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Comme elle, il semblait avoir compris que si elle fermait les yeux elle s'endormirait et seul le diable savait pour combien de temps.
- Nous ne serons pas longs…
- Je ne sais même pas ce que je fais dans cette voiture, le coupa t-elle d’un ton cassant. Elle se mordit intérieurement la joue pour son indélicatesse.
Afficher en entierLe matin arriva sans qu’elle n'ait réussi à fermer l'œil de la nuit. Les vampires sont des êtres nocturnes pensa t-elle. Personne ne trouverait anormal qu’elle ne se lève pas avant le déclin du soleil.
Quand la porte de la chambre s'ouvrit à la volée elle pensa d’abord défenestrer l’intrus, puis se ravisant en reconnaissant le parfum de Grise et en voyant l’heure sur sa montre poser sur sa petite table de nuit. Il était presque vingt heures.
Afficher en entierGrise… est-ce bien toi ? Toutes deux étreintes elles se laissèrent tomber à terre.
- Vous voilà vraiment de retour Madame. Alors tout était bien vrai. Vous et…
- Oui. Me revoilà. Elle serra un peu plus encore le frêle corps de celle qui avait été une mère pour elle. Une grosse larmes perla le long de sa joue et vint mourir dans ses long cheveux sombre, bientôt suivi d’une autre.
- Oh… non, mon enfant, ne vous laissez pas aller de la sorte, je crains de vous faire honte en pleurant à mon tour.
- Que dis-tu là, encore comme idiotie, Grise ! Doucement la veille femme se relava et l’aida.
- Laissez-moi vous regarder, tant de temps à passer… Elle épousseta sa robe grise, réajusta la mousseline sombre de la jupe, et retira sa coiffe, laissant apparaître ses pommettes saillantes, son teint blafard et ses yeux couleur sang. Seigneur, vous n’avez pas changé en trois siècles ma belle enfant. D’un geste maternelle qu’elle lui autorisa, Grise vint placer une mèche derrière son oreille.
- Toi non plus Oda tu n'as pas changé, tu est toujours aussi belle.
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