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Sir,
I have upon a high and pleasant hill
Feign'd Fortune to be thron'd. The base o'th'mount
Is rank'd with all deserts, all kind of natures
That labour on the bosom of this sphere,
To propagate theirs states ;
Monsieur,
J'ai sur une haute et riante colline
Imaginé la Fortune sur un trône. Au pied de la montagne
Sont alignés tous les mérites, toutes sortes de natures
Qui peinent sur le sein de cette sphère
Pour accroître leurs biens ;
Afficher en entierWhat, think'st that the bleak air, thy boisterous chamberlain, will put thy shirt on warm ? Will these moist trees, that have outliv'd the eagle, page thy heels and skip when thou point'st out ? Will the cold brook candied with ice, caudle thy morning taste to cure thy o'ernight's surfeit ?
Quoi, tu crois que l'air glacé, ton valet de chambre empressé va t'apporter une chemise chaude ? Que ces arbres humides, plus vieux que l'aigle, vont, comme un page, coller à tes talons et bondir sur un signe de toi ? Que le froid ruisseau, nappé de glace, va t'offrir un bouillon chaud pour soigner ta gueule de bois après tes excès de la veille ?
Afficher en entier"Le véritable vaillant est celui qui sait supporter sagement ce que la bouche humaine peut exhaler de pire, qui fait de l’outrage comme un vêtement extérieur et le porte avec indifférence, qui jamais ne sacrifie son cœur à ses injures au point de le compromettre. Si l’outrage est un mal qui nous entraîne au meurtre, quelle folie de hasarder sa vie pour un mal ! "
Afficher en entier"Quel dieu que cet or qui est adoré dans un temple plus abject qu’une soue à truie ! Or, c’est toi qui équipes le navire et qui laboures la vague, toi qui confères à un misérable le respect et l’admiration ! A toi le culte des hommes ! et puissent les saints qui n’obéissent qu’à toi être couronnés de fléaux ! "
Afficher en entier"Si tu étais lion, le renard te duperait ; si tu étais agneau, le renard te mangerait ; si tu étais renard, le lion te suspecterait, quand, par aventure, tu serais accusé par l’âne ; si tu étais âne, ta stupidité ferait ton tourment, et tu ne vivrais que pour servir de déjeuner au loup ; si tu étais loup, ta voracité te persécuterait, et souvent, tu hasarderais ta vie pour ton dîner ; si tu étais licorne, l’orgueil et la colère te perdraient et feraient de toi-même la victime de ta furie ; ours, tu serais tué par le cheval ; cheval, tu serais saisi par le léopard ; léopard, tu serais proche parent du lion, et les marques mêmes de ta parenté conspireraient conter ta vie : ton unique salut serait la fuite ; ta seule défense, l’absence".
Afficher en entier"Promets-moi ton amitié, mais ne tiens pas ta promesse. Si tu ne peux pas promettre, que les dieux te punissent d’être un homme ! Si tu tiens ta promesse, qu’ils te confondent d’être un homme ! "
Afficher en entier"Je m’étonne que les hommes osent se fier aux hommes ; à mon avis, les invités ne devraient pas avoir de couteaux ; ce serait une économie pour la table et un surcroît de sécurité pour les existences".
Afficher en entier"PREMIER SEIGNEUR. – Quelle heure est-il, Apémantus ?
APEMANTUS. – L’heure d’être honnête.
PREMIER SEIGNEUR. – Il est toujours cette heure-là.
APEMANTUS. – Tu n’en es que plus réprouvé de la manquer toujours".
Afficher en entier"LE POETE.- Il y a longtemps que je ne vous ai vu. Comment va le monde ?
LE PEINTRE.- Il s’use, monsieur, à mesure qu’il croît en âge".
Afficher en entier"Ci-gît un corps misérable, séparé d’une âme misérable. Ne cherchez pas mon nom. Que la peste vous consume, Chétifs méchants qui restez après moi ! Ci-gît Timon, qui détesta tous les hommes vivants. Passant, maudis-moi à ta guise, mais passe sans t’arrêter".
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