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— Ils sont venus pour toi. Il est inutile de le nier. Ils veulent que tu souffres pour chaque accident, pour chaque mort. Souviens-toi que leur plus doux plaisir est ton tourment. Mais, mon cher, je ne te laisserai pas brûler.
Hiero hocha la tête, submergé.
Il fixa ces éloquents yeux verts, souhaitant qu’ils soient à la maison. Il s’approcha, se glissant à côté de Kip, comme s’ils se consultaient. — Imagine que je t’embrasse, souffla-t-il.
— Imagine que je suis très, très reconnaissant.
Hiero soupira.
— Combien de temps avant que nous n’ayons plus besoin d’imaginer ?
— Je ne peux pas le dire.
Un léger toucher effleura le creux de son dos avant de se retirer beaucoup trop rapidement.
— Pour l’instant, ton public t’attend.
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