L'Empire céleste - La série

Ce n'est pas le bon jour pour une dernière randonnée en forêt. Certains penseront que c'est le destin, d'autres pencheront plutôt pour la faute à pas de chance. Toujours est-il que, bien malgré lui, Karl est emporté dans un autre monde. De prime abord, comme ça, on pourrait penser que ce peut être là l’occasion d’une expérience enrichissante ; après tout, ce n’est pas si souvent qu’on a l’occasion de visiter un nouvel univers si différent du nôtre ! Mais il n'en est rien. Et pour cause ! Dès son arrivée, voilà le jeune homme confronté à la destruction d'une cité volante par un immense dragon. Ce spectacle, on peut s'en douter, ne le ravit pas. Qui plus est, il ne peut même pas prendre de photos, ni même appeler à l’aide ; son téléphone refuse tout bonnement de s’allumer. Il fait donc ce que ferait n’importe qui : il fuit et se cache. Une fois le danger passé, le voilà déjà pris dans une nouvelle tourmente. Au détour de son arbre-refuge, il est fait prisonnier par une fille peu avenante et aux allures bien vagabondes, mais à l’épée - il faut le dire - parfaitement entretenue. A cet improbable duo viendra bientôt se joindre un sorcier. Enfin, un apprenti sorcier pour être tout à fait exact. Ce dernier s’avérera d’ailleurs aussi piètre dans son art que gonflé d’orgueil. Pendant ce temps, dans les hautes sphères de l'Empire Céleste, on recherche le coupable de l'attaque. Un dragon, il faut reconnaitre qu’on n’en voit pas tous les jours. Pour ainsi dire, on n’en a même plus vu depuis longtemps et l’on ne s’en plaint pas, merci. Il convient de trouver le coupable de tout ces désagréments, d’autant que même si cette Cité Céleste ne faisait pas parti de l’Empire à proprement parler, elle était l’une de ses plus proches alliées. Tout cela est quand même bien fâcheux. On ne tarde pas d’ailleurs à le trouver : il s’en cache à peine ! Mais comme bien souvent, les choses ne sont pas si simples…

Ce livre fait suite à Mage et Pas-Sage, premier tome de la trilogie de l’Empire Céleste. Deux ans se sont écoulés depuis les évènements qui débutèrent par la chute d’ÉterMer, la Cité Céleste Éternelle et Merveilleuse. Deux années durant lesquelles, la vie a suivi son cours, plus ou moins paisiblement. Mais les signes avant-coureurs sont déjà là, pour venir rappeler que bien souvent, le calme ne fait que précéder la tempête ; que l’on ne se trouve, finalement, que dans l’œil d’un cyclone géant, et que bientôt, les vents emporteront tout à nouveau. Le Grand Mage apprend, presque de manière fortuite, que des faits étranges se déroulent au Méridion, province sud de l’Empire. Il y voit une résurgence possible des forces sombres de l’Ordre ; cette organisation secrète et puissante à qui il voue une haine sans pareille. Est-ce dû à une méfiance justifiée ? Ou au contraire à une compulsion presque paranoïaque ? Toujours est-il qu’il prend chapeau de sorcier et bagage à main et qu’il part enquêter sur place aussitôt. Il faut toujours en avoir le cœur net. Minaud, bien sûr, l’accompagne dans cette aventure. À Capitale, l’on ne se soucie que peu de tout cela. Les Hiérarques et l’Administration Impériale ont les yeux rivés ailleurs. Émilien II est souffrant. Les guérisseurs se montrent rassurants, mais son état s’aggrave, encore et encore. Cela pose problème, à plus d’un titre. De l’avis général, l’Héritier n’est pas prêt à régner. Le Prince Archibald, en effet, est bien davantage occupé au jeu de la Séduction qu’à ses études. Si l’Empereur venait à disparaître, si Archibald devait accéder prématurément à la Couronne Céleste, l’on pense en secret – cela va de soi - que ce ne serait pas la meilleure chose qui puisse arriver. Et pourquoi pas une régence, en ce cas ? Vous n’y pensez pas ! Vous n’avez pas vu l’Impératrice, récemment, n’est-ce pas ? Payana… Son état mental est… disons le… inquiétant. La vérité est que personne ne voit la menace qui grandit, tapie dans l’ombre, tissant sa toile. La vérité est que, jamais depuis des millénaires, le monde n’a été si proche de basculer dans les ténèbres. Mais cela, nul ne le sait encore.