Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
720 956
Membres
1 041 921

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-03T05:56:08+01:00

... dans le jardin, au pied de la fenêtre, en contrebas de la maison, un oiseau s'est mis à chanter. Ce n'est pas ce piaillement des pouilleux de moineaux qui envahissent le Marais à Paris et qui de leurs cris stridents et désagréables souvent me réveillent aux premiers rayons du soleil. Ce n'est pas non plus le pseudo-roucoulement des pigeons obèses et disgracieux, ce son qui ressemble plus à un renvoi stomacal qu'à un quelconque chant. Non, le chant de cet oiseau sous ma fenêtre est clair et fin, mélodieux, à mi-chemin entre une sonate et les accords d'une flûte à bec. Je n'avais jamais entendu un tel chant, car c'était bien un chant, une musique de simplicité et d'harmonie, quelques notes répétées à l'infini du piano de Chopin, comme ces airs simples et mélodieux que répétaient ma grande sœur quand j'étais petit. Je l'imagine cet oiseau, perché sur la plus haute branche d'un arbre fruitier en fleurs au milieu du jardin, à quelques mètres seulement de mon lit, tout de noir vêtu, d'un noir plus lumineux que l'habit terne des merles, et avec son bec rouge vif pointé vers le ciel.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-02T19:07:30+01:00

Environ un kilomètre plus loin, nous arrivons au bout du sentier. Devant nous, une aberration végétale. Un Frankenstein des bois. Fruit incestueux d'une passion amoureuse entre un baobab, un cactus et un sapin.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-02T17:58:13+01:00

Les couleurs, même si elles sont limitées dans leur palette, sont magnifiées en tout point par la lumière extraordinaire qui baigne l'ensemble du paysage de la mer au ciel. J'assiste, ébloui, tel ce roi ébahi devant le corps d'une femme nue, à ces aubes particulières, cette aube batailleuse et exaltée. La mer virile et les forêts impassibles se livrent une folle bataille, une sarabande sans fin, une valse endiablée, un tango ardent et frénétique où, tour à tour, les partenaires, les belligérants pourrais-je dire, s'ensorcellent, se livrent, s'échappent, se rattrapent, rejettent, conquièrent leur équipier. Par moment, la forêt jette ses tentacules foncés dans la mer et poste quelques pins majestueux sur de simples blocs de pierre au milieu des ondes ; la mer, à son tour, attaque la forêt par ses longs bras brillants qui s'enfoncent puis semblent se perdre dans les montagnes fières, là-bas à l'horizon. Elles veillent de loin, dans leur pénombre brumeuse à cette folle débauche des interprètes, tout en conservant leur neutralité bienveillante. Il se déroule ici des errements indicibles, sous l'arbitrage du soleil qui jette ses rayons sur tout et tous, rayons renvoyés, reflétés, rejetés en des millions d'autres soleils d'argent sur les ondes licencieuses. C'est la mer alliée avec le soleil. Il est impossible d'assister à cette danse langoureuse sans vainqueurs et sans vaincus, sans fermer les yeux et se laisser imprégner par la chaleur, par la musique de ces éveils maritimes rapportés par les vagues et le vent qui vient du levant, où l'azur et l'onde communient.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-02T16:33:28+01:00

Nous parlons peu. Intimidés par le temps et la distance. Par les souvenirs que nous n'avons plus en commun. Par les souvenirs de cette vie commune que nous avons commencé par évoquer. Lentement, entrecoupés de silence, en riant parfois, sans oser nous regarder. Après tout ce temps je m'aperçois maintenant que notre vie, notre relation, était vraiment bizarre et peu courante. Notre complicité en était la base. C'était beaucoup plus que de l'amitié. Très certainement même beaucoup plus que de l'amour.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-02T15:39:01+01:00

Pendant que l'éphèbe anglophone repart vers le bar en se dandinant sous les regards envieux et expressifs de la clientèle, j'observe à mon tour l'assistance, histoire de faire mon marché, on ne sait jamais...

Afficher en entier
Extrait ajouté par Fl3g 2023-01-02T15:34:48+01:00

... pour moi, rien de vraiment concret, quelques baisers et attouchements avec un Espagnol au bout du bar où on buvait notre traditionnelle vodka. Il était très chaud et il ne portait rien sous son jean, je l'ai juste tripoté un peu après avoir baissé sa braguette, il n'était pas rasé comme c'est la mode dans le milieu parisien et c'était tant mieux, je trouve les poils vachement excitants, surtout quand ils sont épais comme les siens, j'aime sentir le picotement qu'ils font dans la bouche et c'est agréable au toucher, bon, bref, il était encore plus bourré que moi, il est parti aux toilettes la queue à moitié en l'air et je suis sûr qu'il est encore en train de chercher la sortie.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode