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– Hey, Lily… dit Vadim en me raccompagnant jusqu’à la porte.

– Oui ?

– Je t’aurais aidée à les enterrer, tu sais ?

– Quoi ? Qui ça ?

– Sophie et Clarence. Les sacs-poubelle… sourit-il de son air de sale gosse.

– Vadim, j’ai tellement hâte que tu sois un Lancaster… lancé-je, à la fois morte de rire et touchée.

– Idem.

Il me sourit, ses traits sont doux. Il semble en confiance avec moi, mais quelque chose cloche. Son « idem » m’a semblé presque faux. J’ai comme un doute en sortant de son bureau. Un mauvais pressentiment, plutôt.

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– Alma Lancaster, tu vas lever les yeux au ciel en entendant ça, te tortiller les doigts, porter ton verre à tes lèvres dix fois, vingt fois, puis le reposer sans avoir bu une seule gorgée, mais j’ai su le tout premier jour. Le tout premier instant. La première fois que mes yeux flingueurs ont croisé les tiens, ravageurs. Je t’ai aimée à la seconde où je t’ai vue. Et depuis, rien au monde n’a pu me faire reculer. Je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle, ne l’oublie jamais.

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– On s’est dit que si elle survivait à un entretien avec le porc qui nous servait de supérieur – alias Joseph Wilson – c’est qu’elle avait du courage, du caractère, se lance Clarence une fois le voyant rouge allumé. Et quelque chose en plus.

– Un savant mélange de douceur et de détermination, ajoute Sophie. Alma ne s’impose jamais par la force, elle n’a pas besoin de hausser le ton pour se faire entendre, de menacer pour se faire respecter. C’est une personne incroyablement humaine, qui a un cœur au moins aussi gros que son cerveau. Et croyez-moi, elle a un Q.I. monstrueux !

– Comme quoi, une femme peut être canon ET intelligente…

– Pas maintenant, les blagues de Cro-Magnon, Miller ! gronde sa voisine en levant les yeux au ciel.

– Alma a un second degré développé, elle ! ronchonne le beau Black.

– Et toi, tu souffres de diarrhées verbales, siffle la blonde, à voix basse.

– Une petite pause, peut-être ? proposé-je, gênée.

– Non, on continue, j’ai un nourrisson à la maison, moi ! se reprend Clarence. Alma est aussi très secrète. Elle nous l’a bien faite à l’envers avec son King !

– Oui. Quand je pense qu’elle m’a laissée fantasmer à moitié sur lui pendant des mois… rigole Sophie.

– Tu n’étais pas non plus obligée de saliver à chaque fois que tu voyais le boss. Tu es mariée, je te rappelle… la tacle à nouveau Miller.

– Heu… Tu veux vraiment qu’on parle de qui a fait quoi en étant marié ? le menace-t-elle.

– Tu crois vraiment que tu me fais peur avec tes petits yeux exorbités ?

– Bon, Arnold et Willy, on conclut ? tenté-je pour les calmer.

Les deux se regardent, un poil embarrassés, puis se retournent illico vers la caméra.

– Alma… On t’aime ! hurlent-ils en chœur, tout sourire.

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– Beaucoup d’entre vous me considèrent probablement comme le frère moralisateur et excessif que je suis – dans mes bons jours – mais ce que vous ignorez, et Alma en premier, c’est que je donnerais ma vie pour ma petite sœur. Alma est la personne la plus droite et la plus généreuse que je connaisse, elle fait mon admiration, ma fierté et je n’espère qu’une chose : qu’elle ne change jamais, pour personne. Ni pour un étudiant beau gosse et rebelle, ni pour un play-boy milliardaire, sourit-il soudain.

– Basile ! m’écrié-je. Tu fais un AVC ou quoi ? ! Cette vidéo sera retransmise à leur mariage !

