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Extrait

Extrait ajouté par Isa-aura 2017-09-18T12:48:12+02:00

Mon rêve s’achevait, tandis que je sentais une main caresser mon front avec une délicatesse tremblante. Allais-je pouvoir enfin voir son visage ou simplement ses yeux ?

Je n’eus malheureusement pas la réponse, me réveillant en sursaut à ce même instant.

Un homme, de taille moyenne, châtain aux yeux bleus, se tenait là au milieu de ma chambre, il avait laissé tomber un porte-document en acier sur le sol carrelé.

— Mademoiselle Ford, je… Je m’appelle James. Je suis votre nouveau coach personnel.

Arg… J’avais totalement oublié que la docteure Hemryse et le docteur Sterau avaient décidé de mon sort la vieille.

— J’ai été appelé pour travailler sur votre rééducation, poursuivit-il en voyant que je ne réagissais pas. Je remplace John et Émilie, même si vous n’avez pas réellement eu affaire à leurs services.

Toujours à moitié endormie, dans un profond mutisme, je ne réagis pas.

— Je suis ici pour faire mon job, mademoiselle Ford, et pour aider mes patients à aller mieux, même les plus récalcitrants. D’une façon ou d’une autre, nous formerons une équipe et je veux que nos résultats s’améliorent.

Il m’exaspérait déjà à me fixer ainsi. Je levai les yeux au ciel en me laissant retomber dans mon lit, tout en me recouvrant de ma couette avant de lui répondre enfin, de mauvaise humeur :

— Il est sept heures du matin !

— En effet, je vous laisse vingt minutes pour vous préparer. Je vous retrouve à la cafétéria.

Mon comportement antipathique n’aida sûrement pas à commencer notre collaboration du bon pied, mais je détestais être réveillée en sursaut. Le regardant quitter la pièce, d’un pas hésitant, mon dossier entre les mains, je me levai péniblement, tout en me traînant, en fauteuil, jusqu’à la petite salle de bain où je ne pouvais guère me glisser, comme chaque matin, sur cette chaise médicale qui me permettrait de prendre une douche décemment. Christelle n’étant pas là pour assister mes gestes fébriles. Je n’avais que, pour seul recours, ce petit lavabo pour une toilette rapide. Après ce moment de détente expéditif et tout de même fort contraignant, j’enfilai une tenue de premier choix : sous-vêtements de sport et jogging du centre, avant de rejoindre cet importun qui n’avait même pas pris la peine de me demander si j’avais besoin d’aide pour descendre. J’espérais que ce ne serait pas lui qui s’occuperait de mes soins infirmiers. Car, si c’était le cas, ils avaient bel et bien trouvé un moyen radical de me faire bouger. Mon esprit irrité redoutait le dénouement de tout cela.

Je descendis avec beaucoup de peine prendre mon petit déjeuner à sept heures trente. Heureusement pour moi, je fus aidée deux ou trois fois par des aides-soignants croisant mon chemin.

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