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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T13:24:41+02:00

Page 283

Je roulais jusqu'à Roussillon avec ses maisons ocrées, le sentier balisé de panneaux. Sur les murs des maisons, entre les pierres, serpentait de la verdure. L'église est spendide avec son cadran solaire. On a une vue panoramique et on entrevoit, au loin, le mont Ventoux. Seule, j'étais entourée par des personnes qui comme moi-meme, se retrouvaient en quete de bienfais, et oubliaient les moments difficiles. Le temps défilait très vite en marchant. Admirative devant tous ces paysages qu'offrait la Provence. J'écrivais que j'étais la plus chanceuse, curieuse et gourmande de la vie. Voulez-vous une tranche de vie romancée ?

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T13:09:29+02:00

Page 257 : Le cadeau

Une journée offerte, en remerciement au travail supplémentaire que nous avions effectué tout au long de l'année dont aux portes ouvertes du lycée. A cette occasion, l'établissement recevait les parents des nouveaux élèves.

Professeurs, agent d'accueil, secrétaires, surveillants et agents de service étaient mobilisés pour cette journée particulière. Nous tenions chacun un poste défini pour accompagner les nouveaux élèves. Ils étaient tous d'un grand sérieux. Etait-ce le fait que les parents n'étaient pas loin d'eux ?

A cette occasion les agents étaient ravis de tenir le poste pour servir des bugnes, du café ou du jus de fruits. Le matin meme, en cuisine dont je faisais partie, nous avions élaboré la pate à bugnes et quelques autres mets pour l'apéritif. Il faisait office de cloture de cette belle journée.

Toute personne dans un lycée a une place à tenir, et nous avons tous besoin des uns et des autres. C'est en quelque sorte une grande famille dont le patriarche est le proviseur.

La cuisine est une partie intégrante de l'établissement, mais aussi un art, une évasion pour octroyer du plaisir à tout le personnel du lycée. J'étais comme un poisson dans l'eau à l'élaboration des mets. J'exposais ainsi ma créativité avec un accompagnement des chefs. Tellement plus appétissant, lorsq'on voit un plat de crudités décoré d'une rose !

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T12:57:57+02:00

Page 209

Le renouveau. "La nature est belle, au printemps et moi, après ce bouleversement de mon corps, suis-je belle ?"

Luindi 28 avril 2013

La saison printanière revetait son habit de lumière. Quel bonheur de marcher ! Une heure de marche suffisait, pourtant, pour réveiller des douleurs diffuses au niveau du bas du ventre. La lymphe circulatoire se bloquait. Mes jambes gonflées me faisaient mal, à la suite du curage ganglionnaire et (ablation des ovaires) du 14 Mai.

Une prescription de séances de drainage lymphatique et la lymphe retrouva son chemin. Un appel à la Ligue contre le cancer, 11 cours du Palais à Privas, pour une demande d'aide d'un spychologue, car mon comportement envers les autres et moi-meme avait beaucoup changé. Trops sévère envers moi-meme à la suite des réflexions incessantes de mon compagnon. J'en conclurai qu'il ne m'aimait pas, pour m'infliger des réflexions très mal placées étant donné mon dernier état de santé. La peur des résultats des mouvelles analyses, le 10 juin prochain, générait un stress supplémentaire. Aurai-je des séances de chimiothérapie ?

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T12:47:38+02:00

Page 197 : 17 avril 2013

Enfin, avec de la patience, beaucoup de larmes versées, le soleil arrivait : 25 ° ! Ah, ça faisait du bien de sentir cette chaleur sur le corps. J'avais tant besoin de sentir cette douceur. Le tunnel sombre disparaissait derrière moi ; la lumière du jour m'éblouissait.

Tout se déroulait dans le meilleur du Monde, et les choses de la Vie retrouvaient leur place initiale. Ma ville avait trouvé un travail, un C.D.I. de réceptionniste dans un hotel de Valence. Cette bonne nouvelle nous enchantait toutes les deux. Le travail lui permettait de vivre, totalement, autonome. Je savourais ce moment tranquille, loin des soucis financiers et j'emmagasinais ces bonnes nouvelles. Je les gardais en réserve pour les moments troubles ou de solitude. Elles me comblaient de bonheur. J'étais fière de ma fille, de son parcours sans faute comme un athlète de haut niveau dont tout lui réussit. Elle emménagera aussi dans un appartement près de son travail. La fatigue et les trajets l'épuisaient, il était temps que l'oiseau quitte le nid et vole de ses propres ailes. Les ailes de la Vie.

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T12:35:29+02:00

Page 181 : Notre papa était toujours dans un coma végétatif, le pauvre...La famille avait donné son accord ; si son coeur s'arretait, ne pas le réanimer, comme la première fois. La famille, ensemble, après concertation avec les médecins, refusa l'acharnement thérapeutique.

Pendant cette épreuve, mon principel réconfort était ma fille. Elle avait obtenue son B.E.P. en restauration, son code et un job d'été. Elle l'avait soutenue. Mais comment se réjouir pendant cette tristesse qui me submergeait. Je ne voyais que le coté négatif. Comment regarder chaque jour comme une chance ? Les projets de vacances seront annulés, le stage de dessin aussi.Seule une demande de reconversion pointait son nez à l'horizon.

