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Liste des commentaires

Commentaire ajouté par Audryx 2024-01-18T12:48:54+01:00
Or

Un livre qui mêle fiction, citations et Histoire et qui nous immerge complètement dans la réalité des premières nations canadiennes. Confrontées à une violence quotidienne ignoble notamment pour les femmes dont le nombre de disparitions encore actuellement est inimaginable, qui ne sont que des pions dans le jeu des politiciens ce petit récit nous transmet parfaitement le message escompté.

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Commentaire ajouté par Voyageaufildesmots 2023-03-28T13:03:19+02:00
Argent

Taqawan est un livre qu'on ouvre sans pouvoir le refermer avant la fin.

L'histoire très prenante nous embarque au Québec, dans la lutte que mène les habitants de la réserve de Restigouche contre les forces québécoises voulant les plier à leur lois. En parallèle, nous suivons Yves, garde forestier qui donne sa démission face à l'horreur à laquelle il assiste dans la réserve. Ce dernier va faire la rencontre d'une jeune mig'maq qu'il va aider.

Un livre absolument passionnant. Les chapitres s'alternent de façon à suivre les différents événements en même temps : aspect politique, légende, l'aide à la jeune femme. Entre chapitre très court et certains un peu plus long, le rythme est dynamique et prenant. Dévoré d'une traite, j'ai eu beaucoup de mal à sortir de cette histoire.

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Commentaire ajouté par catf 2022-08-22T18:45:33+02:00
Argent

Ce fut un récit passionnant où l'intrigue se mélange entre fictions et la réalité.

Je ne connaissais pas le conflit opposant les Indiens mig'maq au gouvernement canadien.

La raison principale étant la pêche qui permet de vivre pour certains (ou plutôt de survivre) et de la restreindre pour d'autres.

Cette petite océane (indienne) coincée dans ce conflit m'a énormément bouleversé, de la fiction ou une véritable réalité que l'on préfère cacher.

Je suis à la fois en colère, révolté et un peu perdu dans mes pensées.

Je ne comprends pas comment on peut encore s'en prendre à ce peuple.

Un livre qui va me rester gravé bien longtemps.

En résumé, j'ai adoré ce roman, j'ai été conquise par l'action et j'ai appris tant de choses. Ce sont les deux éléments les plus importants pour moi dans un livre.

Bonne lecture !

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Commentaire ajouté par Svane 2022-04-10T18:09:50+02:00
Argent

C'est un livre très court et un peu déroutant. Les chapitres sont eux aussi très courts (certains font moins d'une page), et l'on a parfois l'impression de passer du coq à l'âne. On comprend par la suite le lien de tous ces chapitres les uns aux autres : ils sont tous liés aux amérindiens, à leur histoire, ou à celle de l'un des personnages principaux, mais c'est tout de même perturbant au début.

L'histoire en elle-même permet de découvrir un morceau méconnu de l'histoire des amérindiens : la guerre du saumon. On y voit que les amérindiens ont été maltraités dans l'histoire, mais même cette vision est nuancée, car l'on voit qu'ils ne sont eux-mêmes pas toujours les gentils.

Quant à l'intrigue principale elle est relativement courte. Du fait des courts chapitres elle semble assez décousue au début, mais elle est assez intéressante et reflète cette idée que les gens ne sont pas toujours ce qu'ils paraissent.

Attention, ce livre peut heurter les âmes sensibles.

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Commentaire ajouté par Davunk 2021-03-15T19:43:57+01:00
Argent

Retour au Québec avec ce roman qui apprend autant qu'il plait en ajoutant de la fiction à ses événements réels.

Yves Leclerc a démissionné. Il en a eu marre de devoir protéger la faune et de constater la façon dont sont traités les indiens Mi'gMaq. Et alors que de nouvelles injustices se profilent, il tombe sur une jeune indienne qui a été violée...

