Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
721 147
Membres
1 042 492

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Que dire... Je ne suis pas spécialement satisfaite de cette lecture.

Tout d'abord, je ne suis pas particulièrement fan de SF, je le reconnais. J'ai été attirée par le côté historique et philosophique présent dans l'oeuvre sous la plume de l'auteure, diplômée en histoire. Surtout dans ma période préférée ! Mais placer la philosophie des Lumières en 2454 c'est assez particulier. Même très, voire trop pour ce livre-là. Les philosophies de Diderot, Voltaire et d'autres cités dans ce livre placées ça et là en deviennent très vite assommantes et font perdre le fil du scénario de base du roman. Trop de philosophie tue la philosophie...

En parlant du scénario, il est extrêmement plat. Mêlant politique, religion, philosophie sur une durée de quatre jours, ça devient pesant, lourd, sans rythme qui plus est et très vite indigeste. Il m'a semblé plusieurs fois que ce qui semble être l'objet principal des premières pages du roman, le vol de la liste des dix puissants du monde, se perd dans des méandres politiques et religieux qui viennent s'ajouter au vol du départ, donnant une affaire beaucoup plus complexe.

Un scénario qui aurait pu être attrayant si... si toutefois l'auteure l'avait maintenu dans une droite ligne sans "péter un boulon" dans les 130 dernières pages en ajoutant une partie sur la sexualité entre les personnages. Les dernières pages du roman offre une nouvelle intrigue qui plus est, et qui paraît - aux premiers abords ici - ne rien à voir avec le vol de la liste des puissants. Cette partie ajoutée lasse très vite.

Ce qui lasse très vite aussi sont les interjections incessantes du lecteur (un lecteur d'après 2454) qui sont écrites dans la langue de la Renaissance, en remplaçant les S par les s long de la Renaissance, facilement confondus avec le f. Les changements incessants dans la forme des dialogues entre la succession des tirets et les formes du dialogue du théâtre cassent très vite le rythme de la lecture. J'avoue ne pas avoir compris l'utilité d'opérer des changements soudains en plein milieu d'un dialogue. Ca en devient très vite agaçant et fatiguant. L'utilisation de "on" et "ons" à la place du "il" et "ils" est aussi très déroutante, de même que l'utilisation de l'écriture non genrée. J'en suis venue par moment à me demander si les personnages étaient féminins ou masculins ! De quoi en perdre son latin...

Côté écriture, je regrette aussi la longueur des paragraphes, certains faisant la page entière ! Pas d'éclaircie, pas de retour à la ligne, pas de pause ni rien. C'est très lourd à lire.

Traduire les passages écrites dans une autre langue est aussi déroutant, cela semble juste à faire écrire des lignes en plus (ou en trop ?) car on en vient à chercher la traduction et à sauter des lignes alors que la simple indication au détour d'une phrase "dit-il en [telle langue]" aurait suffi à la compréhension.

Cette utopie n'a rien de bien originale. L'utilisation de voitures volantes, d'une nouvelle organisation sociale, c'est du déjà-vu ! A ce propos, il manque ici un lexique qui aurait bienvenu pour comprendre le qui du quoi, le pourquoi du comment, car on se perd très facilement dans les Ruches, les strates-nations, les horsgènes, les droit-noirs et gris, les immuables...

Concernant les personnages, Mycroft Canner offre un narrateur plus que curieux. Il est visiblement plus que ce qu'il en dit, car il paraît étrange qu'un criminel comme tel qu'il se présente, ait des accointances avec les puissants du monde.

Le point central du livre, le garçon aux pouvoirs divins, j'avoue que pour l'instant, je ne vois pas ce qu'il vient faire dans l'histoire tellement on le voit peu... Tellement le vol de la liste prend plus de place que lui.

Qui lira verra. Mais je doute lire la suite tellement j'ai été lassée de ce scénario qui traine plus que en longueur sur 647 pages où j'ai l'impression qu'il ne se passe rien. Mon tour en voiture volante s'arrête là, vaincue par une écriture lourde, sans âme, sans rythme, se perdant dans des méandres stylistiques qui nuisent à la qualité de l'ouvrage.

Afficher en entier

Répondre à ce commentaire

Réponses au commentaire de Syracuse

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode