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Extrait

Extrait ajouté par vermeils 2014-08-07T16:50:35+02:00

traduction personnelle d'une partie du chapitre II.

Chapitre II

Il l’avait fait. Finalement. Comme si, au fond de moi, j’avais toujours su qu’il le ferait.

On pourrait penser, qu’avec tout ce que j’ai vécu, je l’aurais vu venir. Je ne suis pas tout à fait étrangère à ce sujet. Et ce n’était pas comme si tous les signes n’étaient pas apparus.

Mais tout de même, quand le choc est venu, il semblait frapper comme le tonnerre dans un ciel bleu.

- Donc où vas-tu dîner avant le Winter Formal ? me demanda Kelly Prescott cours de français. Elle n’attendit pas ma réponse. Parce que Kelly n’en avait rien à faire. Ce n’était pas le but de sa question.

- Paul va m’emmener au Cliffside Inn, continua Kelly. Tu connais le Cliffside Inn, n’est-ce pas Suze ? Au Big Sur ?

- Oh, bien sûr, dis-je. Je connais.

C’est ce que j’ai dit, de toute façon. N’est-ce pas étrange, la façon dont votre cerveau peut se glisser en mode pilote automatique ? Comme quand vous dîtes votre opinion mais que vous pensez quelque chose de complètement différent ? Parce que quand Kelly a dit ça – à propos de Paul qui l’emmène au Cliffside Inn -, la première chose que j’ai pensée n’était pas Oh, bien sûr, je connais. Non, pas du tout. Ma première pensée était plus proche de Quoi ? Kelly Prescott? Paul Slater va emmener KELLY PRESCOTT au Winter Formal?

Mais je ne l’ai pas dit à voix haute, Dieu merci. Je veux dire, étant donné que Paul lui-même était assis quelques places plus loin, jouant avec le son de son enregistrement. La dernière chose au monde que je voulais qu’il pense, était que je sois, hmm vous savez, irritée qu’il ait demandé à quelqu’un d’autre pour le bal. Il était assez mauvais pour remarquer que je regardais dans sa direction, et encore plus pour remarquer que l’on parlait de lui. Il leva ses sourcils interrogateurs comme pour dire « Je peux faire quelque chose ? ».

Je vis qu’il avait encore ses écouteurs. Il n’avait, à mon grand soulagement, pas entendu ce que Kelly avait dit. Il écoutait la brillante conversation entre Dominique et Michel, nos correspondants français.

- Il a cinq étoiles, poursuit Kelly, installée dans son isoloir. Le Cliffside Inn, je veux dire.

- Cool, dis-je arrachant mon regard de Paul et avançant ma chaise de mon isoloir. Je suis sûre que vous allez passer du bon temps tous les deux.

- Oh oui ! dit Kelly.

Elle repoussa ses cheveux blonds miel en arrière pour pouvoir faire passer ses écouteurs.

- Ce sera tellement romantique ! Donc où iras-tu ? Pour manger avant d’aller danser, je veux dire.

Elle savait, bien sûr. Elle savait parfaitement.

Mais elle voulait me le faire dire. Parce que c’est le genre de fille qu’est Kelly.

- Je suppose que je ne vais pas y aller, dis-je en m’asseyant à côté de son isoloir et en mettant mes propres écouteurs.

Kelly regarda par-dessus la cloison qui nous séparait, son joli visage déformé par la sympathie. De la fausse sympathie, bien sûr. Kelly Prescott n’en avait rien à faire de moi. Ou même de personne, à part elle-même.

- Ne pas y aller ? Oh, Suze, c’est terrible ! Personne ne t’a demandé ?

Je souris en guise de réponse. Sourire et essayer de ne pas sentir le regard de Paul dans mon dos.

- C’est trop dommage, dit Kelly. Et il semble que Brad ne soit pas en mesure d’y aller non plus, puisque Debbie l’a rejeté. Eh ! J’ai une idée ! rigola-t-elle. Toi et Brad n’avait qu’à y aller ensemble !