– Continue de filmer, se marre-t-il, très fier de lui. Vadim, puisqu’Edward a perdu la raison, c’est à moi de le faire. Tu as ma bénédiction. Je te donne la main de ma sœur. Couvre la de tout ce que tu veux : de baisers, de diamants, mais fais-le bien. Si tu oublies ne serait-ce qu’une demi-seconde à quel point elle est précieuse, tu le paieras pour l’éternité ! Je te suivrai partout, King, même jusqu’en enfer, je connais le chemin, ajoute-t-il dans un clin d’œil. Tu sais à quel point les Lancaster sont butés…

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– Quand je l’ai rencontrée, j’étais un peu dans ma phase « grande folle ». J’avais besoin d’attirer les regards, de susciter la curiosité pour avoir l’impression d’exister. Elle, la première fois qu’elle m’a rencontré, je crois qu’elle a vu autre chose. Elle m’a vu moi. Elle ne s’est pas intéressée aux choses futiles, elle a vraiment cherché à me connaître. Elle ne demandait rien en retour. Tu ne zoomes pas un peu trop, là ? s’interrompt-il soudain. Prends un peu du décor, aussi !

– Continue… murmuré-je en agitant ma main.

– J’ai adoré son côté nature, elle n’avait que faire des artifices, elle voulait simplement être reconnue pour ce qu’elle était. Et puis c’est con, mais j’étais fier d’être vu avec elle. Elle n’est pas seulement belle, Alma. Elle est… lumineuse. C’est mal de dire ça ? Oui, non, je vais passer pour un mec superficiel, tu couperas ça, Lil’ !

– Allez… l’encouragé-je en moulinant dans les airs.

– Alma c’est un petit joyau. Elle brille sans éblouir. Parce qu’elle respecte trop les gens pour leur montrer sa supériorité. Mais elle est meilleure que moi. Que nous tous. Et le plus beau, c’est qu’elle ne le sait même pas… finit-il par sortir.

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– C’est ma sœur, mais c’est aussi mon amie, ma confidente. On se dispute, comme toutes les sœurs, mais on s’aime comme peu d’entre elles, je crois. Elle a toujours cherché à me protéger, quitte à se mettre dans la merde, à salir son image de petite fille modèle. Moi, j’étais trop jeune pour comprendre, il y a douze ans. Trop jeune pour intervenir. Mais si j’avais pu, je ne l’aurais pas laissée seule contre tous. Je l’aurais aidée à résister, à leur dire non. Au lieu de les laisser séparer le plus beau couple que je connaisse. Alma et moi, on mène les mêmes combats. On est ensemble, quoi qu’il arrive. Et ça ne changera pas. Pas tant qu’il y aura un « elle + moi ».

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– Pourquoi Alma ? lui demandé-je en fixant l’objectif sur son visage subtilement maquillé. Pourquoi l’avoir choisie comme meilleure amie depuis toutes ces années ?

– Parce qu’elle m’a prise comme j’étais, confesse-t-elle – exprimant ainsi la première chose vraiment pertinente depuis mon arrivée. Parce qu’Alma aime les gens vrais, les gens imparfaits, différents, cabossés. Parce qu’elle avait l’air fragile, timide, comme ça, mais qu’en réalité, elle avait un véritable charisme, une aura particulière, même enfant. Parce que mon histoire était banale : la petite fille boulotte un peu mal dans sa peau et délaissée par ses parents ; mais qu’elle, ça l’a touchée. Et surtout parce qu’elle avait un appétit de moineau et qu’elle partageait toujours ses goûters !

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-Alma Lancaster, tu vas lever les yeux au ciel en entendant ça, te tortiller les doigts, porter ton verre à tes lèvres dix fois, vingt fois, puis le reposer sans avoir bu une seule gorgée, mais j'ai su le tout premier jour. Le tout premier instant. La première fois que mes yeux flingueurs ont croisé les tiens, ravageurs. Je t'aimée à la seconde ou je t'ai vu. Et depuis, rien au onde n'a pu me faire reculer. Je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle, ne l'oublie jamais.

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– Clem, une seule chose à la fois. Si ce film voit le jour, ce sera déjà un petit miracle !

– Vadim aurait pu le réaliser en un claquement de doigts ! ronchonne Bébé Cadum.

– On voulait que ça vienne de nous, tu te souviens ? Et puis il est overbooké ces derniers temps, ça va déjà être compliqué de l’interviewer…

– Tu veux un Babybel ? se lève-t-elle soudain en passant du coq à l’âne.

– Clémentine, tu peux te concentrer deux secondes ? ruminé-je en fixant enfin le pied de cette putain de caméra.

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