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Encore un très bon tome dans l'univers de Sharakhai qui m'emporte à chaque fois. Je ne peux qu'attendre la suite avec grande impatience !

J'ai eu du mal à me remettre dans l'histoire car j'ai lu les premiers tomes il y a un petit bout de temps. J'ai apprécié d'avoir quelques pages de résumé des précédents tomes au début de ma lecture.

J'ai pris plaisir à retrouver Ceda et ses amis. Les intrigues politiques se succèdent. Les Rois sont toujours aussi antipathiques... A voir ce que nous réserve la suite.

J'ai eu beaucoup de plaisir à me replonger dans l'univers de Sharakhaï, toujours aussi dense, riche et immersif. J'ai aimé retrouver ses personnages, en particulier çeda, Sümeya, Emre, les asirim... et les intrigues politiques qui restent au coeur du roman.

Une qualité qui ne se dément pas au fur et à mesure des tomes.

Ce quatrième opus est toujours très prenant. On suit toujours les aventures de Ceda avec beaucoup de plaisir.

Un quatrième tome qui nous perd dans l'immensité du désert. C'est un roman extrêmement dense et j'ai eu du mal à suivre le rythme jusqu'à un peu plus de la moitié du roman. Toutefois, le rappel au début du roman est très bien fait et permet de s'y replonger assez facilement. Ensuite, le rythme s'est accéléré et tout les éléments se sont enchaînés et imbriqués les uns dans les autres, me tenant en haleine. Je regrette juste la multiplication des points de vue, notamment ceux de personnages très secondaires à l'histoire. Par contre j'ai apprécié suivre Ceda et sa quête auprès des asirim. Il y a eu de nombreuses scènes émouvantes. Puis, je me suis malgré tout attachée à Davud et Anila. Ainsi, le récit semble être un tome de transition avec les ouvertures faites à la fin. Les jeux de pouvoir sont extrêmement bien exécutés et j'aime la manière dont il y a une autre lecture possible du récit avec l'ingérence des dieux dans celle-ci.

En conclusion, ce n'est pas un coup de cœur mais ça reste une excellente lecture de fantasy orientale.

Quel plaisir de retourner dans le désert du Grand Shangazi, de retrouver ses sables brulants et ses bateaux qui glissent dessus. Quel bonheur de retrouver les personnages qui nous accompagnent depuis le début de cette histoire et de continuer à suivre leurs aventures. Et quelle joie de suivre un récit toujours aussi riche et bien construit qui mêle parfaitement suspense, action, réflexion et mystère. Ce tome est clairement à la hauteur des précédents et j'y ai retrouvé tout ce que j'avais aimé jusqu'ici.

J'adore les personnages pour leur complexité, leur évolution et leur réalisme. Si ma préférence va sans conteste à Çeda, celle-ci laisse un peu la place à d'autres qui ne sont pas en reste non plus. J'ai suivi avec beaucoup d'intérêt les péripéties de Davud et Anila ainsi que celles de Ramhad et j'aime toujours autant avoir le point de vue de certains antagonistes comme le roi Ihsan. Le seul qui m'a laissée un peu de marbre est Brama, je n'arrivais pas à m'intéresser à lui et les chapitres le concernant m'ennuyaient. Je pense que cela est certainement dû au fait que je n'ai pas lu Of Sand and Malice made où ce personnage nous est présenté pour la première fois. Si les personnages principaux sont excellents, les secondaires le sont tout autant et apportent une réelle richesse à l'histoire. En parlant de cette dernière, elle me plaît toujours autant qu'au début. Il y a des intrigues politiques, des secrets à découvrir, de nombreux camps différents qui s'affrontent et pas seulement les gentils et les méchants, les personnages sont portés par l'histoire sans complètement perdre le contrôle ce qui participe au réalisme, tout ceci en étant parfaitement cohérent et crédible. Un seul petit bémol pour moi, c'est que derrière l'intrigue consistant à renverser les rois semble s'en cacher une autre qui dépasse les hommes. Or j'aime quand les histoires restent à échelle humaine, ou du moins ne la dépasse pas trop, et j'ai un peu peur que tout ceci aille trop loin.

L'univers reste identique à lui-même, toujours aussi riche, diversifié et magique. Je pourrais en dire plus mais je ne ferais que répéter mon admiration pour ce monde imaginaire.

Enfin la plume de l'auteur est toujours aussi magnifique et j'ai ressenti énormément d'émotions à la lecture des pages de ce livre qui ce sont tournées bien trop vite à mon goût. Cependant, le fait que l'intrigue de Of Sand and Malice made prenne une place si importante dans ce tome est perturbant parce qu'à aucun moment elle n'est clairement rappelée. Alors cela ne pose pas de problèmes si l'on a lu cette préquelle mais c'est plus embêtant si ce n'est pas le cas. Bien sûr, l'histoire reste parfaitement compréhensible mais on a quand même l'impression de passer à côté de quelque chose. Les résumés des autres livres en début de tome sont une excellente idée et permettent au lecteur de bien se remémorer tout ce dont il a besoin pour lire la suite mais ils restent insuffisants.

