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Commentaire ajouté par Rosalys 2019-12-27T00:30:27+01:00

http://papillonvoyageurbloglivresque.weebly.com/chroniques/the-generations-tome-3-alone-scott-sigler

Encore une fois, le scénario de l’auteur m’a fait halluciner. Après tout ce qui se passe dans le premier tome, le fameux plot twist de la fin, puis les aventures que vivent les personnages dans le deuxième opus, on se dit qu’à un moment donné, ce fameux parpaing nous ennuierait. Eh bien, non. L’intrigue, menée par une main de maître, nous tire dans ses pans les plus sombres, nous dévoilant son vrai visage, la vraie noirceur dont est capable Scott Sigler. J’adore cet auteur, oh oui, que je l’adore… Mais quel sadique ! Je pensais sincèrement qu’après la mort d’O’Malley, il était difficile de faire pire, mais il y est parvenu, sans forcément passer par des solutions de facilité. Ses héros en bavent, et la cohérence du récit reste incroyablement authentique et réelle. Toujours aussi bien rythmés, ses différents chapitres nous emportent sur Omeyocan, mais pas que… Nous plongeons dans un véritable univers de science-fiction dystopique. Les révélations et les masques tombent, la confrontation arrive, et l’impact qui nous attend au fil des pages nous glace le sang. Elle nous crie de ne pas avancer, de ne pas approcher de la fin du livre, mais nous ne l’écoutons pas. Après un début beaucoup trop calme, Scott Sigler nous transporte dans les aléas d’une vie animée par la guerre. Cela ne change pas des autres tomes.

Sa plume, bien trop fluide, est tellement trompeuse. Elle se pare d’une carapace qui paraît simpliste aux premiers abords, alors que non, elle s'avère très recherchée. Le vocabulaire du roman reste facile à comprendre, même si certains mots utilisés tournent autour de l’univers. Parfois, l’auteur explique quelques termes, quand un éclaircissement devient nécessaire, sinon il laisse ses lecteurs se débrouiller. Ce roman est tellement bien écrit qu’on se retrouverait presque aux côtés d’Em, de Bishop et des autres, à découvrir les nouvelles péripéties qui leur font tourner la tête.

