Ajouter un extrait
Liste des extraits
Parfois, on a seulement besoin d'être enlacé pour se sentir mieux.
Afficher en entier— Je devrais te remercier de m’avoir complètement détruite. Grâce à toi, je ne me suis plus jamais fait avoir.
Un mal pour un bien finalement.
Afficher en entier— Et en quoi ça te regarde ? Est-ce que pendant ces trois années, tu as cherché ne serait-ce qu’une seule fois à me voir ou à me contacter ? Ou même à savoir si j’étais toujours en vie ?
Il ne lâche pas mon regard et il me laisse continuer :
— Non. Alors, tu n’as plus rien à me demander ! Je ne suis ni ta sœur ni ta cousine, et encore moins ta Régulière, alors lâche-moi, tu veux bien ?
— Je veux que tu le deviennes, bordel de merde ! hurle-t-il soudainement.
Afficher en entier— Hé, mais…
Je lève la tête et tombe sur Rider. Il ouvre le paquet et commence à le manger sous mes yeux.
— Mes préférées, dit-il en fermant les yeux afin de déguster mes chips.
— Rends-les-moi, Rider !
— Tu peux partager, non ?
— La bouffe ? Jamais ! Chacun pour sa gueule.
Afficher en entier— Mamie ! (Je la prends dans mes bras et souris.) Viens, je dois te parler.
— Je reviendrai, Tom ! Je reviendrai et je vais t’arracher les couilles, espèce d’enfoiré ! hurle-t-elle alors que je la tire dehors.
— Je t’aime, ma biche ! s’exclame mon grand-père.
Afficher en entier— Et c’est tout ? s’exclame-t-elle.
Son regard se remplit de haine comme le mien quelques minutes plus tôt. Elle se retourne d’un seul coup et ouvre violemment la porte. Je décide de la suivre pour la retenir. Une chose est sûre, je sais de qui je tiens mon caractère.
— Mamie, attends ! Non !
Une fois en bas, tous les regards se braquent sur nous. Mes amis sont au fond sur un fauteuil à boire de la bière et, dès qu’ils voient le visage de ma grand-mère, je sais qu’ils ont peur.
— Oh ! Les Backstreet Boys ! Posez vos bières, et dans le bureau !
Personne ne bouge et ils se regardent entre eux.
— Maintenant ! crie-t-elle plus fort.
Ils sursautent tous et se lèvent comme un seul homme.
Afficher en entier— Où est-ce que tu m’emmènes ?
— Tu veux bien la fermer et profiter du paysage ?
Je plisse les yeux et regarde autour de nous.
— On est sur l’autoroute. Tu as cru qu’on était en excursion sauvage ?
Rider réprime un rire en se raclant la gorge.
Afficher en entierRider me serre tout de même contre lui, et je profite de cette étreinte. Je suis contente de l’avoir dans mes bras. Je pensais vraiment l’avoir perdu.
— Tu sais, je me souviens de ce que tu m’as dit juste avant l’accident.
J’ouvre grand les yeux et me raidis dans ses bras.
Oh merde.
Afficher en entierJe soupire et lui tourne le dos, mais il m’attrape le bras et me retourne vers lui. Je ne comprends pas jusqu’à ce qu’il ouvre la trousse de premiers secours et en sorte un pansement avec des oursons dessus. Il écarte mes cheveux tombés sur mon visage avant de placer le pansement sur mon arcade légèrement ouverte.
— Voilà. Maintenant, tu peux continuer de m’ignorer.
Afficher en entier— Je suis désolé.
Je me dégage de sa prise et recule avant d’exploser :
— Pourquoi, vous, les hommes, vous pensez que de simples excuses effacent le mal que vous avez déjà fait ?
Afficher en entier