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Ce récit autobiographique n'est pas une histoire de deuil mais plutôt un long monologue de l'auteur sur sa peur de la mort.
J'ai beaucoup apprécié le début du livre avec deux récits se chevauchant, l'un sur les pages de droite, l'autre sur celles de gauche. On sait qu'un drame va arriver mais quoi ? Par un jeu de sous-entendus et d'attente, le suspens croît jusqu'à la tragédie. Par ailleurs, tout au long du livre la mise en page du texte renforce le message.
Toutefois passé la première moitié, l'auteur tourne en rond et tombe peu à peu dans un égocentrisme lassant. Finalement il ne s'agit que de son ressenti face à la mort de telle ou telle personne (ne faisant pas partie de son cercle proche). Il n'est jamais véritablement question des défunts. Il ne s'agit que de lui. Chaque mort lui renvoie sa propre mortalité, et c'est cela qui le blesse, le met dans tous ses états et l'effraie.
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