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- Peut-être qu'une fois écoulé ce délai de sept jours, tu diras quand même non. Ça ne veut pas dire que ce sera fini. Je ne baisserai pas les bras si facilement.
Ses mots éveillèrent un feu dans ma poitrine.
-Et si je trouvais quelqu'un d'autre ?
Il plissa les yeux.
- Ça m'étonnerait.
- On ne sait jamais.
- Oh, si, crois-moi.
Je levai les yeux au ciel, mais, malgré moi, mes lèvres esquissèrent un sourire.
- C'était juste pour dire.
- Et moi, je dis qu'à la fin de ces sept jours, ou peut-être dans une semaine, ou un mois, tu finiras par me dire oui.
Il prit ma joue en coupe, son front pressé contre le mien.
- J'attendrai. Tout le temps qu'il faudra.
Afficher en entier- Je t'aime depuis le soir où tu m'as donné ton dessert et que tu es restée avec moi jusqu'à ce que je m'endorme. C'était il y a onze ans, et l'amour que j'éprouve pour toi n'a jamais faiblie, Jas. Pas une seule seconde.
Afficher en entierMon ceur battait la chamade tandis que je l'observais. J'avais l'impression grandissante que les conditions que je lui avais imposées la veille correspondaient exactement à ce qu'il souhaitait - et que c'était lui qui menait le jeu.
Afficher en entier— Comment a-t-il réagi ?
— Il n’a pas eu l’air enchanté, et il m’a fait une liste détaillée de tous les dangers que représentait un voyage à D.C. Mais finalement, il a accepté.
— C’est vrai ?
Un coin de ses lèvres se releva.
— Seulement après m’avoir promis de m’arracher tous les membres un par un si quelque chose t’arrivait.
Je me fendis d’un grand sourire et il fronça les sourcils.
— J’espère que tu souris parce qu’il a donné son accord, pas parce qu’il a menacé de me démembrer.
— Parce qu’il a donné son accord, bien sûr.
Avec un rire, je lâchai mes cheveux pour lui donner un coup de poing dans le bras.
— Et peut-être un peu aussi pour le démembrement.
Il me saisit la main.
— Ce n’est pas très gentil.
Je lui adressai un sourire taquin.
— Désolée ?
— Quelque chose me dit que ce ne sont pas des excuses sincères.
L’air espiègle, il inclina la tête sur le côté, puis tendit mon bras entre nous.
— Ton père est franchement effrayant. Je risque mes bras, mes jambes, et mes bijoux de famille en…
— Oh, mon Dieu, m’esclaffai-je. Trop d’informations, Dez.
— Écoute, je veux juste que tu aies conscience des enjeux.
Il tira sur mon bras, m’entraînant vers l’avant.
— J’ai comme l’impression que je vais avoir besoin de mes…
Je lui balançai un coup de ma main libre, mais il l’intercepta aussi.
— Non, je peux te garantir que tu ne t’en serviras pas de sitôt.
— Je ne suis pas du tout d’accord.
Une expression canaille traversa ses yeux une seconde avant qu’il m’arrache à ma chaise pour m’asseoir sur ses genoux. Il m’enlaça fermement la taille pour m’empêcher de me libérer.
— Jas, dit-il d’une voix soudain grave. Tu devrais arrêter de gigoter.
Il marqua une pause.
— Ou pas, finalement. Il y a aussi des avantages.
Je me figeai, les mains plaquées sur ses épaules, et le feu me monta aux joues.
— Tu es horrible.
— Je suis un tas de choses en ce moment même.
Il baissa la tête, l’approchant de la mienne, et inspira profondément.
— Je parie que tu peux en deviner une ou deux.
Afficher en entier— Je crois que je lui plais, dis-je.
La main de Dez effleura mon dos lorsqu’il s’éloigna des rochers.
— Tu plais à tout le monde, Jas.
Afficher en entierIl posa une main sur ma joue et me caressa le visage avec son pouce, suivant la trace d’un sillon étrangement humide.
— Ne pleure pas, s’il te plaît.
— Je ne pleure pas.
Avec un pas de côté, je m’essuyai les joues à la hâte.
— Ce doit être la pluie. Je crois qu’on annonçait des averses.
Une expression de tendresse, que je n’avais pas envie de voir, se dessina sur son beau visage.
— Tu mens toujours aussi mal.
Afficher en entier[...] mon cœur saignait pour l’adolescente assise en face de moi. Elle ne pouvait pas s'accoupler avec un Gardien. Et elle ne pouvait pas non plus être avec un humain sans le mettre en danger. Ne restaient que les démons, ce qui était totalement hors de question.
Afficher en entierJ'était toujours totalement amoureuse de lui. Ces trois années sans lui m'avaient brisé le cœur, mais l'amour que j'avais pour lui n'avait jamais diminué.
Afficher en entierLa déception qui me serra le cœur me surprit, mais je hochai la tête.
Afficher en entierIl y avait des règles que même les démons devaient respecter, la plus importante stipulant qu’il ne fallait en aucun cas révéler aux humains la présence du mal dans leur monde. Ces bêtises de libre arbitre et tout le tintouin : les humains devaient croire sans preuve que le paradis et l’enfer existaient. Complètement absurde, selon moi. Si les Gardiens et les hommes avaient uni leurs forces, de nombreuses vies auraient pu être épargnées, y compris celle de ma mère.Mais c’était ainsi. Les humains voyaient les Gardiens comme des sortes de super-héros qui combattaient le crime, ou comme le diable incarné.On ne peut pas tout avoir.
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