- C’est amusant, dis-je en souriant faiblement pendant que Kelly ricana à sa propre blague. Parce que, vous savez, il n’y a rien de plus pathétique qu’une fille allant au Winter Formal avec son propre demi-frère.

Sauf peut-être si elle n’y va avec personne.

Je retournais sur mon enregistrement. Dominique a immédiatement commencé à se plaindre de son dortoir. Je suis sûre que Michel a murmuré de sympathiques réponses (ce qu’il fait à chaque fois) mais je n’entendis pas ce qu’ils dirent.

Parce que cela n’avait pas de sens. Ce qui venait de se produire, je veux dire. Comment Paul pouvait-il emmener Kelly au Winter Formal alors que la dernière fois, j’étais la seule qu’il pourchassait pour un rendez-vous ? Non pas que je sois particulièrement contente de ça, bien sûr. Mais je devais de temps en temps lui jeter l’os si je voulais l’empêcher de faire à mon petit copain ce qu’il avait fait à Mrs. Gutierrez.

Attendez une minute. Est-ce que c’était ça ? Paul en avait-il assez de traîner avec une fille qu’il tenait par le chantage en passant du temps avec lui ?

Bien, bien. Etait-ce vrai ? Je veux dire, si Kelly le voulait, elle pouvait l’avoir.

Le seul problème était, que j’avais eu du mal à ne pas me souvenir de la façon dont le corps de Paul s’était plaqué contre le mien, comme si nous ne faisions qu’un, la nuit dernière dans la cour des Gutierrez. Parce que je m’étais sentie bien –sa taille, sa chaleur- malgré ma peur. Vraiment bien.

Agréable sensation…. Mauvais garçon.

Mais le bon gars ? Il n’était pas du genre à cerner-une-jeune-fille-par-terre. Et sa chaleur ? Elle n’était plus là depuis un siècle et demi.

Ce n’était pas sa faute, vraiment. Pour la chaleur, je veux dire. Jesse ne pouvait pas s’empêcher d’être mort, tout comme Paul ne pouvait pas s’empêche d’être… et bien, Paul.

Encore, demander-Kelly-et-pas-à-moi-pour-aller-danser…. Ça me paniquait. Je m’étais préparée à son invitation – et de sa réaction à mon refus – toute la semaine. Je dirais même avoir commencé à réfléchir sur la nature va-et-vient de notre relation… comme une partie de tennis à l’hôtel où nous nous sommes rencontrés l’été dernier.

Sauf que maintenant, j’avais le sentiment angoissant que Paul venait de lancer la balle très haut et que je ne serai jamais en mesure de riposter.

Qu’est-ce que c’est que ça ?

Les mots flottaient devant mes yeux, griffonnés sur un morceau de papier déchiré de mon cahier et qui s’agitait devant mes yeux par-dessus la cloison de bois qui sépare mon isoloir de celui de devant. Je tirais le morceau de papier des doigts qui le tenait fermement et marquais, Paul a demandé à Kelly pour le Winter Formal, puis, je glissais la note à travers la cloison.

Quelques secondes plus tard, le papier se remis à flotter en face de moi.

Je pensais qu’il te l’avait demandé à toi !! écrivait ma meilleure amie, CeeCee.

Je suppose que non, griffonnais-je en réponse.

Bien, peut-être que c’est une bonne chose, répondit CeeCee. Tu ne voulais pas y aller avec lui de toute façon, je suppose, qu’en est-il de Jesse ?

Mais c’était justement ça. Qu’en était-il de Jesse ? Si Paul m’avait demandé pour le Winter Formal, et que j’avais répondu sans enthousiasme à son invitation, il aurait lâché une de ses menaces voilées sur Jesse – la plus récente étant celle qui lui permettrait d’une quelconque façon d’empêcher les morts de le devenir en premier lieu… Quoi que cela signifiait.

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