En parlant des personnages, l’auteur en a la pelle, et il les rend tous très particuliers, mais aussi très attachants. J’ai toujours été mitigée en ce qui concernait Em. Un coup je l’aime, un coup je ne l’aime pas, parfois je l’admire, parfois elle me déçoit. C’est une jeune fille qui cherche à évoluer dans ce monde ravagé, tout en gardant des valeurs propres à ce qu’elle est et à ce qu’elle veut devenir. Elle se cherche encore, ce qui la mène à reproduire des erreurs, mais elle apprend comme cela. Au niveau des sentiments amoureux qui l’assaillent, je ne dirais qu’une chose : Merci Scott Sigler de ne pas avoir tourné le roman autour de ça. Malgré l’écriture immersive en « je », l’auteur ne tombe pas dans la réduction de son background en mettant des sujets de côté, il parvient sans mal à développer ses autres personnages, son univers et ses actions sans nous lâcher dans les interminables courants de pensées d’Em. Ce personnage ne perd pas de vue ses objectifs. C’est une fille prête à tout pour protéger les siens. J’ai trouvé son évolution sans O’Malley intéressante à observer. Je me demandais comment l’écrivain parviendrait à pallier ce manque, mais il y est arrivé sans mal. Comme toujours, il atterrit sur ses pattes. Dans ce tome-ci, j’avoue avoir été très énervée par Spingate, mais c’est déjà un personnage qui ne me plaisait pas tant que ça à la base. Sa façon d’être, tout chez elle me rend dingue. Je ne comprends pas les qualités qu’Em lui trouve, ni pourquoi elle reste son amie, cela me dépasse, c’est vraiment un personnage avec qui j’ai du mal. À côté, Gaston est très attachant, adorable, le genre de garçon qu’on souhaite voir heureux et épanoui. Dans Alone, il est père, ce qui offre un certain contraste comparé au précédent tome. On le redécouvre, tout comme on apprend à connaître Spingate différemment, mais en ce qui concerne cette dernière, je trouve qu’elle n’a pas changé, elle est carrément devenue pire, même si ses raisons sont compréhensibles. Bishop, quant à lui, garde sa place de numéro un depuis le début. De toute la trilogie, il est celui que j’ai le plus adoré. Aussi, je trouve que cet opus offre une dimension intéressante de certains autres personnages. Par exemple, Aramovski m’insupportait, j’étais incapable de lire une scène où il se trouvait sans grincer des dents. Le genre de personnage qui me répugnait, que je ne pouvais même pas imaginer, qui me faisait rager. J’avais envie de rentrer dans l’histoire pour lui administrer une ribambelle de claques ! Néanmoins, dans Alone, chose étonnante : j’ai réussi à l’apprécier. Eh, oui. J’ai été très surprise aussi ! Finalement, il s’agit d’un jeune homme qui apprend, qui évolue, il révèle un pan de sa personnalité inconnu jusqu’à présent… Je ne vous en dis pas plus, vous verrez bien par vous-mêmes. Je voulais aussi parler de Victor, mais mon avis sur lui est très mitigé. Je ne sais pas vraiment si je l’aime ou pas, donc je ne vous apporterais pas beaucoup d’informations sur lui. J’ai juste l’impression qu’il ne servait à rien avant ce tome-ci, et que l’auteur a voulu se dire « tiens, si on lui donnait un rôle important » mais il m’a paru faux, ça détonnait un peu. Hormis cela, il reste vaillant et très gentil, donc l’opinion que je me fais de lui est très floue.

Et c’est là que nous en arrivons à parler du final de ce roman… La clôture, l’ultime point au bout de la dernière phrase, celle qui claque comme le tonnerre qui s’éclate sur le sol durant une tempête. Je m’attendais à tout, sauf à ça. Enfin, en partie. Je me doutais de quelques détails, mais pas de l’ensemble, de cette globalité qui termine une trilogie inoubliable. Pendant plusieurs jours, j’ai été incapable de trancher entre le « j’ai aimé » et le « je n’ai pas aimé ». Finalement, je suis tombée sur cette conclusion : le fait de ne pas avoir aimé fait que j’ai adoré. Paradoxal, n’est-ce pas ? Je trouve que Scott Sigler a l’art et la manière de nous rendre fous, de nous faire apprécier et déprécier certains aspects en même temps, mais c’est de là qu’émane la puissance de son récit. J’ai envie de le remercier, de le frapper, de lui répéter que son univers, son histoire et ses personnages sont incroyables, mais qu’il n’a aucune âme, aucune empathie pour nous, ses lecteurs (à prendre à la rigolade, bien sûr). La façon qu’il a de martyriser ses personnages et nos cœurs est terriblement originale et addictive, malgré le vide que cette fin laisse en nous. Le genre de final qui rend hommage à la trilogie, au concept de base, à tout ce qui définit « The Generations », ce titre qui prend enfin tout son sens.

Grosso modo, Alone clôture The Generations comme il se doit, avec logique, cohérence et émotions. Beaucoup d’actions rythment le roman qui ne se départit pas d’approfondissements psychologiques et de descriptions précises. Une atmosphère pesante, omniprésente, consume les battements frénétiques de notre organe vital alors que nos yeux parcourent les pages, les unes à la suite des autres. L’auteur de cette trilogie est sadique, voire horrible, mais c’est malheureusement ce qu’on adore chez lui. Pire, on en redemande encore et encore. La fin d’une série électrisante que je conseille aux amateurs de Science-Fiction et Dystopie, mais surtout aux amoureux d’histoires originales et exceptionnelles. Au revoir, The Generations, tu fais partie de mes trilogies préférées.

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