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-Une heure, c'est le maximum supportable. En attendant, toi, tu restes pour la nuit?
Je ne l'avais absolument pas prévu, mais maintenant qu'il le propose, pourquoi pas? En guise de réponse, je passe les bras autour de son cou pour l'embrasser. Ses lèvres douces ont encore la saveur du café. Je lèche, puis les mordille...
-Pour rappel, indique la voix distinguée de Nelson, les chambres sont au premier étage.
J'échange un regard avec Jason, puis nous éclatons de rire. Un rire irrépressible, libérateur des tensions des derniers jours.
-Allons au premier étage, donc, propose Jason entre deux accès d'hilarité.
Afficher en entierComment ai-je pu me fourrer dans une situation pareille ?
Voilà ce qu'on gagne à écouter ses hormones. La luxure est l'un des sept péchés capitaux et...
― Kim, je ne veux pas me cacher, nous cacher. Je sais que nous sommes ensemble depuis peu de temps, mais, même si ça te paraît dingue, j'ai su que ce serait du sérieux entre nous dès notre première rencontre.
― Ça me paraît dingue.
Il prend une inspiration bruyante. J'entends des cris en toile de fond. J'espère que la meute en folie ne s'attaque pas à sa voiture…
― File avant d'avoir des ennuis.
― Pas sans toi.
Bordel, que cet homme est têtu.
― Nous partirons demain.
― Tu crois qu'ils seront partis demain ? Tu as encore des choses à apprendre sur les journalistes people.
― De nuit, je leur échapperai sans peine. Je ne suis pas exactement un genre de Cendrillon potiche, tu sais ?
Son rire me fait vibrer. Je serre les chaussettes contre moi.
― J'avais remarqué. Mais Kim, je te demande de faire ça pour moi, pour nous. Si tu sors, c'est que tu acceptes d'assumer notre couple. Sinon…
Afficher en entier- Kim ? Tu es toujours là ?
- Ouais. Les journalistes aussi.
- Ecoute, je te propose la chose suivante : je t'attends encore 10 minutes. Si dans dix minutes, tu n'es pas là, J'irai prendre cette avion seul.
- Du chantage ?
- Ce n'est pas du chantage, je te laisse le choix.
Afficher en entierLe lit grince de plus en plus et le matelas tressaute sous notre assaut, mais qui s'en soucie?
Crac!
Je hurle et me raccroche à ce que je peux (en l'occurrence, le corps nu de mon partenaire) quand le lit s'écroule. Nous atterrissons plusieurs centimètres plus bas dans une mêlée de bras et de jambes, heureusement, intacts: si le matelas penche sur un côté et forme un angle suspect à l'une de ses extrémités, il a bien joué son rôle en amortissant la chute. Je remarque d'une voix bizarrement aiguë:
-Je t'avais dit que ça avait craqué.
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