Nicéphore Déal - La série

Mais qu’est-ce qui a bien pu provoquer une telle psychose à Cosne-sur-Marge ? Tout a commencé par un crime rue du Colombier, une jolie et sage rue du quartier historique, avec ses bâtiments classés et son étrange colombier. Et puis les choses se sont gâtées : il y a eu d’autres crimes. C’était tout de même bizarre, ce meurtre d’un clerc de notaire exemplaire et au-dessus de tout soupçon. Ceux qui ont suivi ont été plus surprenants encore. Il faut dire qu’on trouve d’étranges personnages dans cette rue, et qu’il s’y passe parfois de drôles de choses. Qui est en réalité ce mystérieux Monsieur Grimm, vénérable personnalité de la ville appréciée de tous ? Que se passe-t-il donc, la nuit venue, derrière les opulentes façades et les vitrines des boutiques aux enseignes prestigieuses ? Et cette Madame Raymonde, voyante extra-lucide, une grande bringue plus fiable dans ses prédictions météorologiques qu’événementielles, n’en saurait-elle pas davantage qu’elle n’en laisse entendre ? Tandis que le commissaire Taiteprais mène l’enquête, qu’il tente de comprendre quelque chose aux lettres anonymes qu’il reçoit et qu’il s’épuise en vérifications pointilleuses, Nicéphore Déal, lui, intrépide journaliste au Pépin Déchaîné, découvre de sulfureux éléments de réponse. Et s’il y avait un lien entre ces crimes et … un autre ? Nouvelle enquête pour le commissaire Taiteprais –mais la première pour le jeune journaliste Nicéphore Déal – , Rue du Colombier, roman policier, allie une curieuse énigme à l’humour, l’étrangeté, l’impertinence, les plumes en tous genres et une machine à laver.

Entre les hauts murs de la propriété des Li, un petit morceau de Chine inattendu à l’écart de Cosne-sur-Marge, là où la ville se perd dans la campagne, certes, on y vit dans le respect des traditions et de l’esprit confucéen, mais les chats traversent les airs et on y meurt d’un coup de râteau ; on partage les concubines, on s’empoisonne, mais on garde la face. La famille Li, encline à la réclusion, surprend, intrigue, peut-être même effraie-t-elle, et, inévitablement, donne source aux rumeurs. Après la mort de Xue, le maître de maison, son fils fait appel au journaliste Nicéphore Déal et lui demande d’investiguer. Son père a-t-il succombé à un accident, ou bien a-t-il été assassiné ? Pour le journaliste, c’est l'occasion de franchir les murs de cette mystérieuse propriété dans laquelle jamais un Cosnais n’est entré. S’il découvre dans ce monde clos, avec un étonnement charmé, la persistance de coutumes exotiques et raffinées, il y fait aussi des découvertes surprenantes. Qui était réellement ce Xue ? Mort et mystère parmi les pavillons aux tuiles vernissées, les jardins de rocailles, les bosquets de bambous et le subtil thé chinois.

Au début, l'affaire prend des allures de mauvaise farce : la malchance s’acharne sur Iphigénie Craiche. Mais ces accidents qui se succèdent, en sont-ils vraiment ? La police est avertie, mais le commissaire s’en désintéresse et les gendarmes s’en amusent : « Elle a la poisse, la gourgandine ! » Et puis, dans le luxe serein de la très chic maison d’hôtes, le crime ne manque pas de trouver sa place, et de causer bien du désordre. Rien ne va plus, alors, au ‘Chêne Placide’, où bientôt, de placide, ne reste plus que le chêne. Dans la chambre du premier étage, il y a bien un cadavre, mais personne n’y a eu accès. Nicéphore Déal, le plus roux, le plus jeune, le plus petit, le plus futé, le plus intrépide, le plus obstiné des journalistes du ‘Pépin Déchaîné’ se repose au ‘Chêne Placide’, à la suite d’investigations qui ont mal tourné. Lui aussi enquête.

Une ancienne affaire resurgit soudainement lorsque le jeune journaliste Nicéphore Déal reçoit de la part de Blake Higgins, un éditeur américain, un message lui demandant d’enquêter dix ans après les faits sur les circonstances troubles de la mort de Lyne van der Weyden. Acclamée tant par la critique que par le public, l’écrivaine s’apprêtait alors à publier un nouveau livre et à se marier pour la cinquième fois. Rien ne laissait prévoir le suicide de cette femme comblée et amoureuse de la vie.La proposition de Higgins est intrigante et généreusement rémunérée, mais Déal est immobilisé, les jambes et le buste dans le plâtre, à la suite d’un accident. Comment pourrait-il mener des investigations ?

Le corps d’un homme est retrouvé dans une luxueuse voiture, à l’extrémité d’un champ de betteraves. Il porte une veste d’un bleu électrique et des chaussures en tatou. Le fait surprend, dans cette campagne tranquille, d’autant que la victime est un Sud-Américain que personne ne connaît. Pourquoi est-il venu se perdre dans ce coin perdu ? Pourquoi est-il mort ?Ce n’est pas tout. Non loin du lieu, on découvre qu’un trou a été creusé. Un trou à la forme étrange, dont l’utilité est une énigme. Ce qui interroge davantage, c’est que ce trou s’agrandit pendant la nuit.Si les gendarmes enquêtent mollement, le jeune journaliste Nicéphore Déal, lui, se démène activement. Il visite les fermes, interroge les locaux, et découvre que cette campagne est loin d’être sereine.

Alors qu’en pleine préparation de la prochaine exposition, le Musée des Beaux-Arts de Cosne-sur-Marge est en effervescence, la directrice se suicide. Stupéfaction. Cette femme brillante, loin d’être désespérée, n’est certainement pas femme à commettre un tel geste. Le commissaire, grand ami du maire de la ville, s’empresse d’étouffer l’affaire. Nicéphore Déal, journaliste et ami de l’une des conservatrices, décide d’enquêter. Il ne tarde pas à découvrir des choses curieuses.

La mort de la directrice du Musée des Beaux-Arts de Cosne-sur-Marge serait due à une absorption accidentelle de somnifères ? Qui pourrait croire une chose pareille, à part le commissaire de police, soucieux de classer l’affaire pour plaire à son ami le maire de la ville ? Sûrement pas les membres du personnel du musée, ni le journaliste Nicéphore Déal, qui mène sa propre enquête. Un suicide, alors ? Pas davantage. Cette femme brillante, volontaire, ambitieuse, n’était pas femme à commettre un tel geste. Non. Pour Déal, il ne peut s’agir que d’un crime.

Passablement défraîchi, le Meaubourg, un peu désuet aussi, mais il reste un hôtel chic, avec sa façade classée et son extraordinaire double ascenseur de fer et de laiton. Que le nom de cet illustre hôtel soit associé à un meurtre est inconcevable. D’autant que les circonstances du crime sont inexplicables : l’assassin n’a pu ni entrer dans la chambre, ni s’en échapper après avoir commis le meurtre. Un mystère qui complique encore l’énigme qui accable la famille de Ferrand-Tonnerre. Le commissaire s’y attelle, le journaliste Déal aussi. Les deux hommes s’épaulent, parfois, se concurrencent, beaucoup, chacun pensant à sa carrière et à son prestige personnel.