Ce roman tente de manier tout un tas de choses, de genres. On y trouve autant une tentative de reconstitution d'événements historiques, une enquête, un aspect documentaire... Bref, tout ce qu'il faut pour se plonger dans une réserve indienne du Québec. Ce n'est pas courant comme contexte et en plus d'être louable, la tentative est globalement payante. J'ai été un peu déçu du manque de développements des personnages, qui ont peu de places pour s'exprimer au vu des chapitres qui s'enchaînent trés vite, naviguant donc d'un genre à l'autre, d'une histoire à l'autre. Toutes s'imbriquent, bien entendu, mais cela manque parfois d'équilibre. Pas de quoi en sortir déçu ce matin, l'espérience est à tenter, ne serait-ce que pour son originalité !

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Commentaire ajouté par Imaginariumdesteph 2020-07-29T05:30:54+02:00
Or

Un gros coup de cœur pour ce roman relatant les évènements qui se sont produits sur la réserve Restigouche en 1981. On suit Océan une jeune mi'gmaq, William un hermite qui descend à la réserve seulement pour son chèque,Yves un garde forestier et Caroline une française au Québec pour enseigner dans la poly du coin. Cette événement va bousculer le destin des ces quatre protagonistes mais aussi vous faire réfléchir sur la place des amérindiens dans l'Amérique blanc. Je vous le conseille vivement.

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Commentaire ajouté par Irene-Adler 2019-08-27T16:40:19+02:00
Diamant

Des injustices, tout le monde en a vu dans sa vie mais tout le monde n’en a pas subi comme les Femmes, les Juifs, les Noirs, les Amérindiens, les Gitans, les homos, les handicapés, et j’en passe.

Dès qu’il y a des différences, quelles qu’elles soient, dès que l’on veut faire plier des peuples, des personnes, les spolier, les virer, les anéantir, pour toutes les raisons possibles et imaginables puisque lorsqu’on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage.

Les injustices touchent souvent des minorités, mais pas toujours… Dans notre cas à nous, les femmes, cela concerne plus de la moitié de l’Humanité.

Anybref, ici, les injustices touchent les Amérindiens Mi’gmaq à qui l’ont refuse le droit de pêcher le saumon, chose qu’ils pratiquent depuis la nuit des temps, bien avant l’arrivée de l’Homme Blanc, celui qui s’appropria tout le territoire, reléguant les anciens habitants dans des réserves, transformant leurs enfants sauvages en petits civilisés, le tout à coup de trique (dans tous les sens du terme, hélas).

Ironie, bien entendu car pour moi, les Sauvages ne sont pas les Amérindiens, même s’ils ne sont pas des anges non plus. Les Sauvages et les Barbares, c’étaient les Blancs qui spolièrent le tout et qui ont vidé la Nature de tout ce qu’elle produit, reprochant ensuite au Mi’gmaq de prendre quelques tonnes de saumons quand les autres en prélèvent des centaine de tonnes.

Ce livre qui tacle méchamment dans les talons d’Achille n’est pas construit de manière linéaire, ni même en alternant le passé et le présent.

Non, il serait même plutôt déconstruit et au départ, ça déstabilise un peu cette manière d’englober des souvenirs du siècle passé, où d’une ère lointaine, avec ceux de maintenant, le tout entrecoupé d’extrait de J.T, de recettes de soupe aux huîtres, de légendes, de publicité pour un motor home, d’histoires sur les saumons ou de règlements légaux, anciens et présents.

Avec des chapitres très courts, le rythme est saccadé, mais tout se tient, tout est englobé dans le grand tout et forme un récit qui, sous ses airs bordélique au départ, donne finalement un récit d’une grande cohésion et empreint d’humanisme mêlé de fourberies humaines.

C’est violent car les tacles sont sous la ceinture mais ça fait toujours du bien de dire tout haut ce que l’on pense tout bas. Il n’est pas normal que les Québécois luttent pour une reconnaissance culturelle et linguistique alors qu’ils la refuse aux Mi’gmaq ! Si moi j’ai droit à ma reconnaissance culturelle, il est normal que les autres y aient droit aussi et que tout comme moi, ils luttent pour la faire reconnaître.

