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Martin traversa la rue qu’il longeait depuis cinq minutes et trouva refuge sous un arrêt de bus désert. Quelle heure pouvait-il bien être ? Une heure du matin ? Deux heures ? Il n’y avait pas un chat dehors, hormis un matou justement, qui vint se frotter contre ses mollets en faisant le dos rond.
La bestiole ronronnait, et pas qu’un peu.
Un vrai moteur !
Afficher en entier— Comment est-ce qu’on va la retrouver dans cet endroit ? se questionna Simon à voix haute en arrivant à l’entrée du square.
Martin resta silencieux le temps de hausser les épaules. Au bout de quelques secondes, il plaça ses mains en entonnoir devant sa bouche et scanda le prénom de Caroline. Il fut rapidement interrompu par Simon.
— Arrête de hurler comme ça, tu vas ameuter tout le quartier !
— Où est le problème si ça peut nous aider à sauver la fille que tu recherches ?
— Je ne veux pas que les flics rappliquent ici. Cette enquête ne les concerne pas. Sans compter qu’un lycan traîne probablement dans les parages. J’aimerais éviter un carnage.
— Un loup ? s’étrangla Martin. À quel moment au juste tu comptais me faire part de cette information ? Une fois qu’il nous aurait bouffés ? Simon leva les yeux au ciel, alluma sa lampe et orienta le faisceau dans l’obscurité devant lui.
— Caroline ? appela-t-il à voix basse. Caroline ?
— Elle ne risque pas de t’entendre si tu chuchotes comme ça, railla Martin
Afficher en entier--Passe un soir à la maison, l’invita le Guadeloupéen dans son dos. Doris sera contente de te voir. Les petites aussi. Simon se tourna avec un large sourire tout en continuant d’avancer.
— À chaque fois que je suis venu manger chez toi, ta femme m’a jeté de l’eau bénite au visage ! railla-t-il gentiment.
— Les superstitions ont la dent dure chez nous ! rétorqua joyeusement Cori. Doris voit le loup en toi. Qu’est-ce que j’y peux ?
Simon sourit.
— Tu n’aurais jamais dû épouser une sorcière pour commencer.
Cori lui adressa un dernier salut de la main et Simon disparut dans l’escalier de l’immeuble
Afficher en entierSes pas finirent par le conduire jusqu’au bar où son regard se posa immédiatement sur un individu en pleine discussion avec un des employés.
Troublé, Martin s’arrêta et inspira profondément.
C’est lui qui sent si bon, découvrit-il.
Afficher en entierTristan resta dans son fauteuil, mais suivit Simon du regard.
― Avant de partir, monsieur Geoffroy, prononça-t-il, puis-je vous donner un petit conseil ?
― Naturellement, répondit Simon.
Tristan Delambre esquissa un léger sourire en coin.
― Vous devriez apprendre à mieux dissimuler vos pensées, jeune homme.
Afficher en entier― Caroline ? appela-t-il à voix basse. Caroline ?
― Elle ne risque pas de t’entendre si tu chuchotes comme ça, railla Martin.
Contrarié par l’attitude de son associé de fortune, Simon ne fit aucun commentaire et s’enfonça dans le parc d’un pas rapide.
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