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– Je lui ai tout dit en face, avoue-t-elle finalement, avec une once de culpabilité dans la voix.

– Les SMS énigmatiques, c’était toi… murmuré-je en réalisant.

– Oui. Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait que je la rencontre. Je pensais résister, trouver un faux prétexte, mais non, en la voyant, je lui ai tout balancé.

– Qu’est-ce qu’elle sait ? serré-je les mâchoires en essayant de me contrôler.

– Tout. Le mariage, la vie commune, notre manière de fonctionner…

– Le divorce ?

– …

– Carmen ! fais-je, plus menaçant. Tu lui as dit que notre divorce était en cours ?

– Non. Je… Je voulais lui faire du mal, admet-elle, au bord des larmes.

– Dégage, hurlé-je, hors de moi. Ne remets plus les pieds ici, Carmen. Tu n’existes plus, c’est terminé. J’ai tout fait pour t’aider, pour te permettre de réaliser tes rêves, je ne t’ai jamais manqué de respect, j’ai tenu toutes mes promesses pendant cinq ans ! Et c’est comme ça que tu me remercies ? En torturant la femme que j’aime ? !

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– Sophie, Clarence, Kate vous attend en salle de projection.

Ma voix de salopard coupe court aux piaillements des deux commères. Il faut toujours qu’ils posent douze questions à la seconde, ces deux-là. Je les aime bien, pourtant, mais là, ce n’est vraiment pas le moment. Ils s’en vont illico et je suis déjà ailleurs. Je ne vois qu’elle. Les bras croisés sur mon torse, je joue au mâle dominant. Pour ne pas perdre la face, pour ne pas montrer qu’intérieurement, je me décompose. Je ne sais pas ce qui va sortir de sa bouche, ce qu’elle risque de me balancer à la gueule, mais j’essaie de me tenir prêt. Pour ne pas tomber de trop haut. Et pour garder la force de me battre pour elle, pour nous. Pour défendre notre histoire, même si elle n’y croit plus. Moi j’y crois.

Ces maudits yeux verts… Et ce visage de poupée… Elle me rend dingue…

– Sept jours… murmuré-je en m’adossant contre la porte, pour ne pas m’écrouler.

– Si tu t’apprêtes à me dire que je t’ai manqué, oublie. Pas la peine de mentir, siffle-t-elle, furieuse.

Son ton est atrocement froid, parfaitement méprisant, ses yeux lancent des torpilles dans ma direction, mais bizarrement je suis soulagé. Soulagé qu’elle ne soit pas indifférente. Qu’elle ressente quelque chose d’aussi violent à mon égard. Bon ou mauvais, je prends.

Putain, tu ne vas pas me faciliter les choses, mais qu’est-ce que je t’aime, petite emmerdeuse…

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C’est plus fort que moi. J’ai tellement peur qu’il lui arrive quoi que ce soit que j’exagère, parfois. J’y vais un peu fort. Mais Adrian sait me dire « Stop », quand je vais vraiment trop loin. Je le suspecte d’être un peu fou, lui aussi, puisqu’il me dit presque toujours « Oui ».

Je me suis fixé une règle pendant cette interminable attente : ne pas intervenir avant sept jours. Ne pas approcher de l’hôtel, ne pas taper à sa porte, ne pas tenter de me faire pardonner avant l’heure. Sept jours. Je ne sais pas pourquoi, mais ça me paraissait une limite raisonnable. Une semaine. Sans la voir, sans l’entendre, sans la sentir. Raisonnable ? Tu parles, une vraie torture !

L’amour, ça ne rend pas aveugle, vivant ou je ne sais quelle autre connerie… Ça rend pathétique !

Putain, Alma, reviens vers moi !

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– Bon, je ne sais pas ce que tu lui as fait et je suis sûre que quand je le saurai, je te détesterai, mais pour l’instant, tu mérites de savoir, me balance la rousse à l’autre bout du fil. De toute façon, si je ne te le dis pas, tu vas devenir taré. Et continuer à m’appeler toutes les dix minutes. Donc grosso-modo, Alma va bien. Enfin, physiquement elle n’a rien. Elle est en sécurité, je ne te dirai pas exactement où, mais il ne va rien lui arriver.

– Clem, elle est chez toi ? demandé-je, en espérant avoir vu juste.

– Non, elle veut rester seule, elle a insisté pour que je lui fiche la paix.

– Seule ? Donc elle est… à l’hôtel ?

– Oui mais tu peux toujours essayer, je ne te dirai rien. Même pour un milliard ! Quoi que…

– Tu penses qu’elle va y rester longtemps ? demandé-je, complètement abattu.

– Je ne sais pas… Qu’est-ce qu’il s’est passé, Vadim ?

– Tu le sauras bien assez tôt, D’Aragon. C’est avec elle que je veux en parler en premier, tu comprends ?