Véritable roman noir ancré dans la réalité, ce récit commence par le conflit qui opposa les indiens Mi’gmaq aux forces de police chargées de récupérer leurs filets de pêche et tournera autour de cette guerre du saumon, d’autres petites histoires venant se greffer tout autour pour donner au récit un impact qui fait mal à la gueule.

Sans verser dans la caricature, l’auteur parvient à déployer devant nos yeux avides des personnages différents, réalistes, véritable condensé de ce que l’on pourrait trouver dans cette région, avec leurs pensées divergentes et leurs beaux discours empreint d’humanité mais où leur courage est absent.

Sans nous forcer dans une direction comme on le ferait avec un animal que l’on veut piéger, l’auteur nous considère assez grands que pour tirer nos propres conclusions avec ce qu’il nous a livré comme faits.

Il y a dans ces pages quatre personnages qui m’ont éblouis, chacun à sa façon. Océane étant celle qui m’a le plus ému alors qu’elle a peu de dialogues, mais elle n’avait pas besoin de parler pour dégager cette force. Magnifique.

Une lecture qui ne laisse pas indemne.

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Commentaire ajouté par Armony22 2019-08-22T13:52:58+02:00
Or

"Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le facisme." - Albert Camus

Le moins que l'on puisse dire c'est que ce livre est original et atypique en plus d'être très instructif. Mêlant l'historique, le polar, la politique, le roman noir avec un soupçon de nature writing, ce roman est inclassable.

"En langue mi'gmaq, on nomme taqawan un saumon qui revient dans sa rivière natale pour la première fois."

Comme le taqawan, nous allons remonter à la source pour mieux comprendre ce qui s'est passé ce 11 juin 1981 dans cette bataille du saumon.

A travers quatre personnages, deux indiens et deux blancs, l'auteur va nous raconter une histoire, une aventure rocambolesque, un peu trop pour moi sur la fin.

En marge de cette fiction, intercalés par-ci par-là, on trouve des chapitres historiques, des récits politiques, des légendes indiennes, en passant par Céline Dion, Gilles Villeneuve et même une recette.

"Au Québec, on a tous du sang indien. Si ce n'est pas dans les veines, c'est sur les mains."

En plus de ces belles leçons d'histoire et culturelles, Eric Plamondon plaide la cause des peuples autochtones, que l'on parque dans des réserves, que l'on opprime jusqu'à vouloir leur enlever leur seul moyen de subsistance, la pêche au saumon.

"Pour être un peuple, il faut avoir sa langue, sa culture et sa terre..."

J'ai appris beaucoup de choses, sur l'histoire de la Gaspésie et du Québec, sur la politique du Canada, sur les us et coutumes des Mi'gmaq, sur le saumon... Si tous les thèmes ne m'intéressaient pas forcément, (vous le savez je suis un peu allergique à la politique) j'ai trouvé cela très intéressant et pas du tout ennuyant.

Toutes ces histoires rythment bien le récit et donnent une bonne dynamique. L'auteur a su trouver un bon équilibre. Je déplore cependant, dans la partie fiction, le manque de profondeur des personnages qui m'a laissé un goût de trop peu.

Ca reste néanmoins une très bonne lecture.

Si vous êtes curieux, si vous aimez l'originalité et les livres qui sortent des sentiers battus, Taqawan est fait pour vous. N'hésitez pas !

