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J’admire votre courage, Excellence, dit Morane. À tout moment ce palais peut être bombardé, dévoré par les flammes et, au lien de fuir comme beaucoup d’autres auraient fait à votre place, vous êtes là à expédier les affaires courantes, à recevoir des visiteurs
Afficher en entierCerdona se tourna vers Ballantine et continua : — Votre ami est également le bienvenu… Il y eut un moment de silence, puis Morane dit : — Je ne comptais pas que vous accepteriez de nous recevoir, Excellence. Depuis hier, les événements… D’un geste de la main, Ambrosio interrompit le Français
Afficher en entierEmboîtant le pas à l’officier, Morane et Ballantine furent conduits, à travers de larges couloirs pavés de mosaïques, jusqu’à un vaste salon aux meubles dorés où leur guide les abandonna en leur demandant de patienter en attendant la venue du président
Afficher en entierLe quartier à travers lequel avançaient maintenant Bob Morane, Bill Ballantine et leurs deux guides était désert, sauf quelques patrouilles de soldats qui en parcouraient les rues. Afin d’éviter toute mort parmi la population, les maisons avaient été évacuées par mesure de précaution. Un silence total régnait dans les rues éclaboussées de soleil et là-bas, à l’extrémité de l’avenue que Morane et ses compagnons suivaient, le palais gouvernemental, tout blanc, comme taillé dans le sucre, avait quelque chose d’insolite sous le ciel d’un bleu cruel, comme s’il s’agissait d’un monument édifié par une civilisation morte et parvenu intact jusqu’à nous
Afficher en entierBien que les visites au palais soient interdites pour le moment, ceci me paraît en règle. Je vais vous faire conduire jusqu’au président Cerdona. Pourtant, je doute fort que, malgré cette convocation, il consente à vous recevoir. Depuis hier, pas mal d’événements graves sont survenus et Son Excellence a autre chose à faire qu’à converser avec des étrangers
Afficher en entierJe voudrais te faire remarquer, Bill, que les douze heures stipulées dans l’ultimatum sont écoulées maintenant et que rien ne s’est encore passé. Si tu veux mon avis, le pétard pourrait fort bien avoir fait long feu… Cependant, démentant l’optimisme de ces paroles, une expression un peu tendue, marquant l’inquiétude, se lisait sur le visage bronzé du Français
Afficher en entierOn était au début de l’après-midi et la chaleur était étouffante, avec le soleil tropical qui dardait ses inexorables rayons. Pourtant, malgré la lumière d’or vif qui envahissait les rues, une atmosphère de totale désolation y régnait.
Afficher en entierCela faisait maintenant, comme il a été dit déjà, un mois environ que cette situation durait. Quelle était l’origine de ces mystérieux attentats et quels en étaient les auteurs ? Visiblement, il devait s’agir là d’un complot visant à terrifier les populations des grandes cités péruviennes et obtenir ainsi la démission du président Ambrosio Cerdona, L’ultimatum que venait de recevoir ce dernier confirmait cette supposition. Selon toute évidence, la crise en arrivait à son point crucial. Ou les énigmatiques adversaires de Cerdona allaient mettre leur menace à exécution et profiter du désarroi causé par la mort du président pour prendre le pouvoir ; ou, au contraire, ils échoueraient, renforçant encore davantage la popularité de l’homme qui avait tiré le peuple péruvien de l’esclavage, auquel le condamnait Miguel Vocero le tyran, pour le rendre à la liberté
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