Extraits

- Qu’est-ce que tu veux Charles ? je souffle, à bout de patience.

- À ton avis, qu’est-ce que je veux ? Toi, putain ! C’est toi que je veux. il admet d’une voix érayée, qui me déchire la poitrine.

- Tu n’étais pas obligé de rester, si c’était pour nous fusiller du regard, toute la soirée ! me hurle-t-elle dessus.

Je suis dans une dimension parallèle, il ne peut en être autrement.

- Tu te fous de ma gueule, “Ma Maya” ? j’insiste sur le surnom possessif que ce connard lui a donné. Si je n’avais pas été là, il t’aurait prise sur cette putain de table.

- N’importe quoi !

- Ah oui ?! Et qu’est-ce qu’il foutait là, déjà ? Ça ne lui suffit plus de passer ses soirées au téléphone avec toi ? je crache.

Je sais que je me comporte comme un foutu connard jaloux. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Ce type me sort par les yeux, depuis des semaines.

- Charles, le compagnon de Maya. gronde plus qu’autre chose le vampire.

- Ah ! Euh ! Sacha. Enchanté. lui répond mon ami en grimaçant, suite à la poignée de main de l’homme de Cro-Magnon. Bon, bah à toute Maya. enchaîne-t-il, en s’éloignant.

- T’es sérieux ? Tu veux me pisser autour, aussi ?! je m’exaspère.

- Non, ça devrait aller pour le moment. dit-il fièrement.

- J’te…

Il ne me laisse pas finir ma phrase et m’embrasse à m’en faire tourner la tête.

- À ce soir, princesse. me lance-t-il d’une voix rauque.

- Qu’est-ce que tu fous là, toi ? je l’agresse.

- C’est Damn qui m’envoie. Apparemment, tu aurais besoin d’aide pour retrouver ton frère. annonce-t-il d’un ton dur.

- C’est bon, je m’en sortirais toute seule. je le rembarre, méchamment.

- Je ne crois pas non. Mon pote est en lune de miel et il est hors de question que tu l’emmerdes avec tes conneries.

- Non, mais tu te prends pour qui ? j’enrage en m’élançant vers lui, pour le frapper de toutes mes forces.

Autant vous dire que ça n’a aucun effet. Son torse se révèle aussi dur et froid que son cœur. À croire qu’il a été entièrement sculpté dans le marbre. La seule chose que ce contact provoque, ce sont des picotements dans mes mains. Je me déteste de réagir ainsi à sa présence.

- Arrête ça ! Je sais que tu aimes me toucher, mais ce n’est pas le moment. se moque-t-il, en saisissant mes poings pour que je cesse de le frapper.

Ne me dites pas qu’il a osé !? Quel enfoiré ! (...)

- Connard ! je gronde en m’éloignant de lui.