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Extrait ajouté par anonyme 2016-10-29T23:38:17+02:00

– Avez-vous pas dit que les étoiles étaient des mondes, Tess ?

– Oui.

– Tous pareils au nôtre ?

– Je ne sais pas ; mais je le pense. Elles ont l'air quelquefois de ressembler aux pommes de notre vieil arbre du jardin : la plupart saines et splendides ; quelques-unes tachées.

– Sur laquelle Est-ce que nous vivons ? Une belle ou une tachée ?

– Une tachée.

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Extrait ajouté par fanfan50 2016-01-27T14:54:51+01:00

Elle se plongea dans les ténèbres glaciales de l'équinoxe, à la lueur d'acier des étoiles, au moment où l'horloge sonnait dix heures.

Elle avait cinq lieues à parcourir. Dans les régions solitaires, la nuit est plutôt une protection qu'un danger pour le piéton silencieux. Tess le savait, aussi prit-elle le plus court chemin par des sentiers de traverse qu'elle aurait évités le jour. A cette heure, il n'y avait pas de maraudeurs, et la pensée de sa mère éloignait de son esprit toute crainte de revenants. Après des montées et des descentes successives, Tess arriva vers minuit au somme de Bulbarrow, d'où son regard plongerait sur le gouffre d'ombre chaotique cachant sa vallée natale. Il lui restait plus de quinze kilomètres à faire en plaine. La route descendait en serpentant, à peine visible au reflet pâle des étoiles. Bientôt elle foula un terrain dont le contraste avec le précédent était perceptible au pied et à l'odorat. C'était le sol argileux et gras du val de Blackmoor, dans la partie que ne traversaient pas encore les grandes routes. Les superstitions restent longtemps attachées à ces terres lourdes. Jadis forêt, celle-ci paraissait revêtir à cette heure son ancien caractère ; le proche et le lointain se confondaient ; les arbres, les hautes haies, prenaient des proportions démesurées. Les croyances aux cerfs légendaires, aux sorcières pourchassées, aux fées pailletées de vert et dont le rire moqueur poursuit le voyageur attardé y fourmillaient encore, évoquant en ces parages des multitudes d'esprits malins. (p. 440)

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Extrait ajouté par Sempiternelle 2014-07-25T11:27:18+02:00

Le refus, bien qu'il fut inattendu, ne découragea pas sérieusement Angel. Son expérience des femmes était suffisante pour deviner que le « non » est souvent le prélude au « oui », mais elle ne l'était pas assez pour se rendre compte que, dans ce cas, les hésitations de la pudeur n'avaient rien à voir à la réponse de Tess. La permission de lui faire la cour, qu'elle lui avait déjà accordée, le rassurait, car il ne savait pas que , dans les champs et les pâturages, ce n'est point du temps perdu que de soupirer gratis ; l'amour y est plus souvent accepté inconsidérément et pour son seul et doux charme que dans les demeures soucieuses et inquiètes des ambitieux, où la jeune fille brûle de s'établir et oublie de rechercher la passion comme fin.

-Tess, pourquoi m'avez-vous dit non de cette façon catégorique ? Lui demanda-t-il quelques jours après.

Elle tressaillit.

-Ne me le demandez pas. Je vous ai dit pourquoi en partie. Je ne suis pas assez bonne..., pas assez digne.

-Comment ? Vous n'êtes pas assez grande dame ?

-Oui..., quelque chose comme cela, murmura-t-elle, votre famille me mépriserait.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-06-26T17:43:24+02:00

Les bidons de lait furent déchargés sous la pluie et Tess se mit à l'abri d'un houx voisin. Puis survint le sifflement du train qui, presque silencieux, s'arrêta sur les rails mouillés; les bidons de lait furent rapidement lancés un à un dans le wagon et la lumière de la machine éclaira une seconde la silhouette de Tess Durbeyfield, immobile sous le grand houx. Rien ne pouvait sembler plus étrange d'aspect aux roues et aux leviers que cette jeune fille ignorante et naïve, en robe de calicot toute simple, la capeline de cotonnade retombant sur le front, les bras ronds et nus, le visage et la chevelure trempés de pluie, dans la pose indécise et gracieuse d'un léopard familier en arrêt.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-21T16:18:39+01:00

– Je ne sais pas ce qu’il en est des revenants, disait-elle…Mais je sais que nous pouvons faire sortir notre

âme de notre corps quand nous sommes en vie.

… … …

– Quoi ? pour de vrai ? Comment ça, fillette ?

– C’est très facile de la sentir qui s’en va,… … …

Il n’y a qu’à se coucher dans l’herbe la nuit et regarder une grosse étoile brillante ; et, en fixant votre attention sur elle, vous vous trouvez bientôt à des centaines de lieues de votre corps, dont vous ne semblez plus avoir besoin du tout.

… … …

– Tout de même c’est drôle, hein, Christine ? Dire ce que j’ai arpenté de kilomètres par des nuits étoilées depuis trente ans, pour faire ma cour, ou pour aller à

mes affaires, ou pour chercher le docteur ou la garde, et dire que j’ai jamais eu la moindre petite idée de tout ça, et que j’ai jamais senti mon âme monter seulement un pouce plus haut que mon col de chemise !

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Extrait ajouté par anonyme 2014-02-21T16:18:22+01:00

– Quoi ?

– Je voulais dire que tous les boutons ne se ressemblent pas quand on les pèle.

– Peu importe ! Aimeriez-vous étudier quelque chose en particulier… l’histoire… par exemple ?

– Quelquefois j’ai idée que ce n’est pas la peine d’en savoir plus que je n’en sais déjà.

– Pourquoi donc ?

– Parce que, à quoi sert-il d’apprendre que je fais partie d’une longue file de gens… de découvrir qu’il y a dans quelque vieux livre quelqu’un, juste pareil à moi, et de savoir que je jouerai seulement son rôle ; cela sert à

me rendre triste, voilà tout. Le mieux est de ne pas se souvenir que votre nature et vos actes passés ont été

juste pareils à ceux de milliers de gens et que votre vie et vos actes à venir seront juste pareils à ceux de milliers d’autres.

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Extrait ajouté par Gwenn77 2013-02-06T17:59:18+01:00

Vous pouvez aller voir un extrait sur ce site :

http://www.lecture-academy.com/livre/tess/#.URJmKB2ZTeQ

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