’aimerai, Dougan MacKenzie. Sinon, qui d’autre s’en chargera ?

— Personne, admit-il.

— Et toi, tu m’aimeras aussi ?

Il réfléchit.

— J’essaierai, la fée, mais je ne l’ai encore jamais fait.

— Je te montrerai comment, promit-elle. Après t’avoir appris à lire. L’amour, c’est comme la lecture. Une fois que tu sais, tu ne peux plus t’en passer.

Dougan se contenta d’acquiescer, la gorge trop nouée pour parler. Il passa un bras autour de sa petite fée, heureux d’avoir enfin quelque chose à lui que personne ne pourrait lui prendre.

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— Ce n’est pas ça, l’amour, chuchota-t-elle en déposant un baiser sur son cœur. Bien sûr, cela te consume, mais l’amour, le vrai, ne détruit pas et n’étouffe pas. Il renforce. Il libère. Il imprègne chaque fibre de ton être et te fortifie. Il est aussi indispensable au corps et à l’âme que la nourriture et l’eau. Il ne pourrait jamais me dégoûter. Je ne peux qu’être enchantée par le précieux cadeau que tu me fais en m’aimant.

Sa voix se brisa, et les larmes qu’elle retenait envahirent ses yeux.

— C’est ce que j’ai désiré le plus au monde depuis le moment où nous nous sommes rencontrés

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- Tu as survécu, dit-elle fermement. Certains n'y sont pas parvenus. Tu n'avais pas d'autres moyens de rester en vie. Pour faire cesser les persécutions, tu devais noircir ton âme. Si je ne cautionne pas la violence, je ne peux pas te condamner pour ton passé.

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Dans ce moment de quiétude, elle le vit tel qu’il était réellement. Un tyran dur et impitoyable. Un enfant maltraité et meurtri. Un cœur vide plein de promesses et une âme sombre en quête de lumière.

Ses yeux étaient plus ouverts. Son cœur aussi.

Il dut lire dans ses pensées car, avant même de se retirer d’elle, il se cacha de nouveau derrière un masque d’ombres et de glace, la laissant seule et vulnérable.

« Ne partez pas », l’implora-t-elle en pensée.

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Ses pensées s'enfuirent telles les gouttes d'eau qui ruisselaient sur les formes sensuelles de Farah. C'était une déesse sortie de l'onde, la Vénus de Botticelli, sauf que sa lourde chevelure mouillée retombait en arrière et ne cachait pas son intimité. Elle se tenait le menton relevé, les épaules droites, ses doux yeux gris le dévisageant avec un mélange de détermination et d'attente.

Farah lui offrait son corps. Elle attendait qu'il réagisse, qu'il réponde à sa demande. Comment le pouvait-il devant ce corps nu somptueux ? La condensation dans l'air brouillait les angles et les couleurs, créant une ambiguïté onirique qui l'attirait vers la baignoire.

Luttant pour conserver son masque de nonchalance, il se redressa. Les semelles de ses bottes semblaient adhérer au sol en marbre, l'empêchant de faire un pas vers elle.

Ses seins étaient deux parfaits globes soyeux couronnés de mamelons durs d'une merveilleuse couleur rose. La courbe douce de ses hanches et la petite dépression au centre de son ventre entraînaient irrémédiablement son regard vers le petit nid de boucles dorées entre ses.....

- Non, déclara-t-il sans desserrer les dents.

- Non ? répéta-t-elle en haussant ses sourcils délicats. Vous ne voulez pas de moi ?

- Non.

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Madame voulait des enfants ? Il lui en donnerait de quoi remplir tout un manoir ! Il la pilonnerait jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus marcher. Il avait tenté la voie honorable, fait son possible pour la préserver des périls de sa vie, mais c’était terminé. Elle voulait l’amour de l’Âme Noire de Ben More ? Elle l’aurait, avec tous les dangers et les ténèbres qui venaient avec.

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— Tu ne peux pas en épouser un autre, Farah. Tu m’appartiens. À moi seul.

— Qu’est-ce qu’on va faire ? gémit-elle.