En bref, j'ai adoré ce tome même si quelques points m'on empêché de l'apprécier autant que les 3 premiers. J'attends la suite avec beaucoup d'impatience parce que j'ai été triste de refermer ce tome. On sent que la tension monte et le tome suivant s'annonce grandiose !

L'imaginaire foisonnant de l'auteur n'a pas réussi, dans ce quatrième opus, à me passionner. La faute à d'interminables chapitres concernant des personnages secondaires souvent bien inutiles, à des épisodes non essentiels coupant net mon appétit de lecture... Je le regrette d'autant plus que les héros charismatiques évoluent dans un univers fascinant, peuplé de créatures étonnantes. J'aurais aimé plus de rythme, plus d'interactions entre les personnages centraux, moins de cérébral et plus d'émotionnel. Bien évidemment, ce jugement n'engage que moi mais je ne suis pas certaine d'avoir envie de lire la suite...

Cette série, c'est comme le bon vin, ça se bonifie avec le temps.

Ce quatrième tome est vraiment très bon, on ne s'ennuie pas, de l'action, quelques mystères qui se dévoilent aussi. J'aime toujours autant l'univers de manière générale avec la mythologie mise en place et les différents dieux existants dans les différents pays de ce monde.

Vraiment hâte que Bragelonne annonce le prochain tome !

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--- Parce qu’une piqûre de rappel est toujours la bienvenue ---

Quand j’ai débuté ce quatrième tome, j’ai été surprise de découvrir un résumé des tomes précédents (et même des nouvelles qui n’ont malheureusement pas été traduites en français). Nous devons cette initiative à l’auteur lui-même et je tiens à souligner à quel point je l’ai appréciée. En effet, j’ai beau adorer les grandes sagas de fantasy, ma mémoire n’est pas infaillible. J’aime donc me remémorer les éléments essentiels avant de me plonger dans une suite.

Mon vœu quant à l’insertion d’un glossaire en fin de livre a également été exaucé. Enfin, le lecteur dispose d’une liste exhaustive des personnages, et notamment des Rois de Sharakhaï. Ainsi, plus besoin de se creuser les méninges pour se rappeler leur nom, leur fonction ou leurs pouvoirs !

--- Un tome de transition ---

Sharakhaï comptant au total 6 tomes, ces derniers ne peuvent être tous égaux. J’avais par exemple trouvé le premier, Les Douze Rois de Sharakhaï, un peu trop introductif, peinant à trouver son rythme suite à de très nombreux retours dans le passé. Toutefois, dans les suivants, l’intrigue explose, révélant tout le potentiel de la série.

Concernant ce quatrième volet, il permet à Bradley P. Beaulieu de réorienter son histoire et de dévoiler un tout nouveau pan de son univers. Je ne veux pas trop en dire, mais Rois de Sharakhaï comme héros devront composer avec des puissances qui les dépassent. Alliés ou ennemis ? Seuls les numéros suivront pourront le dire.

Bref, Sous les branches d’adicharas n’est pas le meilleur tome de la saga mais il demeure captivant par les enjeux plus grands qu’il introduit.

--- Çeda n’est plus la seule héroïne de cette histoire ---

Si je l’ai retrouvée avec grand plaisir, ce n’est pas son point de vue que j’ai jugé le plus intéressant. Il faut dire qu’elle s’éloigne quelque peu des jeux de pouvoir qui me passionnent tant, pour se consacrer aux asirim. Un objectif certes indispensable, mais pas le plus captivant !

J’ai donc préféré les chapitres dédiés aux Rois. D’ailleurs, vous le savez si vous avez lu les tomes précédents, ils sont en train de tomber. Certains résistent plus que d’autres, et peut-être parviendront-ils à atteindre leur but ! Dans tous les cas, j’ai hâte de découvrir le sort que leur réserve l’auteur.

J’ai également aimé les chapitres consacrés à Ramahd, Davud et Anila, car c’est de leur côté que l’action se veut la plus présente. Par tous les moyens, ils cherchent à échapper à leurs adversaires, et ce n’est pas chose facile. Plusieurs fois, je me suis demandé s’ils n’allaient pas y laisser la vie. Néanmoins… la mort peut frapper n’importe qui !

--- Un final qui annonce une suite passionnante ---

Constant durant les deux premiers tiers du livre, le rythme s’accélère dans les 200 dernières pages, et quel régal ! Après avoir repositionné ses pions sur l’échiquier du pouvoir, Bradley P. Beaulieu enchaîne les rebondissements. Résultat : j’ai tourné les pages à toute vitesse !

Alors, j’espère de tout cœur que les éditions Bragelonne traduiront les deux derniers volets, car j’ai hâte de connaître la suite !

Une histoire de fantasy dans un cadre des mille et une nuits un scénario solide et pourtant mon intérêt concernant cette série diminue de livre en livre.