– Oui. J’espère juste que ce n’est pas trop grave, parce que sinon, tu verras de quel bois je me chauffe ! lâche-t-elle de sa voix ridiculement aigue.

– Crois-moi, je vais déjà déguster avec Alma…

Si elle se décide un jour à refaire surface…

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Je me rends jusqu’à la sortie, elle me suit sans broncher, sans tenter quoi que ce soit. Elle passe la porte, la tête basse, puis se retourne pour murmurer tristement :

– Vu sa réaction, tu vas mettre du temps à te faire pardonner…

Pas de réponse de ma part, cette fouteuse de merde ne mérite pas que je me donne cette peine. Je referme la lourde porte, un poids d’une tonne sur le cœur. Je réalise que je n’aurais jamais dû lui cacher l’existence de ce mariage blanc. L’ébauche d’une liste se dessine dans ma tête. Retrouver Alma. La rassurer. Lui prouver que je l’aime et que mon mensonge ne signifiait rien. Qu’il n’y a qu’elle. Qu’il n’y a jamais eu qu’elle…

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– Je lui ai tout dit en face, avoue-t-elle finalement, avec une once de culpabilité dans la voix.

– Les SMS énigmatiques, c’était toi… murmuré-je en réalisant.

– Oui. Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait que je la rencontre. Je pensais résister, trouver un faux prétexte, mais non, en la voyant, je lui ai tout balancé.

– Qu’est-ce qu’elle sait ? serré-je les mâchoires en essayant de me contrôler.

– Tout. Le mariage, la vie commune, notre manière de fonctionner…

– Le divorce ?

– …

– Carmen ! fais-je, plus menaçant. Tu lui as dit que notre divorce était en cours ?

– Non. Je… Je voulais lui faire du mal, admet-elle, au bord des larmes.

– Dégage, hurlé-je, hors de moi. Ne remets plus les pieds ici, Carmen. Tu n’existes plus, c’est terminé. J’ai tout fait pour t’aider, pour te permettre de réaliser tes rêves, je ne t’ai jamais manqué de respect, j’ai tenu toutes mes promesses pendant cinq ans ! Et c’est comme ça que tu me remercies ? En torturant la femme que j’aime ? !

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Retrouver Alma. La rassurer. Lui prouver que je l’aime et que mon mensonge ne signifiait rien. Qu’il n’y a qu’elle. Qu’il n’y a jamais eu qu’elle…

Putain, je suis vraiment le dernier des cons !

J’ai vécu l’enfer – du moins, ça y ressemblait – pendant près de vingt-quatre heures. Ne pas savoir où elle se trouvait – pas chez elle, en tout cas – si elle était en sécurité, si ses proches la réconfortaient, si les confessions de Carmen l’avaient totalement brisée. J’ai remué ciel et terre, contacté tous ses proches – ou presque, préférant laisser Edward de côté – mis Adrian et ses hommes sur le coup. Rien. Panique totale. Impression d’étouffer. Jusqu’à ce qu’enfin, Clémentine décide de me mettre dans la confidence…

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– J’ai rencontré Alma, annonce-t-elle en rassemblant sa crinière noire dans un chignon, un sourire mesquin au coin de la bouche.

– Carmen, ne joue pas à ça… grondé-je, sans en croire un mot.

– En fait, on vient de se quitter. Il y a à peine trente minutes, continue-t-elle en me fixant sans détour. Elle est très jolie, bien plus distinguée et naturelle que tes starlettes. Un peu trop naïve, par contre…

– Arrête ça, Carmen ! Dis-moi que c’est des conneries ! gueulé-je en tapant du poing sur le bar.

– Je l’ai vue, je te dis ! Ses yeux verts, son corps parfait, sa jeunesse, sa fraîcheur, son innocence, me provoque la Mexicaine, en se levant précipitamment pour se rapprocher. Je l’ai trouvée attachante, je me suis dit qu’elle était assez bien pour toi et je n’ai pas supporté !

– Comment ça, tu n’as pas supporté ? m’emporté-je en la saisissant par le bras.

– C’est plus dur que ce que je pensais… de te laisser t’éloigner. D’accepter ton choix, de te perdre. Vadim…

– Mon choix ? Mais il était évident, Carmen. Je l’ai toujours aimée, Alma, depuis le premier instant où j’ai posé les yeux sur elle ! On ne s’est jamais appartenus toi et moi, ça ne t’avait jamais dérangé, jusque-là ! Tu traites les hommes comme des pantins, tu les collectionnes, tu les manipules, mais je ne suis pas l’un d’entre eux. Je ne suis pas l’un de tes boytoys, je suis celui qui t’a tendu la main quand tu en avais besoin, sans rien te promettre de plus. Donc arrête tes jérémiades et reviens-en à Alma !

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