Merci à Léa et au #PicaboRiverBookClub pour cette belle découverte dans le cadre des poches de l'été.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches/

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Commentaire ajouté par Julie-176 2019-07-10T22:47:09+02:00
Lu aussi

Le bandeau du livre était alléchant puisqu’il le vantait comme une pépite. A dire vrai, je n’ai pas été déçue malgré les nombreuses appréhensions dont je souffrais lors de sa réception. Ce livre fait partie de la sélection « Polar » du mois de juin en lice pour le Prix des Lecteurs des éditions du livre de Poche, au même titre que « Retour sur l’île » de Viveca Sten et « Les soeurs Mitford enquêtent : L’assassin du train » de Jessica Fellowes.

Pourquoi je publie cette chronique en premier? Tout simplement, parce que c’est le livre que j’ai préféré pour le mois de juin. Je n’ai pas eu de coup de coeur, comme pour le mois de mai, mais l’auteur Eric Plamondon m’a fait voyager, découvrir le Québec et la Gaspésie, tel que je ne les connaissais pas dans un roman noir d’une grande qualité.

C’est un territoire encore très sauvage et boisé que j’aimerais beaucoup découvrir en le visitant. Toutefois, je ne connaissais pour ainsi rien de son histoire et encore moins de celle des amérindiens qui y vivent encore. D’un fait divers réel qui s’est déroulé en 1981, Eric Plamondon en anglais fait son point de départ et y a déposé ses personnages fictifs. Même s’il prend des libertés pour le reste de son récit, cette originalité fait qu’on s’y plonge assez vite et pour ceux que cela pourrait intéresser, il y a moyen d’approfondir la chose en se documentant sur ces événements.

Le peuple des miq’maq est un peuple de pêcheur depuis leur origine et la pêche du saumon est une de leur seule source d’enrichissement. Pourtant, le 11 juin 1981, à la suite des quotas de pêche instaurés par le gouvernement, 300 policiers de la Sûreté du Québec envahissent la réserve afin de saisir ces filets. Une rébellion va s’instaurer et des faits horribles seront perpétrés.

Alors que je débutais la lecture de ce livre, j’ai d’abord pensé que le livre allait se retrouver hors sujet pour être en lice au Prix des Lecteurs. Puis, en avançant au fil des pages, j’ai mieux appréhendé l’histoire cachée pour finalement l’apprécier comme un candidat à ce titre.

Ce n’est pas forcément un bouquin sanguinolent, où des policiers mènent une enquête de type classique pour retrouver un tueur en série. C’est beaucoup plus subtil, alternant des chapitres souvent très courts, au sujet des origines de cette tribu, de ces terres lointaines mais aussi une « enquête » menée par un quidam pour qui les injustices n’ont pas leurs places autour de lui.

Plus qu’un thriller traditionnel qui se contente de narrer une histoire, ce roman noir pousse à la réflexion. Comprenant seulement de 233 pages, j’aurais bien poursuivi mon voyage dans cette contrée dotée de nombreux lacs et forêts et surtout encore remplies de mystères.

Pour votre information, le terme « taqawan » est un mot d’origine miq’maq qui vise le saumon qui remonte la rivière vers l’endroit qui l’a vu naître.

Chronique sur mon blog : https://www.musemaniasbooks.be/2019/06/30/taqawan-deric-plamondon-thriller/

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Commentaire ajouté par Loumiel 2019-05-04T09:34:48+02:00
Argent

J'ai eu un peu de mal à rentrer dedans, mais une fois que c'était fait, j'ai bien apprécié. Je connaissais déjà le sujet, même si je ne suis pas une spécialiste, mais donc rien ne m'a vraiment étonné dedans.

La fore est assez bizarre, des chapitres très court, qui passe d'un sujet à un autre, mais avec toujours la question de l'amérindien comme thème central.

La fin m'a un peu choqué, malgré la gravité des propos je ne m'y attendais pas vraiment, surtout avec le revirement de bord d'un des personnage, qui ne plaisait pas vraiment dès le départ, mais sans que je ne m'attende à ce qu'il passe de la catégorie "connard" à la catégorie "pire salaud de l'espèce humaine".

Une bonne lecture au final, sur un sujet dur et dont ne parle pas beaucoup.

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