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[Lu en VO]

Une belle conclusion à cette trilogie inspirée de l'histoire de Vlad l'Empaleur. Les trois personnages principaux - Lada, Radu et Mehmed - nous poussent à la réflexion. Qu'est-ce qu'un bon leader ? Peut-on tout pardonner ? Cesse-t-on jamais d'aimer son frère ou sa sœur ?

“I know your brother’s past. And I know that he can still find happiness even in the darkest of circumstances, because his faith sustains him. What sustains you?”

“The blood of my enemies.”

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J'ai adoré le 1er tome, le 2 eme également alors je craignais de ne pas autant aimer la conclusion......

J'ai donc beaucoup repoussé la lecture de ce dernier tome ET JE L'AI ADORE alors il n'y avait vraiment pas de quoi s'en faire !

Voici ce que j'attendais/supposais dans Bright We burn:

- Lada, comme le dragon/démon qu'elle est, allait semer la pagaille. Son besoin de vengeance, de justice ne pouvais que l'amener à sa perte......

-Mehmed, comme le sultan qu'il est devait aller au front contre elle, pour défendre son empire. Mais, parce qu'il est malsain au possible se devait d'essayer de la posséder.

-Radu comme l'ange qu'il est se retrouverais encore une fois au milieu des deux et encore une fois il choisirais Mehmed......

Alors dans Bright we burn nous avons eu à peu près ça mais en tellement plus grand et avec tellement de surprises, de retournements, de quête de pouvoir et d'esprit maléfiquement tordu !!

Je trouve cette réécriture historique brillante. Je l'ai adoré du début à la fin. Ré-imaginer Vlad l'empaleur en fille ajoute une profondeur et une dimension inédite au personnage. Parce que Lada est une fille, alors ses actions prennent tout leur sens. La frustration, le besoin de reconnaissance et de grandeur d'une femme au XV eme siècle sont juste pourquoi j'ai adoré Lada. Je ne pense pas que je serais autant tombé sous le charme d'un homme aussi sanglant que Dracula....

Mais Lada même si incontestablement est un personnage terrible, horrible et violent m'a incroyablement plu.

Dans ce tome, on aperçoit son humanité. Perdre les personnes qui lui sont proches et qu'elle aime (à sa façon ^^) est terrible pour elle. Puis elle retourne dans sa violence habituelle, dans son langage de terreur et nous rappelle à qu'elle point elle est horrible......

Radu est forcé de faire pas mal de chose qui ne lui plaisent pas dans ce tome. Ce personnage est tellement doux et attentionné. Tout ce qu'on veut, c'est son bonheur. C'est le seul qui préfère l'amour au pouvoir. La famille au trône. Et pourtant son parcours est semé d’embûches.

J'ai adoré le jeu de cache-cache, les complots et les machinations. La fin m'a serré le cœur. Elle est parfaite pour une série qui m'a ravie le cœur jusqu'au bout.

Je pense qu'elle restera avec moi un bon moment et que je la relirais avec plaisir.

Après les horreurs du siège de Constantinople qui le hante encore, Radu reprend sa place aux côtés de Mehmed, qui lui, se sent plus seul que jamais et oppressé par son statut quasi-divin. Lada, de son côté, se livre à un règne sans merci et plonge petit à petit dans l'obsession de prendre le dessus sur Mehmed et de vaincre les Ottomans. Bientôt, les deux côtés vont se livrer une guerre qui, avec tout ce qui lie ses principaux acteurs, pourrait bien ne jamais prendre fin...ou bien en connaître une plus tragique que voulue.

[Livre lu en VO]

And I Darken avait été une très bonne lecture ; Now I Rise était quasiment un coup de coeur, et pour suivre dans la même lignée, j'avais espéré une lecture parfaite pour Bright We Burn. Malheureusement ce n'est pas le cas, mais ce dernier tome de The Conqueror's Saga est tout de même exceptionnel.

J'ai retrouvé avec grand plaisir des personnages toujours aussi forts et attachants, qui restent fidèles à eux-mêmes et très humains. Comme dans les tomes précédents, entre Lada, une femme puissante et fière, parfois cruelle ; Mehmed, le souverain qui fait ce qu'il croit être juste ; et le doux Radu qui préfère la diplomatie et ne souhaite qu'un futur calme et paisible, il y en a pour tous les goûts. Malgré tout, impossible de ne pas retrouver cette affection pour les trois personnages en même temps, même si je dois avouer que mon coeur penche plus pour Radu, qui est un peu plus réfléchi que les autres.

Niveau scénario, c'est là où j'ai été légèrement déçue, avant tout car je m'attendais plus à un final avec de grandes étincelles et une bataille épique, qui n'est jamais venu. Au début de ma lecture, j'ai même trouvé certains moments un peu étirés et peu nécessaires, mais il y a quand même beaucoup d'intrigues politiques intéressantes, de coups bas, manipulations, et pour les fans d'action, ne vous inquiétez pas, il y en a quand même une bonne dose. Les temps morts sont les bienvenus, permettent de réfléchir un peu, et sont empreints de la plume légèrement sarcastique de White que je suis venue à adorer.

Toujours aussi talentueuse, Kiersten White nous offre un dernier tome peut-être pas aussi épique qu'on pourrait l'espérer, mais tout de même flamboyant. Pour moi, c'est la fin d'une grande aventure aux côtés de superbes personnages très bien travaillés et très attachants dont je me souviendrais longtemps. Si aucun des tomes à part n'a été un coup de coeur pour moi, en revanche, je considère quand même la trilogie dans son ensemble comme tel.