Papa décéda un soir, vers 22 h30, d'un arret cardiaque. Il rejoignait ainsi son épouse, celle qui l'aimait et qui lui manquait tant. Je pleurai énormément à son enterrement. Je déversai ma peine tout le long de la cérénomie jusqu'au cimetière. J'aimais beaucoup papa. Il avait travaillé toute sa vie et avait apporté beaucoup de joie à la maison. Avec sa bonne humeur, il nous faisait rire. Un papa génial ! Ces bons souvenirs galvanisaient mes moments de grands chagrins...

Dimanche 26 juillet 2009

Vous me manquez, chers parents, "les murs porteurs " de ma vie.

Une pause obligatoire s'imposa ; j'acceptai une offre d'emploi d'une semaine pour le service et le jardinage au Moulin de Perrot, pendant les vacances d'été. C'était un gite pour visiteurs souhaitant apprendre à peindre. Le travail, le cadre et le paysage me permirent de me ressourcer et de m'apaiser...

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T12:12:18+02:00

Page 143 : Pendant les nuits du passé, j'imaginais le ciel parsemé d'étoiles comme si j'attendais un signe de Dieu. Et c'est dans les moments de malheur qu'on invente le bonheur, et qu'on met tout en oeuvre pour le réaliser. Et une force foudroyante démolissait le malheur pour éclairer le bonheur d'une clarté fabuleuse. Dans ces moments de triste gaieté, je lisais des livres autobiographiques qui m'encourageaient à sortir du noir pour suivre le rose ou le bleu dont je revais en secret.

Le livre illustre parfaitement mon propos de noirceur qui aboutit vers une lumière éblouissante : "Tout ce qui ne tue pas rend plus fort". C'est exact, j'en ai fait l'expérience plusieurs fois.

Un hommage à Tim GUENARD, un grand homme que j'avais rencontré lors d'une de ses conférences. Ecrivain, il mérite d'etre connu. Son témoignage m'avait énormément émue Je vous conseille de lire ses deux livres : Plus fort que la haine et Tagueurs d'espèrances.

A l'écart de personnes non désireuses de mon bonheur, et qui me laissent seule à mon sort, je m'épanouis. Un temps de réflexion, puis je rebondis comme une lionne qui est en recherche perpétuelle pour le bien-etre de ses petits.

Parfois de fines larmes perlent et glissent sur mes joues, car les souvenirs brassent ma Vie. L'Amour, le vrai, celui qui s'écrit avec un grand A, me manquait. Edith PIAF le chantait, cet amour : "Sans amour, on n'est rien du tout". Moi, je me mis à l'esquiver à chaque fois qu'il se montrait. C'est ainsi, tout près de cet Amour, moi du coté du passé et lui du coté de l'avenir, mes mains échappaient à ce bonheur.

Compliqué de mettre des mots sur les maux de la Vie qui nous emprisonnent. Je ne veux pas cesser d'aimer : ce sentiment le plus noble. Apprendre à nouveau à faire confiance aux ondes positives et aux personnes bienveillantes devient un objectif dont j'atteins le sommet après maintes attentions sur moi et les autres. Au cours de cette année, je le souhaite à Cécilia aussi, pour qu'elle ait une maman heureuse et qu'elle soit emplie de joies.

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Extrait ajouté par Annie-194 2021-05-16T11:41:57+02:00

Page 121 : L'amour traverse des chemins inconnus, mais l'honneteté l'emporte toujours. Les paroles ne possédant aucune valeur sans actions et glisseront sur mmoi, telle une pluie sur un imperméable. Une manipulation que j'aurais du déceler, mais lorsqu'on a vingt ans on croit aux doux mots d'amour dits avec les yeux.

Pour ceux qui vivraient, actuellement, la meme traversée et se sentiraient perdus, sachez que vous avez un coeur en or, car vous avez l'audace d'aimer avec un coeur pur. Qu'on s'appelle Viviane, Sylvie ou autre prènom, sachez que nos places, on ne les a volées à personnes. Elles nous reviennent de juste droit. La peur, la honte et le jugement sont des éléments qui, si l'on n'y prend pas garde, nous enserrent dans un cercle vicieux.

Nous n'avons pas imaginé, à notre naissance, qu'il puisse exister des etres humains, munis de si peu de courage et de surcroit d'immenses manipulateurs.

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Extrait ajouté par Annie-193 2021-05-15T23:50:33+02:00

Page 57 : la crise d'adolescence sinsinuera, en silence bien sûr. Tout doucement, sans faire de bruit pour autant. Enfin presque. Au collège puis au lycée, les lacunes affectives m'éloignerent de maman et me firent abandonner, tout au moins en apparence, tout amour pour elle, laissant place à la colère. Cette dernière, très mauvaise conseillère m'avait emportée dans la rébellion.

Un problème se presenta en septembre, je n'avais pas mes affaires scolaires. Mes parents ne les avaient pas achetées. Je me débrouillais pour qu'on men prête. Les études à la campagne n'étaient pas à l'époque, une priorité.

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