Extraits

Comme toi, tu n’es pas toujours gentil, mais c’est quand même en toi. Je pense que c’est simplement enfoui trop profond pour que tu en sois conscient.

« — Tout le monde n’est pas gentil, Savvy. Ne l’oublie jamais.

Je hochai la tête. Il fronça les sourcils.

— Je suis sérieux, Savvy. Tu es vraiment trop confiante. Tu crois que tout le monde a un bon fond, mais ce n’est pas le cas.

— Je sais.

— Je suis content que tu quittes la ville.

Je levai le menton d’un air de défi.

— Pourquoi ça ?

— Parce que si tu t’approches encore de moi, je ne te laisserai plus partir. »

« — J’ai été avec beaucoup de femmes. Surtout des jeux. Du bondage et d’autres trucs au club de BDSM. Deux filles en même temps, c’était plus facile, d’une certaine manière. Mais jamais pour baiser. Je n’ai jamais pu leur mettre ma queue. Jamais. Tu es la première, Savvy.

Je n’en croyais pas mes oreilles.

— J’ai essayé, une fois, après ton départ. Mais je n’y suis pas arrivé. Je n’arrêtais pas de penser à toi.

— Killian… Je…

Je me liquéfiai sous un torrent de… quoi ? Amour ? Étais-je amoureuse de Killian ?

Il posa un baiser sur mes lèvres tremblantes.

— Je ne voulais pas gâcher mon fantasme. Moi en toi. Alors, je n’ai jamais fait l’amour à une femme.

Seigneur ! Une larme m’échappa et il la cueillit sur ma joue.

— Maintenant, l’image est réelle… Putain, je ne te laisserai jamais repartir.

— Je ne vais nulle part, Killian. »

« — Aucune femme ne t’est jamais arrivée à la cheville.

Cela me coupa le souffle.

— Je ne veux pas mettre une étiquette sur notre relation, Savvy. Tout ce que je sais, c’est que je te veux.

Il se pencha pour m’embrasser.

— Je te veux depuis le premier jour. Et je t’ai dit clairement ce qui se passerait si tu revenais vers moi. »

« — C’est bien mon pot, Savvy ?

Inutile de nier.

— Oui.

— Mon orchidée ?

— Oui.

Son haleine chaude dans mon oreille, il murmura :

— Exotique, gracieuse, belle et forte. L’une des plantes les plus convoitées.

D’une voix encore plus basse, au point que ses paroles furent à peine audibles, il ajouta :

— Voilà pourquoi je t’ai surnommée comme ça, Savvy. Tu es tout cela à la fois. »

« — C’est toi qui vas décider quand tu voudras m’embrasser, Savvy, et quand tu le feras, il n’y aura pas de retour possible en arrière, souffla-t-il dans mon cou. Respire, Orchidée ! ajouta-t-il avant de me lâcher. »

— Je ne sais pas. Tout ce que tu m’as dit, c’est « non », sans plus d’explications. Tu es même allé jusqu’à admettre que j’étais « fascinante » sur scène. Pourquoi ne me laisses-tu pas danser ?

— Bordel, marmonna-t-il en se retournant et en reculant de deux pas avant de revenir vers moi.

Cette fois, il ne s’arrêta pas avant de se retrouver contre moi, tout son corps ensorcelant de rock star, dur et musclé, collé au mien, et la main agrippée dans mes cheveux sur ma nuque.

Putain de merde !

— C’est pour ça, Orchidée, dit-il juste avant de coller sa bouche contre la mienne.