Dougan réfléchit intensément pendant qu’ils tremblaient tous les deux dans la bibliothèque, la menace d’une séparation les collant l’un à l’autre. Soudain, il eut un trait de génie.

— Va te coucher, la fée. Demain soir, au lieu de me retrouver ici dans la bibliothèque, rejoins-moi dans la chapelle.

Le lendemain, il apporta à leur rendez-vous le seul souvenir de sa famille qu’il possédait, un fragment de tartan des MacKenzie. Il s’était lavé et avait brossé ses cheveux noirs avant de les attacher avec un bout de ficelle.

Les boucles de Farah apparurent derrière les lourdes portes de la chapelle. Lorsqu’elle l’aperçut se tenant près de l’autel, éclairé par l’unique chandelle, l’éclat de son sourire la précéda le long de l’allée centrale. Elle portait sa simple chemise de nuit blanche qu’il aimait tant. Ses petits pieds nus dépassaient sous l’ourlet du vêtement à chaque pas.

Il lui tendit la main, et elle la prit sans hésiter.

— Tu t’es fait beau, chuchota-t-elle. Que faisons-nous ici ?

— Nous allons nous marier.

— Ah ? fit-elle avec un regard autour d’eux. Sans prêtre ?

— Dans les Highlands, on s’en passe très bien, répondit-il avec un sourire supérieur. Nos unions sont bénies par de nombreux dieux et non par un seul. Ils viennent quand on le leur demande. Pas besoin d’un prêtre pour les convoquer.

— C’est beaucoup mieux, convint-elle.

Ils s’agenouillèrent face à face devant l’autel, joignirent leurs mains droites, et Dougan enroula son morceau de plaid élimé autour de leurs poignets.

— Répète après moi, la fée, murmura-t-il.

— D’accord.

Quand il regarda au fond de ses grands yeux clairs, il ressentit un élan d’amour si puissant et si intense qu’il paraissait blasphématoire dans un lieu aussi sacré.

Il entonna l’incantation qu’il avait entendue un jour, caché dans les jupes de sa mère.

— Tu es le sang de mon sang, la chair de ma chair,

« Je te donne mon corps pour que nous ne fassions plus qu’un,

« Je te donne mon esprit afin que nous soyons unis jusqu’à la fin de nos jours. »

Farah eut besoin d’un peu d’aide pour se souvenir de chaque mot, mais elle les prononça avec une telle ferveur que Dougan en fut ému.

Il glissa un anneau fait de brins d’herbe tissés autour de son doigt et récita avec application les vœux sacrés en gaélique avant de les lui traduire :

— Je fais de toi mon cœur

« Au lever de la Lune.

« Pour t’aimer et t’honorer

« Toute notre vie durant.

« Que nous renaissions,

« Que nos âmes se rencontrent et se reconnaissent,

« Afin de s’aimer encore

« Et de se souvenir. »

Farah resta perplexe un instant, puis annonça simplement :

— Moi pareil.

Cela suffisait. Elle était à lui. Avec un profond soupir de soulagement, Dougan libéra leurs mains et lui tendit le tartan.

— Tu dois le garder près de ton cœur.

— Moi, je n’ai rien à t’offrir, se lamenta-t-elle.

— Donne-moi un baiser, la fée, et nous serons quittes.

Elle se jeta dans ses bras, fronça ses petites lèvres et les pressa maladroitement contre les siennes dans un claquement sonore.

— Tu es le meilleur des époux, Dougan MacKenzie. Aucun autre mari ne peut faire sauter des grenouilles aussi haut, trouver des noms aussi drôles pour les renards qui vivent sous le mur ou faire rebondir trois cailloux à la fois.

Encore légèrement étourdi par son baiser, Dougan lui recommanda :

— Tu ne dois en parler à personne. Pas… pas avant qu’on soit grands.

Elle acquiesça puis dit à contrecœur :

— Je ferais mieux de retourner dans mon lit.

Il hocha la tête, puis se pencha vers elle pour l’embrasser de nouveau sur les lèvres, plus doucement cette fois. Après tout, c’était son droit maintenant qu’ils étaient mariés.

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